Amadou Bocar Ba - Toute construction aux abords du sondage public deNezaha est interdite par arrêté n° 01/HS/2012 du Hakem de Sélibaby.
Chose que refuse d’entendre Mohamed Lemine Ould Owa qui se veut intouchable et qui, pour la énième fois, a tenté de braver cette interdiction. Mais face à la détermination des populations surtout les femmes du quartier, il a toujours fait marche arrière. Ce jeudi 12/2/2015, il se présenta sur les lieux avec un maçon armé de son fil à plomb et autres, et commença à creuser.
Les femmes du quartier, déterminées, les en empêchèrent malgré les insultes et noms d’oiseaux dont elles été victimes de la part d’épouse et de la sœur de ce monsieur.
Traitées d’étrangères et victimes d’injures, Maimouna Thierno Ba, Dia Wouri Mamadou, Gadio Mariem et Djeinaba Samba Dia se retrouvent au commissariat de police de Sélibaby quelques heures après que la nommée Tahiya Mint Mheidy,sœur de l’un des conseillers du Procureur Général s’est plainte d’elles auprès du procureur de la république près du tribunal régional de Sélibaby. Interpellé à propos par le coordinateur régional de l’AMDH, le Hakem est passé sur place pour constater qu’aucune tentative autre que celle d’Ould Owa n’est remarquable aux abords de l’unique point d’eau duquel dépend tout le quartier.
Sur place, le Hakem a été édifié par Wade Al Housseinou, le délégué de l’urbanisme, l’un des signataires des procès verbaux ayant conduit à l’interdiction de toute construction sur la zone désormais déclarée d’utilité publique. Au moment où nous mettons en ligne cet article, ces femmes sont au commissariat de police de Sélibaby. En attendant de savoir ce que l’avenir nous en dira, il y a lieu de s’interroger pourquoi les textes si l’administration n’est pas prête ou peine à les appliquer ?
Amadou Bocar Ba
Source crédit : cridem.org
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