jeudi 31 juillet 2014

Le cri osé...!!!

C'est arrivé aujourd'hui, un certain 27 Avril 2012 à Nouakchott, Mr Biram Dah Abeid d'IRA par un acte courageux sans précédent dans notre république se disant islamique, brûlait des livres se disant religieux aux contenus codifiant les pratiques esclavagistes les plus obscènes. Il s'est trouvé que dans cette Mauritanie connue dans le monde musulman comme un vivier de sciences religieuses, des livres aux enseignements infamant pour l'Homme sont enseignés depuis plusieurs décennies et presque tous nos hommes de sciences religieuses ne semblent pas être gênés, en admettant même l'application de ces contenus aux réalités sociales et sociétales.

31-07-2014 02:09 - Prix 2014 Echoes of Africa à Biram

Le Calame - La Ville dePhiladelphie, dans l’État de Pennsylvanie ( est desEtats-Unis) remettra à Biram Dah Abeid, Président de l’Initiative pour la Résurgence du Mouvement Abolitionniste en Mauritanie (IRA-Mauritanie), le Prix "2014 Echoes of Africa", a révélé une source proche de l'organisation abolitionniste au Calame. Cette distinction vise à saluer le « travail, la contribution, et le leadership pour la libération de nos peuples et la fin de l’esclavage » de Biram en Mauritanie. C'est une nouvelle distinction que décroche l'ancien candidat à la présidentielle du 21 Juin dernier.La cérémonie de remise du Prix "2014 Echoes of Africa" aura lieu le Vendredi 8 Août 2014, à la Mairie de Philadelphie (Philadelphia City Hall), Broad and Market Streets, salle numéro 400, de 18 à 20 heures (heure de Philadelphie).C'est dans cette optique que IRA-Etats Unis convie tous ses militants et sympathisants à assister en masse à cette cérémonie. Aussi, Biram Dah Abeid, présentement dans la région de Washington, sera-t-il présent pour recevoir cette honorable distinction.Rappelons que le leader de IRA avait témoigné, le 24 Juillet dernier, devant la Commission des Droits de l’Homme-Tom Lantos (Tom Lantos Human Rights Commission), du congrès américain sur le thème : « Modern Day Slavery and What We Buy » et prendra part au US-Africa Leadership Summit organisé par la Maison Blanche du 4 au 8 Aout.

Crédit: Calame via cridem.org

dimanche 27 juillet 2014

Le cri osé...!!!

Le consensus entre les hommes politiques est généralement contre le peuple à court, moyen et long terme, mais celui entre les hommes d'État visionnaires est pour le peuple à long terme. L'envie populaire du moment intéresse le politicien, mais l'intérêt public de demain guide l'activisme du visionnaire. Le politicien force le destin du peuple pour construire sa propre légende alors que l'homme d'État visionnaire par son courage désintéressé doit sacrifier sa légende personnelle du moment pour assurer la grandeur de demain pour le peuple.

samedi 26 juillet 2014

25-07-2014 09:24 - Discours de Biram pour la commission du congres americain

Ira Mauritanie - Monsieur le président, Mesdames, Messieurs les membres de la commission, Honorables invités. Je suis honoré d’être l’invité de votre prestigieuse commission pour intervenir sur le thème : « Modern Day Slavery and What We Buy» qui me tient particulièrement à cœur. C’est donc avec un très grand plaisir que je prends la parole pour m’adresser à cette auguste assemblée composée d’illustres personnalités et ardents défenseurs de l’égalité et la dignité humaine. Cette session arrive à un moment crucial de l’avenir de mon pays, dans un contexte de crise économique et de déni-actif des pratiques esclavagistes et discriminatoires. Permettez moi donc de vous remercier du fonds du cœur pour cette belle opportunité que vous m’offrez pour vous tenir informé des souffrances quotidiennes des esclaves et des exclus en Mauritanie. Monsieur le président, honorables membres La population mauritanienne, composée de Bambara, de Wolofs, de Pulars, de Soninkés, d’Arabo berbère et de Hratines, vit de graves disparités et des pratiques d’un autre âge, entretenues par un système de gouvernance discriminatoire et d’exclusion.Les Hratines, principales victimes de l’esclavage, constituent prés de 50% de la population du pays. Généralement pauvres, non instruits et habitants les quartiers périphériques des grandes villes et de la zone rurale, les descendants d’esclaves et les esclaves sont corvéables à merci et exclus du système économique structuré. Selon le Rapport du Rapporteur spécial des nations unies sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée, Mutuma Ruteere « Les Haratines, …constituent le groupe ethnique le plus important en Mauritanie, sont aussi le groupe le plus marginalisé sur le plan politique et économique, dans une société qui demeure profondément stratifiée selon l’ethnie, l’ascendance, la caste et la classe. Le mot Haratine est dérivé d’un mot arabe qui signifie liberté, ce qui témoigne du fait que le reste de la société les considère comme des esclaves affranchis ». Le même rapport estime « Environ 50 % des Haratines vivent dans des conditions d’esclavage, soumis qu’ils sont à la servitude domestique, au travail forcé ou au travail sous contrainte. Ils demeurent marginalisés et sous-représentés aux postes politiques et dans la fonction publique. En 2013, seulement 5 des 95 sièges à l’Assemblée nationale étaient occupés par des Haratines et un seul sénateur sur 56 appartenait à ce groupe. De plus, seulement 2 des 13 gouverneurs régionaux et 3 des 53 préfets régionaux sont Haratines». « Les Haratines comptent pour 80 % de la population analphabète, 80 % d’entre eux n’ayant pas achevé l’école primaire, et ne représentent que 5 % des étudiants de l’enseignement supérieur. Plus de 90 % des dockers, des domestiques et des travailleurs occupant des emplois non qualifiés et mal payés sont des Haratines, tandis que seuls 2 % des fonctionnaires de haut rang et des hauts dirigeants des secteurs public et privé sont issus de ce groupe ».L’intégralité du pouvoir ainsi que tous les compartiments économiques sont contrôlés par la seule communauté arabo berbère.Monsieur le président, honorables membres De prime à bord, je tiens à évoquer la duplicité qu’utilisent l’Etat mauritanien et les groupes dominants pour narguer l’opinion internationale et se jouer des partenaires du pays. En effet, des lois modernes de lutte contre l’esclavage et la discrimination sont édictées, une feuille de route omettant délibérément l’existence du fléau a été concoctée, le pays adhère aux principaux instruments internationaux de défenses de la dignité humaine, mais parallèlement, l’Etat continue à protéger et accorder tout les privilèges à la seule communauté arabo berbère. L’Etat promeut les anciennes références, tirées de manuels d’exégèses esclavagistes; ces écrits sont explicitement producteurs d’inégalité fondée sur la race. Ils subdivisent les musulmans en maitres et esclaves, et stipulent que l’esclave est un bien pour son maitre et que ce dernier peut le vendre, le céder, le gager, le donner, etc. Le maitre dispose ainsi de la force de travail de son esclave sans rémunération et du corps des femmes esclaves même sans leur consentement et abstraction faite de leur âge ou de leur nombre. Un maitre peut ainsi user et abuser du nombre de femme esclave, à sa guise.Cette description – non exhaustive - du Code Noir, toujours en vigueur et enseigné dans bien des écoles de droit et de théologie, se trouve codifié dans les livres que nous avons symboliquement incinéré le 27 avril 2012 à Nouakchott.En Mauritanie, dans la zone de Lebyar (Zone des puits), située dans la région du Hodh El Chargui, non loin de la frontière Malienne, un maître esclavagiste peut encore aujourd’hui castrer son esclave si la beauté de ce dernier est susceptible de susciter la convoitise de femmes nobles.IRA- Mauritanie et l’association SOS-Esclaves, une des principales associations de lutte contre l’esclavage, officiellement reconnue, ne cessent d’attirer l’attention des autorités centrales et locales sur les graves sévices subis par les esclaves, mais les réponses apportées sont encore loin de nos attentes.Monsieur le président, honorables membres Pour rappel, en 2013, le pays a mis en place une agence gouvernementale de solidarité dénommé TADAMOUN. Cette agence qui était sensée soutenir les victimes de l’esclavage a été vidée de toute sa substance. Elle constitue aujourd’hui, un outil de propagande politique, totalement dirigé et contrôlé par des personnes proches des maitres et tenants du système esclavagiste. Les actions menées par cette agence, ne profitent pas aux véritables victimes. En effet, toutes les victimes d’esclavage identifiées dans les régions des Hodhs, duTrarza, de l’Assaba, du Brakna, de l’Adrar et à Nouakchott n’ont jamais bénéficié d’une quelconque aide de cette agence. Dans ces régions, les femmes ayant fui l’esclavage et installées dans les grandes agglomérations urbaines, ne bénéficient d’aucun programme d’aide du gouvernement. Elles sont très pauvres, non instruites souvent divorcées ou jamais mariées mais possèdent des enfants, issus des viols répétés des anciens maitres. Elles doivent faire face aux nombreuses charges de leurs familles. Cela les expose à une vie de débauche et à de graves atteintes aux mœurs. Les programmes initiés par cette agence sont très souvent confiés à des personnalités et hommes d’affaires arabo berbères, proches du pouvoir, qui continuent à s’enrichir au grand dam, de la masse Hratine, pauvre et asservie, principale cible de ces programmes. Les véritables acteurs de défense des droits des esclaves ne sont impliqués ni dans la conception, ni dans la gestion encore moins dans la mise en œuvre des actions de cette agence.En outre, l’Etat a accordé à cette agence la possibilité de se constituer partie civile dans les affaires d’esclavage. Cela est à l’encontre des principes de protection des victimes et ne saurait être crédible. En effet, l’Etat représenté par le parquet, voit ainsi son contrôle se poursuivre avec la désignation de l’agence comme partie civile dans les affaires d’esclavage. Pourtant, cette constitution de partie civile a souvent été demandée par la société civile intervenant sur les questions d’esclavage, mais en vain. Monsieur le président, honorables membres En décembre 2013, mon pays a annoncé la création d'une cour spéciale pour les crimes d'esclavage, mais à ce jour aucune mesure n’est prise pour connaitre sa composition, son adéquation avec la loi, la définition claire des ses prérogatives et les garanties de son indépendance. Monsieur le président, honorables membres Depuis la promulgation de la loi incriminant les pratiques d’esclavage en 2007, aucun cas porté devant les juridictions n’a connu un traitement adéquat. Le cas des frères Said et Yargue en 2011, pour lequel une condamnation a été prononcée est aujourd’hui pendant devant la Chambre pénale de la cour d’appel de Nouakchott, du fait de la libération du seul condamné, après seulement 3 mois de détention et l’annulation du jugement.En Mauritanie, les domestiques constituent une frange surexploitée et ne bénéficient d’aucune protection. En 2011, le pays a promulgué un arrêté qui réglemente le travail domestique. Cet arrêté n’a bénéficié d’aucune mesure d’application et il est resté lettre morte. Des cas de trafic d’être humains vers les pays du golf ont plusieurs fois été signalés, sans que l’Etat ne prenne des mesures de protection appropriées. Les victimes de ce trafic sont en général exploitées comme domestiques ou objet sexuel.En 2013 un érudit mauritanien, invité dans une émission de la télé Rissala enArabie saoudite a tenté de nier l’existence du phénomène d’esclavage dans le pays. Le présentateur de l’émission lui signifia alors, qu’il était en contact avec des amis ayant reçu, en cadeau des esclaves venant de la Mauritanie et travaillant comme domestiques.Notre organisation est également très préoccupée du sort de la fillette Zahra, détenue depuis plus de 17 ans aux Emirats Arabes Unis par une famille d’origine mauritanienne. Malgré les plaintes de sa mère et sa sœur, Zahra reste inaccessible et servirait de domestique et d’objet sexuel à ses maitres. Ce cas a été suffisamment documenté par notre organisation.Monsieur le président, honorables membres L’Etat mauritanien a érigé un système de sous traitance favorisant exclusivement les arabo berbères, dans les tous secteurs économiques du pays, mine, pêche, industrie, services, etc. Ce système n’attribue les agréments requis pour l’exercice d’activités dans ces secteurs, qu’aux seuls arabo berbères. Ils trouvent ainsi l’opportunité d’amasser des montants faramineux, contribuant à entretenir la domination et l’exploitation des esclaves. Les descendants d’esclaves et les afro-mauritaniens sont exploités dans ces secteurs économiques, contre de misérables salaires. Monsieur le président, honorables membres Les militants antiesclavagistes de notre organisation sont régulièrement arrêtés, torturés et jetés en prison. Aujourd’hui, Messieurs Hanana Ould MBoïrick et Boubacar Ould Yatma, purgeant une peine d’un an d’emprisonnement ferme et Cheikh Ould Vall, condamné à 6 mois, croupissent des les geôles mauritaniennes. Ces militants sont condamnés parce qu’ils s’étaient mobilisés pour défendre des femmes victimes d’une expropriation de terres dans le quartier de Dar Naim àNouakchott. Je demande solennellement, du haut de cette tribune, leur relaxe sans délai et sans condition. Je demande également que toute la lumière soit faite sur l’expropriation des terres des Hratines et des noirs mauritaniens. La justice doit identifier les responsables et les sanctionner en conséquence. Outre la pratique d’esclavage par ascendance, l’Etat mauritanien entretient un système d’exclusion et de discrimination des composantes noires afro-mauritaniennes. Malgré les nombreuses plaintes et dénonciations des exactions contre les noirs, des années 1989 - 91, aucune poursuite judicaire n’a été engagée contre les présumés responsables. La loi N° 92 (1993) a accordé l’amnistie aux membres des forces armées et de sécurité qui avaient commis des violations au cours de cette période. Les familles des victimes de ces événements sont aujourd’hui dans une situation socio économique désastreuse.Devant l’engouement de la jeunesse pour la cause que nous défendons et face aux nombreuses tentatives de diabolisation de notre action, nous avons mis sur pied un comité de paix en 2011. Les militants en prison sont tous membres de ce comité. Notre engagement pour une alternance pacifique au pouvoir et pour la prise en compte des aspirations légitimes de la communauté Hratine et des autres exclus, a favorisé notre candidature à l’élection présidentielle de juin 2014. Cette riche expérience a été une belle opportunité, pour informer et sensibiliser, l’opinion nationale et internationale sur les disparités et la souffrance des couches défavorisées de mon pays.Les moyens, économiques et médiatiques mobilisés par les tenants du pouvoir et les innombrables privations et intimidations dont nous avons fait l’objet ne nous ont pas empêchés de porter notre message dans les profondeurs du pays. L’opacité du système électoral et les nombreuses irrégularités observées ont motivé notre refus du résultat et le dépôt d’un recours au conseil constitutionnel. Ce recours, hélas n’a pas été examiné. Monsieur le président, honorables membres Les responsables de crimes d’esclavages, jouissent de la protection de l’Etat mauritanien et d’une totale impunité. Plus d’une trentaine de dossiers d’esclavage concernant en majorité des femmes et des enfants, sont aujourd’hui, pendants devant la justice du pays, sans qu’aucune condamnation ne soit prononcée. Profitant de la peur et de l’ignorance des esclaves, la justice mauritanienne, trouve toujours des subterfuges, conduisant au versement de modiques sommes d’argent, aux victimes, en guise de réparation.Monsieur le président, honorables membres Les victimes de l’esclavage et de l’injustice dans mon pays ont besoin de vous, pour contraindre le gouvernement mauritanien à renoncer à la ligne politique, économique et diplomatique du déni et de l’appauvrissement des couches vulnérables, en reconnaissant l’existence de pratiques massives et multiformes de l’esclavage contre les Hratins.Ils ont besoins de vous pour convaincre la Mauritanie à rompre avec la duplicité et à mettre en pratique ses lois nationales et les engagements internationaux qu’elle a souverainement adoptés.Ils ont besoin de vous pour que les financements de l’agence de solidarité TADAMOUN, qui constituent aujourd’hui une source de richesse pour un groupe d’affairistes arabo berbères, profitent aux véritables victimes de l’esclavage et de l’exclusion.Nous avons besoin de vous pour aider à abroger l’enseignement et la publicité de l’esclavage et autres formes d’inégalités contenus dans les livres et codes multiséculaires que seul notre pays entoure encore d’immunité et d’inviolabilité. Pour finir, je tiens à rendre hommage à toutes les militantes et tous les militants de l’IRA et de SOS-Esclaves, à mes amis et à ma famille pour leurs sacrifices et leur fidélité, à la cause que nous portons.Vive la Mauritanie réconciliée.
Je vous remercie pour votre aimable attention.

Source:cridem.org

mercredi 23 juillet 2014

23-07-2014 13:51 - Guidimakha : Le village de Tachott Berane sous les eaux

Temps Forts - Les inondations se suivent et se ressemblent, semant et destruction désolation après leur passage. Cette saison n’est pas en reste. Alors que M’Bout (Gorgol) est encore sous les eaux et que la société civile se mobilisent pour venir en aide à sa population sinistrée, c’est au tour deTachott Mberane (à 35km de Selibaby) de connaitre une situation difficile à cause des fortes pluies.Les fortes précipitations enregistrées les 9 et 17 juillet, ont été à l’origine d’importants dégâts, avec sept maisons détruites. De l’avis des populations, L’origine du débordement des eaux serait due à la nouvelle route reliant Kaédi à Seylibaby. Cet axe est construit sur des lieux de passage des eaux de pluie. Ce qui nécessitait des ponts pour permettre à l’eau de s’écouler. Les populations de Tachott payent aujourd’hui, le prix de cet oubli ou négligence.Adama Kamara étudiant en développement durable à l’université de Versailles en France et ressortissant de la région de ce village à été témoin de ces inondations.Pour lui, « la route est mal faite. Le goudron est très élevé par rapport au niveau du village. En plus, il n’y a pas de canalisations pour permettre à l’eau de passer. Ce qui fait que le village est devenu un déversoir ».

Aissata N’diaye

Source: cridem.org

lundi 21 juillet 2014

21-07-2014 11:54 - Biram Invité du Congrès américain

Le Calame - Le Président de IRA Mauritanie, Biram Dah Abeid sera à Washington DC la semaine prochaine sur invitation du Congrès américain, a-t-on appris auprès de l'organisation abolitionniste. Il témoignera devant laCommission des Droits de l’Homme-Tom Lantos(Tom Lantos Human Rights Commission) sur le thème : « Modern Day Slavery and What We Buy ». Cet évènement sera tenu le 24 Juillet 2014.En plus de ce passage au Congrès, le Président Biram Dah Abeid est aussi invité à prendre part au US-Africa Leadership Summit organisé par la Maison Blanche du 4 au 8 Aout.Biram Dah Abeid profitera de ce séjour pour rencontrer la diaspora mauritanienne et ses nombreux soutiens en Amérique du Nord pour les remercier de leur soutien lors de la campagne présidentielle passée et pour saluer leur engagement sans faille pour le triomphe de la Justice en Mauritanie.

Source:cridem.org

dimanche 20 juillet 2014

Un cri osé...!!!

Le dernier empire dit musulman qui comptait, fut l'empire ottoman (turc) et des mouvements arabo-nationalistes en collusion avec les forces colonialistes occidentales avaient participé grandement à sa dislocation à l'aube du 20 ème siècle et tout le monde arabo-musulman paye amèrement les conséquences de cette belle bêtise... le nationalisme a tué la Oummah et depuis longtemps... Les nationalistes arabes vivaient le règne ottoman comme une déchéance absolue et en échange une autre domination plus sournoise et humiliante est en place depuis bientôt un siècle et ça s'accentue davantage..!!! Un exemple: plus de 80 millions d'egyptiens se font dirigés par procuration et surtout dans l'incapacité honteuse de secourir et d'assister dignement leurs frères arabes et de confession humiliés dans la bande de Gaza.  #victimesdeNousmemes

vendredi 18 juillet 2014

Un cri osé...!!!

Quelque chose n'allait pas et ne va pas toujours quelque part....dans ce monde arabo-musulman d'hier comme d'aujourd'hui; nous avions le Livre (Le Coran) et l'avons toujours, nous avions été colonisés et exploités par le passé et nous sommes exploitables et colonisables de nos jours dans bien des domaines. N'est- il pas nécessaire et urgent que nos "savants érudits" revoient la compréhension des textes pour une réforme spirituelle et politique...??? Ne pas confondre la patience avec sagesse et la soumission par mesquinerie. Certes, par le tribalisme, le nationalisme et le racisme, nous sommes devenus des "cendres" qui n'ont besoin que d'un coup de vent pour disparaître. #victimesdeNousMêmes.

17-07-2014 21:18 - Nouvel ambassadeur de Mauritanie a atteri enfin à Paris

Oumar Diallo - De sources sûres le nouvelambassadeur de Mauritanie à Paris, Mr Wagne en remplacement du bouillant Brahim Khlila atterri ce 17 juillet 2014 à Paris après avoir été utilisé par le général Mohamed Ould Abdel Aziz pour tout le temps de sa campagne électoral, pendant que les Mauritaniens de l'Europe depuis le 23 Novembre 2014 n'ont pas bénéficiè d'un seul recensement dans les locaux de l'ambassade. Il était temps pour les Mauritaniens de France d'entendre que celui qui est désigné pour résoudre de nombreux problèmes soit là, mais croisons les doigts et sera t-il à la hauteur de la tache que l'on lui a confié ?
Est -il venu avec de bonnes résolutions ? va t-il entendre les Mauritaniens de l'Europe?
Est -il venu en ayant dans sa valise des solutions aux nombreuses doléances que le général en personne a entendu lors de ses passages à Paris. Quoi qu'il en soit à entendre les tenants des manifestations et des sit-in hebdomadaire dans Paris, leurs revendications sur la carte de séjour et la question de la double nationalité ne seront pas négociables et ils entendent à le faire connaitre à Mr Wagne Abdoulaye nouvel ambassadeur de Mauritanie à Paris à son mentor ,le général Mohamed ould Abdel Aziz auteur du putsch du 06 Aout 2008.
A peine qu 'il partait déposer ses bagages dans sa résidence ce jeudi 17 juillet aux environs de 16 heures , les manifestants de ce jeudi 17 juillet 2014 ont déposé une déclaration à l'ambassade de Mauritanie à Paris ,une déclaration qui dénonçait les conditions d'enrôlement discriminatoire et raciste.Les prochains jours nous édifieront si le général Abdel Aziz a donné de bonnes consignes ou si c'est la continuité du travail honteux et inhumain de l'ex ambassadeur Brahim Khlil qui perdureront empêchant des milliers de Mauritaniens en exil de recouvrer leurs droits en Europe et en Mauritanie ,en entravant le bien être social économique et culturel de notre cher pays à travers ces mesures idiotes et non sensées.Si rien n'est fait pour régler ces dossiers, attendons nous à d'autres attroupements musclés autour de notre ambassade à Paris devenue la risée du monde diplomatique dans le 16 éme Arrondissement .Comme disent les Anglais Wait and see mais il n'y a de solution que de régler ces problèmes de papiers de ces nationaux et de ces binationaux, métis ou pas métis qui souffrent de mépris de la part de nos autorités consulaires.

Oumar Diallo

Source:cridem.org

mercredi 16 juillet 2014

Citation...!!!

Cheikh Madiakho Tandjigora disait au cours d'une séance de tafsir sur la réception du message coranique chez les soninké : 《 si le message divin a toujours moins d'impact profond sur le "vivre social et societal" c'est parce qu'il atteint plus nos oreilles mais moins nos âmes》
La morale: le message coranique bien compris, réforme et bonifie les âmes afin de soigner le vivre communautaire et ce même message écouté et incompris n'aura aucune influence sur les âmes.
Le message coranique n'importe que s'il enrichit l'intellect et assainit l'âme à la fois.

lundi 7 juillet 2014

07-07-2014 14:30 - Mauritanie 2014 : des élections présidentielles si discrètes...

Libération / Africa4 - Fin juin 2014, les élections présidentielles se sont tenues en Mauritanie. Le général Mohamed Ould abdel Aziz, parvenu au pouvoir par un coup d’État, en 2008, puis élu en 2009, était candidat à sa propre réélection. Il a remporté une large victoire avec 81,89 % des voix. Toutefois, l'opposition avait appelé au boycott et le taux de participation a été limité à 54 % (contre 64 % en 2009). Retour sur la société politique mauritanienne à la lumière de ce scrutin. Questions à Cheikhna Wagué, docteur en histoire de l’université Paris-I Panthéon Sorbonne, chercheur affilié à l’Institut des mondes africains (IMAF) et auteur de plusieurs travaux sur les migrations ouest africaines et sur les minorités nationales.

Pourquoi la Mauritanie a-t-elle adopté en 1960, à l’indépendance, le titre officiel de «République islamique de Mauritanie»?
Quelle place occupe la religion dans l’Etat et dans la société ?

L’Islam est le dénominateur commun à tous les Mauritaniens sans distinction. Qu’ils soient Soninkés, Arabo-berbères, Haratines, Peuls, Wolofs ou Bambara, ils sont tous musulmans. C’est l’un des rares pays de l’Afrique de l’Ouest dont toute la population est musulmane. Contrairement à ses voisins comme les Mali, le Sénégal, le Maroc, l’Algérie… où l’on trouve des gens de plusieurs confessions religieuses, la Mauritanie, a une population homogène d’un point de vue religieux, même s'il existe des différence dans les rites selon qu’on appartient à telle ou telle autre confrérie. L’adhésion de tous les Mauritaniens à l’Islam explique le choix à l’indépendance en 1960 le titre officiel de : «République islamique de Mauritanie». Tous les Mauritaniens, qu’ils soient arabo-berbères ou noirs, semblent s’accommoder de ce titre. C’est dire que ce choix tient compte de ce qui lie tous les mauritaniens : l’Islam.

Quelles sont les principales évolutions de la vie politique mauritanienne depuis les élections de 2007 ?

Les évolutions sont mitigées. En 2007 des élections démocratiques venaient d’avoir lieu et avaient porté à la tête du pays Sidi Ould Abdallah. Elles étaient les premières élections qui semblaient se dérouler dans les règles de l’art. En tout cas, elles ne semblaient pas faire l’objet des contestations particulières comparativement aux autres élections que la Mauritanie a connues depuis 1992.Sidi Ould Abdallah, le vainqueur de cette élection, avait commencé à mettre en place des actes forts pour l’unité nationale : la question des réfugiés, la révision en profondeur de l’éducation nationale, l’économie, etc. Malheureusement, il n’aura pas l’occasion de finir son mandat ; il a été renversé le 6 août 2008 à la suite d’un coup d’État militaire mené par le général Mohamed Ould Abdel Aziz. Depuis cette date, la Mauritanie est dirigée de nouveau par un militaire. Il est important de souligner que le général Mohamed Ould Abdel Aziz faisait partie des proches collaborateurs de l’ancien président Maouya Ould Sidi Ahmed Taya et est également un des meneurs du coup d’État qui l’a renversé en 2005. Ould Abdel Aziz est donc au pouvoir depuis 2008 à la faveur d’un coup d’État militaire et d’élections contestées. Il a engagé des reformes telles que l’organisation du retour des réfugiés, le règlement du passif humanitaire, mais les résultats sont toujours mitigés, voire contestés. La récente marche des réfugiés de retour depuis la vallée (Boghé), abandonnés à leur propre sort, en dit long sur le fait qu’en ce qui concerne les dossiers de la cohabitation nationale, des réfugiés, des victimes civiles des événements 1989, ses multiples engagements ne sont pas encore aboutis à des résultats escomptés, tant les contestations sont nombreuses aussi bien à l’intérieur qu’en dehors du pays.

Dans quel climat les élections de juin 2014 se sont-elles déroulées ?

Dans un climat politique, social, économique et religieux tendu. Sur le plan politique, nombreux sont les partis politiques qui ont boycotté ces élections, en estimant que toutes les conditions n'ont pas été réunies pour des élections libres, transparentes et démocratiques. Pour eux les résultats étaient connus d’avance, au regard des moyens de l’Etat mobilisés pour et par le seul candidat qu’est Ould Abdel Aziz.D’un point de vue social, la crise a atteint son summum, car la lancinante question de l’esclavage est toujours sur le tapis, ce qui a d’ailleurs conduit, entre autres, à des événements inhabituels dans ce pays musulman. Une partie d’un livre de la jurisprudence malékite a ainsi été brûlé publiquement, qu’un jeune forgeron affirme que l’Islam est une religion discriminante. Ces deux exemples parmi tant d’autres montrent que la société mauritanienne traverse une crise sociale doublée d’une crise religieuse sans précédent. Même la lecture que l’on a de l’Islam ne fait plus l’unanimité et du coup cela conduit à des situations peu habituelles dans ce pays. La pression djihadiste et la crise au Mali ne sont pas de nature à apaiser ces tensions sociales et religieuses. Même si Aziz a réussi, pour le moment, à éviter à la Mauritanie ce qui est arrivé au Mali.À cette série de crises sociales que connaît actuellement la Mauritanie, il faut verser un autre dossier non moins litigieux. Il s’agit de la question du recensement, que l’on appelle «enrôlement» dans le jargon national. En effet, dans le cadre de la sécurisation de l’état civil mauritanien et de la lutte contre le terrorisme, l’État mauritanien, soutenu par l’Union Européenne, a décidé depuis 2012 de recenser toute sa population.À ce titre, il a invalidé tous les autres documents d’état civil (passeport, carte d’identité nationale, etc.) qui ne s'appuient pas sur le recensement en cours. Du coup, nombreux sont les Mauritaniens qui sont devenus des apatrides dans leur propre pays ou clandestins dans d’autres pays comme la France.Les Noirs mauritaniens de culture et de langue non arabes (Peuls, Soninkés, Wolofs, Bambaras), se sentant visés par ces mesures discriminatoires et soutenus par des organismes de droit de l’Homme, se sont constitués en groupes pour contester ce recensement. Le mouvement «Touche pas à ma nationalité» notamment se bat sur le terrain. Dans le cadre de la diaspora, les manifestations sont récurrentes devant les consulats et les ambassades de Mauritanie. Les élections se sont donc déroulées alors que des Mauritaniens se retrouvent privés de leur droit de vote. Au total, tout semble indiquer qu’il s’agit là d’un calcul politique et d’une volonté manifeste de diminuer le nombre des noirs mauritaniens, quand on sait qu’ils constituent la première force démographique de la Mauritanie.Sur le plan économique, la crise n’est pas non plus absente. Aziz, arrivé au pouvoir, s’était autoproclamé le président des pauvres. Mais la réalité du terrain montre que la pauvreté ne fait que s’accentuer avec le chômage des jeunes et la montée des prix des denrées de première nécessité. À tout cela s’ajoute l’expropriation des terres des populations de la vallée pour être vendues ou louées à des consortiums des pays arabes. Les contestations sont légion depuis quelques années à cause de cette nouvelle méthode d’appauvrissement des populations rurales.En résumé, les récentes élections se sont déroulées dans une crise politique, économique, sociale et religieuse sans précédent en Mauritanie. Aziz a encore cinq ans pour consolider l’unité nationale, et régler la question de la cohabitation. La pression nationale et internationale qui s’exerce sur lui est énorme.

Par Jean-Pierre Bat et Vincent Hiribarren

Source: cridem.org