La lutte contre le racisme et l’esclavage en Mauritanie : un délit.
Le 11 novembre 2014, trois défenseurs des Droits humains, Biram Dah Abeïd, président de l’Initiative pour la Résurgence du Mouvement Abolitionniste en Mauritaanie, Brahim Bilal vice-président du même mouvement, et Djiby Sow, président de Kawtal, ont été mis aux arrêts. D'autres militants des Droits humains sont aussi détenus à la prison civile de Nouakchott, la capitale. Leur crime ? Avoir initié une caravane contre les expropriations foncières et l'esclavage foncier dans plusieurs localités du Sud mauritanien.
Le 15 janvier 2015 à Rosso, à la suite d’un procès que d’aucuns jugent politique et expéditif Biram Dah Abeïd ; le récipiendaire du prix 2013 des Nations-Unies pour les Droits humains, Ibrahim Bilal et Djiby Sow ont été condamnés 2 ans de prison, puis envoyés dans une autre juridiction et incarcérés, faisant ainsi fi de l’appel introduit par la défense de ces porte-voix des sans voix.
Conscients de l’impérieuse nécessité de porter assistance à ces militants infatigables des Droits humains, ( nous Mauritaniens, associations, organisations, partis politiques mauritaniens de la diaspora en France constitués en comité de soutien aux « détenus politiques et d'opinion » :
-appelons tous les épris de justice de tous horizons pour soutenir la cause des Droits Humains en Mauritanie,
-dénonçons les arrestations et les détentions arbitraires des défenseurs de la cause anti- esclavagiste et anti raciste en Mauritanie,
-refusons avec vigueur l'instrumentalisation de la justice à des fins bassement politiciennes,
et exigeons la libération immédiate et sans conditions des défenseurs des Droits humains en Mauritanie.
Le comité de soutien Fait à Paris le 19 février 2014
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