Temps Forts - Le microcosme politique du Guidimakha était secoué ces derniers temps par le bras de fer que le maire (upr) de Sélibaby, Mr Hadramy Ould Weddad, a engagé avec une partie de son conseil municipal.
Les péripéties de cette fronde ont été rapportées au jour le jour par les différents correspondants de la presse. C’est une affaire assez sérieuse et considérée comme telle en haut lieu, mais aussi pour les populations de la commune centrale du Guidimakha.
Derrière une histoire de gestion « unilatérale » du maire, que reproche la partie frondeuse du conseil municipal, se cache en vérité une guerre de clans. En effet, il n’est un secret pour personne que le maire actuel était la tête de liste du clan « Yahya Kane », avant d’être fusionné avec celle du clan « Soninké » dans la liste définitif du Parti Upr. La campagne municipale fut. Et les masques sont tombés au cours de celle-ci.
Ceux qui étaient sensés défendre la tête de liste furent ses premiers et farouches adversaires contrairement à ceux qu’on appelle communément tendance « Soninké» qui se sont battus comme un seul homme avec les moyens qu’il fallait. Les résultats des urnes au niveau de chaque bureau de vote, aussi bien pour les municipales que les législatives, sont plus que suffisants pour faire la part des choses pour celui ou celle qui veut voir.
La guerre ne s’est pas arrêtée là, bien au contraire ; la nouvelle stratégie envisagée, est de faire chuter le maire via les quatre conseillers UPR de la tendance « Yahya Kane » alliés pour la circonstance aux conseillers APP du conseil municipal.
Le maire et ses amis, après analyses de la situation, ont tiré les leçons qu’ils ont suivies ou subies. Surtout après avoir été taxé, lui aussi à son tour, de raciste par les membres du clan « Yahya Kane », car avancent-ils ne faisant participer que ses parents « Harratines » à la gestion des affaires de la commune, accusations bien entendues gratuites et non fondées.
Le maire a pris la décision de rejoindre le camp de la tendance « Soninké ». En effet, constatant que de l’autre côté, il n’y avait qu’une famille qui voulait lui imposer son diktat. Cette famille qui ne veut reconnaître en l’homme politique Guidimakhanké que celui issu de sa seule famille ou obéissant à ses ordres et strictement à ses ordres. Or en face de cette famille, tout le Guidimakha dans ses différentes composantes, même si parfois, elles ne sont pas parvenus à faire bloc et faire échouer les manœuvres et manigances du clan familiale.
Dans cette lutte, il y a surtout le clan dit soninké qui est en vérité le grand ensemble politique qui peut réclamer avoir des populations derrière, des cadres de toutes les composantes de la wilaya.
Ce grand ensemble a eu la joie et le plaisir d’accueillir en son sein ce Samedi 7 mars 2015, au domicile de l‘ancienne députée du Guidimakha, Mme Malado Coulibaly, le maire de Sélibaby accompagné de trois cadres politiques venus spécialement de Sélibaby pour cette occasion.
Les débats furent ouverts par le président de séance, le doyen d’âge MonsieurDiadié Moctar Soumaré, par la suite, Monsieur Sidney Sokhona a informé la séance, de l’objet de la présence du maire de Selibaby et de ses amis à cette réunion bimensuelle du Groupe. Par la suite le maire et ses amis ont pris la parole pour édifier les cadres présents sur les péripéties de cette passe d’armes avec quelques membres du conseil municipal, les leçons tirées et les valeurs politiques de la région, qui nous unissent pour l’intérêt supérieur des populations.
Au nom des cadres du groupe « soninké » le Sénateur de Sélibaby, Monsieur Oumar Soumaré a remercié le maire et ses camarades pour ce choix judicieux, tout en leur rappelant l’historique et les origines de ses tendances. Il a exhorté les cadres à travailler dans l’intérêt supérieur de la Mauritanie en général et du Guidimakha en particulier, et de bannir les idées tendant à diviser les fils du Guidimakha (Soninkés, Pulaars et Maures).
Le maire de Sélibaby était accompagné de Messieurs Mohamed Lémine Ould Aly, Seydina Aly et Adama Ould Abdallahi.
Mohamed Lemine Dramé
Source crédit: cridem.org
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