mardi 20 janvier 2015

20-01-2015 21:45 - Le correspondant de l’Eveil Hebdo devant le Procureur de la République près du tribunal Régional de Sélibaby.

L'Eveil Hebdo - Suite à la publication de son article intitulé "Commune deSélibaby/ des voix s’élèvent contre le manque de transparence et la gestion unilatérale du maire" paru sur Cridem à la date du 11/01/2015 à 22 heures 35 munîtes Ba Amadou Bocar, le correspondant de l’hebdomadaire d’information et de débats Eveil Hebdo a été convoqué devant le procureur près du tribunal de Sélibaby ce lundi 19/01/2015 suite à une plainte du Maire de la ville à couteau tiré avec ses collaborateurs et ses mentors politiques.

Le plaignant est allé à la justice accompagné de son SG et de son compagnon de tout temps, l’ancien gendarme Abou Thioub à sa possession sa plainte contre celui qui, par ses écrits, irrite plus d’un surtout les nostalgiques de l’autre ère.

Au cour de son face à face avec ce dernier devant le répondant du Ministère de la justice, le maire a laissé entendre qu’il s’est plaint au motif que l’auteur des différents articles sur son différend avec ses conseillers municipaux qui refusent de cautionner son système de gestion, a écrit, parlant de sa gestion de la commune, sans preuve et /ou en n’écoutant ses adversaires.

Rejetant en bloc ces accusations, le correspondant de ce journal indépendant a prouvé au procureur et au maire l’existence des preuves écrites surtout. Telles les lettres et des listes des signataires adressées soit au Ministère de l’intérieur et/ou à l’UE relatives à cet épineux problème de gestion et de transparence qui irritent.

Mais l’étonnement est que en annexe de la plainte du premier magistrat de la ville, juriste de surcroît, se trouve l’article sans les documents précités. Ce que le militant des Droits Humains n’a pas manqué d’évoquer pour soutenir la légèreté des accusations qu’il a qualifié d’infondées.

A l’issue du face à face entre le maire de la commune en blocage et l’auteur d’articles irritant s’il y a des enseignements à tirer c’est que celui qui se trouve diffamé ne s’attendait pas à l’existence des preuves par celui qui lui a été d’importance capitale avant que la commune ne vive d’odeurs entêtantes. Devant le procureur de la République l’accusé devient plaignant et le plaignant accusé.

En fin faut il dire qu’accuser est si simple mais détenir des preuves est tout autre. Pour mémoire après le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, c’est le tour du maire de Sélibaby d’être irrité par des écrits sur cas et/ des situations qui ne peuvent passer inaperçues.

Crédit Source : cridem.org

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