La virée à Nouakchott du chanteur sénégalais et peul Baaba Maal, son parrainage par un président de cette Mauritanie de 2015, et les diverses réactions de la toilo-sphère, donnent plein d'enseignements sur ce qu'on est profondément.
Certains de nos dirigeants ont compris que pour certains africains, il suffit du chant, de la danse et bref de l'émotivité passionnelle pour que le sérieux, l'éveil, le raisonnable et l'essentiel s'evaporent et que le misérable quotidien du petit peuple humilié suit son chemin. Celui qui manoeuvre pour nier votre citoyenneté, ne peut que vous tromper par la fibre communautariste. Si Baaba Maal peut ignorer les souffrances multiformes du black en Mauritanie, ceux avec qui, il parle la même culture avaient une occasion en or de médiatiser la problématique du recensement biométrique qui traque du Noir en Mauritanie. Une déclaration de réserve concernant son parrainage par ce président mauritanien aurait eu du sens.
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