samedi 31 janvier 2015

LA VIE SUR TERRE Réflexions sur le peu d'avenir que contient le temps ou nous sommes.


A nos parents et aînés aux responsabilités,<< je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire>>
VOLTAIRE, lettre à Abbé Le Riche, 1770

A toutes et tous mes camarades de lutte, << surtout, soyez toujours capables de ressentir au plus profond de votre cœur n'importe quelle injustice commise contre n'importe qui, ou que ce soit dans le monde. C'est la plus belle qualité d'un révolutionnaire>>
Ernesto Che Guevara

A mes sœurs et frères cadets, << c'est justement pour préserver ce qui est neuf et révolutionnaire dans chaque enfant que l’éducation doit être conservatrice, c'est à dire assurer " la continuité du monde">>
Hannah Arendt

Au nom d'Allah,le Bienfaiteur miséricordieux! Que Dieu prie sur Notre seigneur Muhammad, sur sa famille et ses compagnons !
C'est avec de la terre,qu'Allah nous a crées,, qu'Il nous a donné souffle et vie.

C'est sur la terre qu'Il nous a établis, comme groupes humains et nations. C'est d'elle qu'Il a tiré notre substance. Nous habitons les seins de nos mères, puis nos demeures. La nourriture et l'entretiens nous font vivre. Le temps nous use. Le terme nous réclame, à l'heure fixée pour nous au livre du Destin. Dieu seul dure et persiste. Il est le Dieu Vivant qui ne meurt pas.

L'histoire est une discipline les plus répandus entres les groupes humains et les nations. Le vulgaire voudrait la connaitre. Les rois, les dirigeants la recherchent à l'envie. Les ignorants peuvent aussi bien la comprendre que les gens instruits En effet l'histoire n'est, un apparence que le récit des événement politiques, des dynasties et des circonstances du lointain passé, présenté avec élégance et relevé par des citations. Elle permet de distraire de vastes publics et de nous faire une idée des affaires humaines. Elles fait voir les effets des changements, elle montre comment telle dynastie vient conquérir tel vaste pan de terre, jusqu'au jour ou retentit l'appel, lorsque son temps fut révolu. Cependant vue de l’intérieur l'histoire a un autre sens. Elle consiste à méditer, à s'efforcer d’accéder à la vérité, à expliquer avec finesse les causes et les origines des faits, à connaitre à fond le pourquoi et le comment des événements. Les principaux historiens mauritaniens ont déjà recueilli la totalité des événement historiques et ont fait, de ceux-ci, la matière de leurs ouvrages. Seulement des scribes incompétents sont venus, ensuite, ajouter leur grain de seul, sous forme de considérations oiseuses ou imaginaire, pures inventions, embellissements ou mensonges dans l’émancipation sociale de l'individu,leur mot d'ordre, nobles/esclave, maures/noirs. Leurs successeurs ont emboîté le pas et ont répété ce qu'ils avaient lu, sans chercher à s’intéresser aux causes ou aux circonstances, sans même rejeter les invraisemblances.On ne fait guère d'effort pour atteindre la vérité. La critique est myope,le plus souvent, elle s'en prend à la personne de l'homme et sa dignité.La recherche des solutions pour émanciper l'individu allie étroitement l'erreur à la légèreté. La foi aveugle en la tradition est congénitale. Il est courant, pour ceux qui n'y connaissent rien, de se mêler de recherche des solutions scientifiques de conscientisation sur le problème de la stratification sociale. Mais il est malsain, pour l'homme de paître le champ de la bêtise. Nul ne résiste à la force de la vérité. Il faut combattre le démon du mensonge avec la lumière de la raison. Le narrateur se borne à transmettre les faits bruts. Mais c'est à la critique de trier le bon grain de l'ivraie, à la science de polir la vérité pour la critique. Peu d'historiens sont assez réputés pour être tenus pour des autorités: ce sont ceux qui ont fait oeuvre originale. On pourrait les compter sur les doigts de la main. Peut être même ne sont-ils pas plus nombreux que les voyelles qui indiquent les cas, en grammaire arabe. Citons, entre autres: Ibn Ishaq, At Tabari, Ibn Al Kalbi Umar Al Waqidi, Sayf b. Um'ar Al Asadi et Al M'as Udi. Certes, les spécialistes le savent bien, les ouvrage d'Al Mas'Udi et d'Al-Wqidi sont discutables à certains égards. Néanmoins,on admet partout leurs informations, et l'on suit leurs méthodes et leur présentation des faits. C'est au critique de décider ce qu'il retiendra de ceux-ci. Dans une civilisation donnée, le milieu peut déterminer l'information historique et permettre de comparer les récits et les documents. Certaines pratiques antérieures sont conservatrices à l'esprit lent, qui ne cherchent même pas à briller. Elles se satisfont de tisser l'avenir sur la même assise que nos devanciers. Elles ne tiennent aucun compte des changements que la marche du temps apporte aux circonstances et aux usages. La présentation des pseudos expert en féodalité des dynasties et des événement est aussi creuse qu'un fourneau sans lame, et leur science est inconsistante, puisqu'on n'y peut distinguer le vrai du faut tant, ils sont focalisés sur l'identité des personnes. Ils parlent d'événement d'origine inconnue,et leur terminologie n'est ni logique, ni contrôlée. Ils se bornent à répéter des récits archiconnus, en imitant leurs prédécesseurs.Ils négligent l'importance des changements historiques, parce qu'ils n'ont personne pour l'examiner à leur place. Decrivent'ils une dynastie particulière, qu'ils racontent son histoire telle qu'elle leur a été transmise, vraie ou fausse.Ils ne se soucient pas de l'origine de cette famille. Ils ne, disent pas pourquoi elle a déployé son drapeau, pourquoi elle l'a hissé au dessus des autres, ni pourquoi elle a pris fin. les citoyens mauritaniens cherche donc en vain comment les événements et les dynasties ont commencé leur carrière. Ils doivent trouver tout seul pourquoi les différentes dynasties ont pesé les unes sur les autres et pourquoi l'une a succédé à l'autre.Ils doivent chercher une explication convaincante aux différends ou aux rapprochement entre les dynasties pour l’émancipation sociale des individus.Il est une catégorie des pseudos militants: les auteurs d'abrégés, qui se contentent de donner la liste des souverains,sans généalogies ni informations, avec une simple indication numérique de la longueur de leurs règnes. C'est ce que fait Ibn Rashiq (dans son Mizan al- amal), suivi par ses pales imitateurs. Aucun d'eux ne mérite confiance. Ils ne sont pas dignes de foi, ni leur action de survie, car ils laissent perdre des éléments utiles à l’émancipation des individus et manque aux usages et aux règles en honneur dans tout combat à l’émancipation sociale. J'ai lu des ouvrages et j'ai sondé les recoins du passé et du présent. J'ai réussi à réveiller mon esprit de l'assoupissement et de la suffisance.J'ai fait avec moi-même un excellent marché, en faisant de mon mieux pour écrire un article et lever le voile à mon niveau sur l'une des circonstances qui menacent l'unicité de la Mauritanie. J'ai voulu y montrer comment et pourquoi  une reforme agraire peut précipiter une émancipation sociale sans hypocrisie. J'ai fondé mon article sur la reforme agraire précédente et les individus qui peuplent aujourd'hui la Mauritanie, ses régions et ses villes, avec leurs maisons régnantes, durables ou éphémères, sans oublier leurs princes et leurs alliés d'autrefois. J'ai corrigé avec soins mon travail, et je l'ai présente au jugement des savants et de l'élite. Néanmoins, je me rends compte de mes imperfections et reconnais mon inaptitude à aller au fond d'un sujet aussi difficile. C'est, en somme, un commentaire sur l’émancipation sociale à travers la reforme agraire, de façon à expliquer au lecteur comment et pourquoi les choses sont ce qu'elles sont, à lui montrer comment une utilisation rationnelle de la terre peut amorcer le conflit lié à l’émancipation sociale. En conséquence, on n'aura plus besoin de croire aveuglement à la tradition. On se rendra compte des circonstances qui conditionnent les époques et les peuples,dans le passé ou dans l'avenir. J’espère que les savants spécialistes voudront bien étudier cet article avec esprit critique, sans complaisance. la somme de connaissance d'un seul est peu de chose. Mais reconnaître ses défauts, c'est se préserver des censeurs. J’espère donc que mes frères,sœurs, compatriotes,parents et camarades de luttes seront bienveillants.L’expérience m'apprend que les hommes s'oublient souvent si fort eux-mêmes, qu'ils ne font point de réflexion sur les raisons de ce qui se passe dans leur esprit,je crois que je dois dire ici certaines choses qui peuvent aider à y réfléchir. J’espère ceux qui savent ces choses ne seront pas fâchés de les lires : car encore qu'on ne prenne point de plaisir à entendre parler simplement de ce que l'on sait, on prend toujours quelque plaisir d'entendre parler de ce que l'on sait et de ce que l'on sent tout ensemble.
C'est à Allah que je demande de daigner agréer mon article. Il est mon tout. Il me protège.

Reforme agraire comme outil d’émancipation sociale :

La monopolisation de la terre est l'effet injuste de la pauvreté qui provoque la misère. Connaissant cette cause et sa force dans le système des causes des conflits actuels liés à la stratification sociale, une nouvelle base de répartition de la terre de manière à réorganiser l'ordre et maîtriser les effets de la division pour notre coexistence pacifique et fraternel est absolument nécessaire. La stratification sociale en Mauritanie n'est plus une question sociale, sans réponse recevable, tant qu'elle est présente comme le donné incommensurable d'une transcendance fatale, c'est la misère de tout un peuple qui en découlera. L'émancipation d'un individu est un problème scientifique dont les solutions procèdent d'un démarche de l'action productive de la terre, des produits de la terre et de leur échange. Une rationalité construite de la terre pour émanciper socialement l'individu délivre une intelligence des pratiques socio-culturelles et économiques. L'émancipation sociale de l'individu aujourd'hui est de l'économie politique. La langue économique est le fond de l’intelligence humaine, le point de départ de toute existence humaine et digne. Confronté aux réalités multiples de ce siècle, de notre vouloir vivre ensemble et unicité. Un changement de nos consciences sur l'utilisation de la terre s'impose. Face aux enjeux stratégiques une nouvelle reforme agraire est nécessaire. L'Etat intervenant comme régulateur et caution de garanties réciproques et non pas comme dans la réforme agraire précédente, entrepreneur direct de production marchande. Outil par excellence d'émancipation sociale, la réforme agraire doit être construite en dehors de bénéfice des croyances traditionnelles et des méfaits clanique. Les nécessités nationales mais aussi les vertus d'émancipation sociale dans toutes les composantes nationales, la force des structures fédératives obligent une révision du système de la terre basé sur l'Ordonnance 83.127 du 5 juin 1983 portant réorganisation foncière et domaniale. Le préalable a toute une société pluraliste et d'aisance est le rejet de toute forme de misère secourue sur la terre, nous mauritaniens, nous avons le privilège d'avoir l'Islam comme fondement de l'unicité de notre Nation et comme valeur sociale et morale du vouloir vivre ensemble. L'Islam pratiqué dans son sens noble est un vecteur puissant d'émancipation sociale, de nivellement et de la suppression de la misère.

Sakho Elhadj

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