lundi 2 février 2015

La Caf à l'image de nos États autocratiques....!!!

Samedi 31/01/2015, un arbitre mauricien dénommé Rajindraparsad Seechurn siffle un penalty imaginaire et égalisateur au profit du pays organisateur, la Guinée Équatoriale de l'autocrate Teodoro Obiang Nguema.

La CAF, l'institution continentale qui gère le Foot sous la direction du fils de Garoua au Cameroun depuis 1987, Issa Hayatou,  est une nébuleuse hors norme. Cette CAN 2015 chez Mr Obiang Nguema a une histoire étrange pour son pays avant les "erreurs" du corps arbitral sur les penalties contre le Gabon et la Tunisie.
L'édition 2015 était prévue au départ au  Maroc, mais le royaume dit cherifien s'est désisté pour cause du virus Ebola sévissant dans certains pays qualifiés à la phase finale. La solution de rechange de Mr Hayatou a été cette Guinée Équatoriale sous le régime autocratique de Obiang Nguema, qui avait accueilli les mauritaniens pour le match éliminatoire dans des conditions déplorables.  Pire, il s'était trouvé que l'un de leurs joueurs ayant joué le match, était faussement naturalisé, et après vérification de la plainte mauritanienne, la Caf décida de la disqualifier pour le tour suivant. Cette décision paraît comme une  bonne solution pour le respect de l'éthique et des bonnes pratiques pour la sphère footballistique de notre continent.

À l'image de la gouvernance de certains nos pays, la Caf trouvait aussi que l'exemplarité et les bonnes conduites sont relatives s'il s'agit de L'Afrique et les africains, en faisant table rase de tout en quelques mois et accorde l'organisation cette compétition à la Guinée Équatoriale avec une qualification d'office à la clé. Ce petit pays riche de sa manne pétrolière, a certainement pesé lourd pour la lucrative CAF qui a joué un jeu moins franc pour oublier les règles de franchise et l'exemplarité en récompensant la fraude guinéenne. 
Comme sa très grande soeur la Fifa à l'échelle mondiale, la Caf de Hayatou est certainement très sensible au fric qui se brasse dans le milieu footballistique et les petites mains comme le corps arbitral n'hésiteraient pas elles aussi  de tirer la couverture dorée par la corruption si l'occasion se présente.
Les arbitres connaissent bien les mécanismes du milieu et si leurs dirigeants trichent ouvertement, certains parmi eux peuvent être tombés par l'argent pour un match à élimination directe dans un pays où le pouvoir manipule les petites gens par le joug de l'émotion et du divertissement. Les soupçons de corruption d'un arbitre d'un match donné viennent d'une certaine prédisposition d'un ensemble organisationnel qui coiffe tous où le sport se prostitue avec la politique par les deniers publics tout en gardant la mainmise sur les peuples.

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