dimanche 30 novembre 2014

Un cri osé à mon terroir Dafort..!!!

À tous les daforonkos de près comme de loin:

Aux lettrés et instruits particulièrement:

Le drame rwandais de 1994 avait été l'une des conséquences d'un état d'affrontement continu et d'une haine sousjacente entre Tutsis et Utus à travers l'histoire sur des références obsolètes. Les têtes dites pensantes de chaque camp tiraient leurs partisans à petit pas vers l'irréversible d'un jour connu, par une conscience politicienne à très bas niveau.
Et nous aujourd'hui, nos petites manoeuvres de tous genres allant dans le sens de l'affrontement (Hayane contre Hokolou) et du Tous contre Tous, n'augurent rien de bon à court et long terme. Revoyons nos copies chers parents en religion et en humanité.
Quand on allume un feu et qu'on y jette chaque instant de la paille,  les flammes prendront de l'ampleur. Les problèmes sont connus et les moyens de solutions existent par des débats sans tabous par la Vérité,  la Dignité et la Hauteur.

Avertisseur avant d'être témoin d'un jour.

samedi 29 novembre 2014

Un cri osé...!!!

La pire pauvreté est celle par laquelle l'homme se fait contrôler son cerveau par autrui...!!! Faites gaffe aux égards louches qui peuvent inhiber l'essentiel en vous.

DÉCLARATION: PENDUS AU NOM DE LA HAINE ET DE LA DISCRIMINATION RACIALES EN MAURITANIE

Déclaration: Pendus au nom de la haine  et de la discrimination raciales en Mauritanie
Le gouvernement ethno fasciste, chauvin et esclavagiste de la Mauritanie s’apprête à fêter avec fastes et au mépris de ses populations noires l'anniversaire de « l’indépendance » de notre pays. Un anniversaire entaché depuis cette funeste nuit de 27 au 28 novembre 1990 d'odieux crimes racistes
Dans la nuit du 27 au 28 novembre 1990 à Inal, l’Etat mauritanien a pendu 28 de ses fils parce que Noirs et non arabes pour fêter le 30° anniversaire de l'Indépendance de la Mauritanie. Le Gouvernement de Maouiya Ould Sid’Ahmed TAYA avait comme macabre ambition de rendre à la Mauritanie « son exclusivité raciale et sa personnalité culturelle arabes ». Un projet auquel ont adhéré et adhèrent encore un nombre important de dignitaires militaires et civiles arabo-berbères.

Pour nous noirs et non arabes, plus particulièrement ceux et celles qui ont perdu des êtres chers en ce jour macabre, le 28 Novembre ne peut plus être pour nous un optimisme de vivre ensemble et un maillon de dignité, de la liberté, mais un Jour de douleur et de grande souffrance, un Jour de larmes, un Jour de deuil, de tristesse.

Nous Associations, organisations et partis politiques mauritaniens représentés dans la diaspora, par devoir de mémoire et exigence morale, demandons solennellement à toutes celles et à tous ceux qui croient encore en une Mauritanie éternelle fondée dans la justice et l’égalité, à toutes celles et à tous ceux qui croient scrupuleusement au respect des droits humains :

- de faire désormais de la journée du 28 novembre, un jour de deuil à la mémoire des victimes du racisme et du chauvinisme d'Etat mauritanien. Que ce jour soit pour nous un jour de Grande Communion avec toutes les victimes de la barbarie raciste anti-noir exprimée par le Système fasciste et esclavagiste mauritanien.

- à l'Union africaine et à la Commission des Droits de humains des Nations Unies d'exiger des  autorités mauritaniennes la restitution des dépouilles des pendus du 28 novembre 1990 à leurs familles respectives pour que celles-ci puissent procéder à leurs enterrements selon nos traditions et faire enfin le deuil de leurs défunts membres.
- à l'Union Africaine et à la Commission des Droits de humains des Nations Unies d'exiger l'arrestation et le jugement des auteurs et des commanditaires de cette barbarie raciste qui continuent de vivre impunément en Mauritanie.

- de créer un « Comité pour la journée des Martyrs Négro-mauritaniens » (C.J.M.N.M.) qui commencera dés à présent à réunir des fonds destinés à la construction d'un « Mémorial des pendus du 28 novembre 1990 » dans un lieu symbolique après la libération de la Mauritanie du Système chauvin et raciste.

Nous disons haut et fort que :
Non à l’impunité
Non au racisme d’état
Pas de pardon sans coupable
Demandons que les tortionnaires soient arrêtés et jugés pour que justice soit rendue.

Les signataires :

AFMAF, APP, ARMEPES, CAMME, FLAM, FPC (ex-FLAM), IRA-France, MAP, OCVIDH, ODH, OTMF, PLEJ, TAWASSOUL

Paris, le 28 novembre 2014

Source : boolumbal boolumbal

Mauritanie: le président annonce une hausse des salaires des fonctionnaires.

Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a annoncé une hausse de 30 et 50% des salaires des fonctionnaires, une mesure applicable à partir de janvier, a-t-on appris vendredi de source officielle.« Nous avons décidé une augmentation considérable des salaires », a déclaré le président Aziz, dans un discours publié vendredi à l’occasion du 54e anniversaire de l’indépendance.Ces augmentations sont de « 50% du salaire de base pour les travailleurs qui perçoivent des sommes inférieures ou égales à 100.000 ouguiyas (250 euros) et de 30% du salaire de base pour ceux dont les salaires dépassent les 100.000 ouguiyas », a dit M. Aziz.Appliquées « à partir du mois de janvier », elles « sont le reflet de l’amélioration continuelle de notre situation économique et de notre volonté sincère de permettre à tous les Mauritaniens de tirer profit de cet essor économique », a-t-il expliqué.Le président Aziz, élu une première fois en 2009 et réélu en juin pour un nouveau mandat de cinq ans, a indiqué que son premier quinquennat avait été axé sur le renforcement des capacités de son armée « pour défendre nos frontières et garantir la sécurité de nos citoyens » face aux groupes jihadistes.« Il n’y a plus de place parmi nous aujourd’hui pour les adeptes de l’extrémisme sous toutes ses formes, ni pour ceux qui distillent les messages de haine », a-t-il dit.Le dirigeant mauritanien a promis de consacrer son deuxième quinquennat « aux secteurs vitaux comme la santé, l’enseignement et les infrastructures ».
AFP

Alain Serge
oeildafrique.com

28-11-2014 21:00 - Rassemblement Nationale Pour la Réforme et le Développement (Tawassoul): Communiqué

Tawassoul - Le Comité exécutif duRassemblement National pour la Réforme et le Développement s’est réuni le mardi 25/11/2014. Les discussions du Comité ont tourné autour diverses questions, notamment la situation actuelle du pays qui se caractérise par une vague de crises et de tensions.

Il a mis l’accent sur la nécessité de préserver l’unité de cette nation, de sa population de ses différentes composantes, unies par la fraternité islamique, la justice, l’égalité et la citoyenneté.

Ainsi :

1) Il exprime son inquiétude par rapport à la crise lié à la démolition du marché de la capitale surtout que les autorités comme d’habitude n’ont pas pris toutes les mesures nécessaires pour gérer convenablement cette crise. Sans nous ingérer dans des questions techniques qui sont du ressort des spécialistes, nous insistons sur le fait que la résolution de ce problème doit prendre comme priorité la préservation des intérêts des citoyens propriétaires du marché et des citoyens propriétaires des biens. Cela doit être fait avant et après la démolition.

2) il rappelle que le style d’improvisation adopté comme comportement par les autorités actuelles et qui est dépourvu de toute base juridique et de toute clarté de vision politique ne convient nullement à un Etat qui se respecte. L’exemple le frappant de cette imprévision est sans nul doute la décision prise par les autorités de répartir la capitale Nouakchott en trois Wilayas et cela, sans expliquer les motifs ni se soucier des conséquences qui pourront découler de cette décision au plan Juridique, sociale, électorale et au plan des services de base. 

3) Il réitère son soutien pour les travailleurs venus de Zouerate et à qui on a interdit d’accéder à la capitale et confirme que ce comportement rétrograde qui est à l’origine de nombreuses de souffrances de ses citoyens mérite la condamnation d’une part et le soutien des victimes d’autres parts.

4) Il condamne ce dont a été victime les jeunes appelés « je suis scientifique » qui ne faisaient qu’exprimer de manière pacifique et civilisée leurs souffrances. Au lieu de régler leur problème vu que le pays a besoin d’eux d’une part et qu’ils le méritent d’autres parts, ils ont eu droit à des menaces et à des répressions.

5) Il félicite le peuple mauritanien à l’occasion de la fête nationale de l’indépendance et demande à Allah de protéger la Mauritanie ainsi que son peuple et son unité.

Le Comité Exécutif 

27/11/2014

Source : cridem.org 

vendredi 28 novembre 2014

Le mauritanien est complexe dans une Mauritanie très complexe...!!!

Dans cette Mauritanie qui fête ses 54 ans d'indépendance, il y a bientôt un demi siècle, des hommes avaient été pendus par un certain régime étatique aux affaires, et les présumés responsables sont connus presque de tous, et continuent d'écrire l'histoire du pays aujourd'hui. Si toutes les victimes de cette bêtise irréversible sont noires, on se doit honnêtement d'admettre que les bourreaux actifs et passifs n'étaient/sont pas que des arabo-berbères. La justice perdra continuellement, si tous les lâches et complices et leurs officines d'antan deviennent subitement des accusateurs obscurs dont le sérieux est à prouver depuis des nombreuses années.
Il n'y avait pas que le méchant blanc qui tuait en cachette du noir victime par essence. L'histoire nous édifiera sur les positions d'aujourd'hui de ceux qui, dans les communautés negro-mauritaniennes, voient l'activisme de Biram DahAbeid et son mouvement IRA comme extrémistes menaçant l'ordre social mauritanien. #VeritéFaitJusticeRIM28

jeudi 27 novembre 2014

Monsieur le président, dites la....s'il vous plaît...!!!

À l'occasion du cinquante quatrième anniversaire de l'indépendance de notre chère Mauritanie, j'ose adresser ces quelques mots à notre président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz.

Monsieur le président, je m'imagine votre plume ce jeudi 27 novembre 2014 pour rédiger votre discours à la Nation prévu le 28 novembre 2014 à 20H GMT à la télévision nationale:

" chères compatriotes  et chers compatriotes, Salam aleykoum warahamtoullAhi wabarkatahou..!!!
Notre pays sous cette forme a 54 ans ce jour,  et je me permets de vous dire que  je suis à la tête d'un État fonctionnant sur un seul levier régalien qui est l'armée. Cette dernière concentre tous les vrais  pouvoirs depuis un certain juillet 1978, et contrôle la vie politique du pays avant et après l'avènement du relatif exercice démocratique aux débuts des années 90. C'est elle qui gère directement ou indirectement le secteur économique du pays et instaure un clientèlisme politique gardant sous contrôle les hommes politiques civils de toutes les communautés qui comptent dans le pays. Aujourd'hui ce système politico-militariste s'est imposé comme une norme de fonctionnement de notre État . Et je constate qu'il s'exerce en créant des injustices multidimensionnelles au petit peuple qui subit Tout et ayant toujours tort face aux puissants qui s'incarnent injustement à l'Etat lui même  aux divers segments de notre administration publique.
En effet, soucieux de cet état de fait qui a trop longtemps duré et torpille toutes les bonnes volontés isolées par les forces obscures multiformes , je décide de lancer dans un délai de 3 mois des états généraux inclusifs à l'échelle nationale sur la place de l'armée dans la vie politique, l'exercice de la politique, la citoyenneté et l'État, l'influence des pouvoirs tribalo-communautaro-religieux, les libertés individuelles et collectives, l'équité et la justice à toutes les échelles sur nos biens communs matériels et immatériels,  l'administration et le peuple,  les médias publics et privés, revoir nos institutions à l'image des équilibres sociaux et culturels du peuple et sur tout autre domaine ou sujet afin de fonder une nation moderne et prospère.
Je prendrais des dispositions dans un bref délai pour créer des compagnies de citoyens composées d'hommes et de femmes qui prêteront serment devant Dieu et le peuple afin  sillonner tout le pays et auprès de  toutes les couches sociales afin de recueillir directement  toutes leurs doléances et ce qu'elles vivent d'anormal et d'injuste à l'échelle locale, départementale, régionale et nationale.
Chers compatriotes, un nouveau départ pour l'instauration d'un État-Nation des droits et des devoirs à toutes les échelles, s'ouvre à nous et je compte sur chacune et chacun d'entre vous à son niveau et quand à moi je m'engage devant Dieu le Tout Puissant et vous d'interrompre mon mandat électif après ces concertations sur la Nation, et d'appeler à une nouvelle élection présidentielle sans ma candidature.

Qu'Allah Protège la Mauritanie et le peuple mauritanien et qu'Il nous Donne la lucidité nécessaire pour réaliser cette entreprise ambitieuse.

Wassalam"

mardi 25 novembre 2014

Un cri osé..!!!

La déresponsabilisation par l'indifférence et le silence suspect des dits instruits face aux injustices qui se font ici et là,  participe grandement aux mécanismes menant aux affrontements douloureux au sein des sociétés et des nations.
Intéressons nous au cas rwandais avant avril 1994, les vrais coupables étaient certainement les faux silencieux.#criosé

lundi 24 novembre 2014

24-11-2014 16:33 - IRA-Mauritanie : Communiqué de presse IRA-Mauritanie : Communiqué de presse


IRA-Mauritanie - Des responsables du Bureau du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU à Nouakchott (Mauritanie) auteurs de fraude et de tripatouillage audio, contre un détenu. Le 16 novembre 2014, l’Officier aux Droits de l’Homme Madame Mehret Berhane et le Chargé de mission Me Cheikh Abdallahi Ould Ahmed Babou ont rencontré le Président Biram Dah Abeid en détention à la prison civile de Rosso.

La mission, menée pour le compte du Bureau du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH) de l’ONU à Nouakchott (Mauritanie), est venue s’enquérir des conditions de séjour carcéral de prisonniers politiques, écroués à Rosso depuis le mardi 11 novembre 2014.

A l’issue de la rencontre, les visiteurs ont pris congé, avec la promesse de continuer à suivre le dossier et rendre compte, régulièrement, à leur hiérarchie.

Quelle fut la surprise du public, quand une chaine de télévision locale annonça, dans son journal du même soir, « les bonnes conditions de détention des prisonniers d’IRA – Mauritanie à Rosso » ; pour preuve, suivit la diffusion d’une bande audio, de durée étonnement courte, où le Président d’IRA – Mauritanie évoquait un traitement décent. L’information a été reprise par d’autres média.

Il convient, ici, d’éclairer l’opinion, par la présente mise au point, face à une supercherie médiatique dont le caractère délictuel implique, de facto, des responsables du Bureau du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme des Nations Unies à Nouakchott (Mauritanie).

- En effet, entre autres interrogations, les visiteurs avaient demandé, au Président Biram Dah Abeid de parler de la situation de ses camarades et lui, depuis leur arrestation. En réponse, il expliqua qu’au niveau de la Compagnie de gendarmerie où il endurait la privation de liberté en compagnie de trois autres camarades, il notait un comportement correct, sans atteinte à leur dignité.

Ensuite, il se lançait dans un exposé sévère des mauvais traitements à la prison de Rosso qu’il assimilait à la torture. Dans un entretien du 20 novembre, avec le journal en ligne Almushahid, Birame détaille l’exiguïté des lieux, l’insomnie, la station debout durant des heures.

Il y explicite, également, les menaces d’homicide proférées, contre lui, par le Directeur général de la sûreté de l’Etat, présumé tortionnaire récidiviste, depuis les purges ethniques dans l’armée, en 1990-1991 ; cliquer ici :

- Sur la télévision Alwataniya l’on se contentera de diffuser seulement la première partie du propos, concluant ainsi que Biram est largement satisfait de son sort.

Il est fréquent que des fonctionnaires internationaux se fassent ainsi récupérer et instrumentaliser, souvent en toute conscience, par les autorités mauritaniennes ; celles-ci, depuis les années de la dictature du Colonel Ould Taya, ont acquis, sur les étrangers en mission, une expertise certaine, dans le maniement de la pression, du chantage et du retournement, par le biais du cadeau brut, de la faveur et de l’abus de faiblesse.

- En plus de l’acte d’enregistrement secret, la manipulation de la bande audio à des fins de tromperie de l’opinion constitue un délit dont les premiers responsables sont Madame Mehret et Me Cheikh Abdallahi Ould Ahmed Babou, tous deux au service du Bureau du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU en Mauritanie.

Ils ont agi en toute délibération, c’est à dire sans ignorer le substrat de la lutte qui oppose IRA aux segments conservateurs de la société et de l’Etat, dont découlent des risques de dérapage sur l’intégrité des activistes anti-esclavagistes et laïcs.

- Les deux auteurs ont enregistré leur discussion avec Biram à son insu ; ils ont manipulé ou fait manipuler la bande audio ; deux niveaux de forfaiture d’une telle gravité, dans le contexte très tendu où Biram et ses compagnons croupissent en cellule pour leur engagement pacifique contre le racisme, le fanatisme jihadiste, la servitude agraire et la spoliation du paysannat appellent une explication de la part du Haut Commissariat des Droits de l’Homme de l’ONU.

Au nom de l’engagement universaliste qui nous inspire et fonde la légitimité du HCDH, pour les prisonniers et leurs famille, voire la crédibilité même des agences et organismes de l’ONU, nous attendons ce moment de vérité.

Nouakchott, le 24 novembre 2014
La Commission de communication

Source crédit : cridem.org

22-11-2014 09:12 - Appel à la mobilisation de tous les mauritaniens à Paris

OCVIDH - Les organisations Mauritaniennes de défense des droits de l'homme, mouvements politiques et partis politiques appellent à la mobilisation générale de l'ensemble de la diaspora Mauritanienne en France, aux amis et sympathisants pour une grande manifestation populaire le samedi 29 novembre 2014 de 13h à 18h entre le parvis des Droits de l'Homme au Trocadero et l'ambassade de Mauritanie à Paris.Cette manifestation a pour but de dénoncer vigoureusement à la date anniversaire macabre des tueries extrajudiciaires de 1990 et 1991 de plusieurs centaines de militaires Négro-Mauritaniens dans les casernes militaires en Mauritanie et la culture d'une impunité insupportable installée depuis vingt quatre ans par les pouvoirs successifs pendant que les victimes réclament au quotidien justice et réparation.A tous les Mauritaniens et amis , venons nombreux le samedi 29 novembre 2014 ,lieu du rassemblement à 13h au Trocadero.Métro Trocadero ligne 6 ou 9.Merci de relayer l'information à tous les Mauritaniens et notre union sacrée serait un atout pour la réussite de cette grande manifestation. Les organisations Mauritaniennes de défense de Droits de l'homme , partis et mouvements politiques en France. 

Source: Ocvidh via cridem.org

dimanche 23 novembre 2014

Un cri osé...!!!

La difficulté pour l'homme révolutionnaire qui ose mettre à l'épreuve de la Justice et de l'Égalité tous les pans de la société, s'accroît quand le peuple dit opprimé, lésé et humilié se plaît à se subdiviser en mini peuple, sous peuple, demi peuple et en non peuple structurant son coeur/corp social. Le changement ne se chante pas mais il se vit ou Rien.

vendredi 21 novembre 2014

Liberté pour les détenus de Rosso...!!!

Cela fait dix jours que le leader abolitionniste Biram et d'autres militants engagés du terrain sont aux arrêts par les autorités mauritaniennes à Rosso. Ils avaient été arrêtés à la suite une caravane contre l'expropriation des terres dans la vallée par un mécanisme s'apparentant à un esclavage foncier de la part d'investisseurs voraces avec une certaine complicité étatique. Initiée par un panel d'organisations dont IRA-Mauritanie, cette caravane dénonce un état de fait sur le foncier dans cette zone où les faibles se font dépouiller par des nantis bien introduits auprès du pouvoir central. Nous demandons la libération sans conditions de tous les détenus. Ces militants courageux du terrain ont tout notre soutien de près comme de loin. Nous demandons aux autorités de s'intéresser à la problématique foncière sur le plan national en appliquant la réglementation en vigueur en la matière. Un État qui ne porte pas secours aux faibles en son sein, est un non-État "outil" pour les forts qui s'entretiennent dans l'injustice et le non droit qui sont appelés à disparaître à terme.
#FreeBiramEtCamarades

mardi 18 novembre 2014

18-11-2014 06:00 - Balla Touré: "L’esclavage foncier touche généralement les Harratines"

Alakhbar - Dans cette brève interview à Alakhbar, Balla Touré, chargé des relations extérieures au sein d’IRA, explique ce que le mouvement anti-esclavagiste appelle « l’esclavage foncier » dont « les victimes, estime-t-il, sont généralement des Harratines (descendants d’esclaves) ».

Alakhbar : Que veut dire l’ « esclavages foncier », selon IRA ?

Balla Touré: L’esclavage foncier, c'est cette situation qui fait que dans la vallée du fleuve Sénégal, précisément dans l’arrondissement de Lexeïba, vous avez une ou deux familles qui ont droit sur toutes les terres. Et ce sont généralement des Harratines qui sont victimes de cette forme d’injustice.

Alakhbar : La caravane contre « l’esclavage foncier » dénonçait aussi « l’expropriation de terres ». Existe-t-il de preuves ?

Balla Touré: Dans les villages de Diatar et de Donaye, par exemple, les terres ont été spoliées. A Diatar, les villageois n’ont que 40 mètres d'espace vital. Au-delà, ce sont des propriétés, des périmètres qui sont souvent traités avec de pesticides nuisant à la santé des villageois.

Ces derniers n’ont d’ailleurs nulle part où paître leurs animaux. Dès qu’un animal sort, il se retrouve dans le champ de quelqu’un et le propriétaire est toujours obligé de couvrir les dégâts causés par son animal.

A Donaye, le village est complétement encerclé par un périmètre appartenant à un Arabo- berbère. Les villageois n'ont même plus d’espace où enterrer les morts. Quand quelqu’un décède, ils traversent le fleuve pour l'inhumer à l'autre rive de la frontière, au Sénégal.

Alakhbar : Fallait-il organiser une caravane non autorisée pour dénoncer cela?

Balla Touré: Nous n’avons pas besoin d’une autorisation pour faire une caravane. Il faudrait simplement qu'il existe une organisation qui en informe les autorités.

Alakhbar : Justement, les autorités étaient-elles informées ?

Balla Touré: Pour que les Mauritaniens circulent librement dans leur pays, que ce soit en voiture, à dos de chameau ou d’âne, je ne pense pas que cela ait besoin d’une autorisation spécifique.

Mais, compte tenu de la nature de notre activité, nous avons informé, par lettre, le ministre de l'intérieur en demandant aussi de faire ampliation aux différentes autorités administrative locales. Donc, les autorités ont été bien informées de notre démarche que nous ne cachions d’ailleurs pas.

Source - crédit:  interview de Alakhbar via cridem.org

samedi 15 novembre 2014

Un cri osé...!!!

Chez nous tout est lié, dès la case ou la tente jusqu'au palais ocre de Nouakchott...!!!

Il faut arrêter de se voir berner inutilement concernant la problématique mauritanienne, les abolitionnistes sont traités comme extrémistes menaçant l'ordre social mauritanien, aussi bien par certains de nos compatriotes arabo-berberes  esclavagistes que par les milieux féodaux noirs "caméléons" qui ramènent tout au racisme blanc contre noir. Il est temps pour nos hommes politiques, nos universitaires,  nos représentants de la dite  société civile et nos porte voix à l'éloquence sélective de proclamer à vos contacts de par le monde qu'un  Mauritanien noir peut avoir ses droits bafoués et contestés par un arabo-berbere comme par un autre noir selon les contextes.

L'oppression, un droit en Mauritanie

Par Bâ Sileye Paris - FRANCE
Le droit ne peut vaincre que là où règne la justice. Sans l’application de la justice, le droit devient caricature. Sous le fallacieux prétexte de l’illégalité de la caravane contre « l’esclavage foncier et la spoliation des terres agricoles » organisée par un panel d’organisations de lutte pour les droits humains, l’Etat mauritanien arrête et emprisonne injustement Biram Dah Abeid, Djiby Sow et leurs camarades à Rosso. Par ces arrestations massives et ciblées, le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz nous dévoile une fois de plus son vrai visage raciste. Et par conséquent, il confirme son incapacité à apporter des solutions convenables aux questions cruciales du pays. Le message est bien reçu : est désormais criminelle toute personne qui ose s’insurger contre les dérives du régime. Dénoncer l’accaparement et la concentration de tous les pouvoirs par une seule race, les pratiques esclavagistes des notables ou la spoliation des terres agricoles des paysans de la vallée est considéré comme un délit passible de peines d’emprisonnement ferme. C’est pourquoi jusqu’ici IRA-Mauritanie compte à elle seule près de 15 militants derrière les barreaux des prisons mauritaniennes. L’acharnement de l’État contre les militants de ce mouvement est une violation des droits des citoyens. L’interdiction de se réunir et de manifester est une autre obstruction faite aux libertés individuelles. Qui peut nier le racisme d’Etat  et la persistance de l’esclavage en Mauritanie? Quel citoyen digne et honnête ose se taire quand il constate l’expropriation des paysans de leurs propres terres? Mais en réalité, le mécontentement de l’imam de la grande mosquée saoudienne Ould Abeid Rahmane qui refuse la contradiction d’un imam hartani, ou encore les doléances des chefs de tribus les Hodhs interpellent plus les autorités que les revendications des militants. Ces agissements ne révèlent-ils pas une politique clairement discriminatoire ? Tant que les citoyens mauritaniens ne sont pas considérés sur le même pied d’égalité, il y aura toujours des insurgés, et à juste titre. Ni l’intimidation, ni l’emprisonnement n’arrêtent la volonté des personnes déterminées dans la lutte pour l’égalité et la justice. D’où le bien-fondé des activités de cette caravane que l’Etat mauritanien vient d’interrompre. En effet, les politiques nationales de lutte pour l’abolition de l’esclavage relèvent de la démagogie pure et simple. Comment peut-on combattre honnêtement l’esclavage alors que l’on nie son existence même ? De même, pourquoi jamais un présumé coupable n’a-t-il été incriminé par la justice pour pratique de l’esclavage ? Pourtant, les organisations telles qu’SOS-esclaves et IRA ne cessent de présenter à la justice des cas… Ici encore, il faut le dire sans tergiverser, l’État cède toujours à la pression des familles des coupables des pratiques esclavagistes et, pire encore, il leur offre sa protection et son soutien. Pareillement, les tortionnaires identifiés par les rescapés des événements de 89 bénéficient de promotions tous azimuts. Tout récemment, Mohamed Ould Abdel Aziz a nommé deux criminels au poste d’attaché militaire, à savoir le colonel Mocktar Ould Mohamed Mahmoud à Madrid et le colonel Ismaél Ould Chebeta. Sans parler des autres généraux qui se remplissent les poches et dirigent chaotiquement les destinées du pays. Mais, l’heure est venue pour la nouvelle génération de prendre sa responsabilité devant l’Histoire. Comment construire une unité nationale durable dans cette perpétuelle  provocation symbolique? Pourtant, nombreux sont ceux qui tombent dans la manipulation étatique. Partout, ils reproduisent le discours accusateur des autorités à l’encontre des militants de droits de l’homme. Certains mêmes vont jusqu'à incriminer ceux qui agissent à leur échelle. Ils distillent ça et là leur vile morale. Ainsi, chaque jour que Dieu fait, on observe l’instrumentalisation de la religion pour berner. Pire, jamais la justice prônée par Allah n’a été appliquée sur les assassins des militaires noirs dans les années 90. Combien d’érudits, combien d’imams observent sans lever le petit doigt les autorités malmener leurs concitoyens vivant dans la détresse et la misère sociale? Cependant, lorsque c’est l’Etat qui est attaqué, ils sont enclins à ressasser le vieux discours « Malheur à celui qui réveille la fitna ». N’est-il pas profondément indécent qu’un religieux, un intellectuel ou un homme politique fasse un discours sur le respect du droit, alors que l’on opprime ne serait-ce qu’un citoyen..? La véritable morale consiste à rappeler aux dirigeants que leur mission est de servir le peuple. Combien de citoyens sont-ils privés de leurs droits fondamentaux ? Pourquoi nos richesses ne sont-elles pas équitablement partagées ? Pourquoi prive-t-on des familles entières de leur citoyenneté ? Pourquoi des tortionnaires dirigent-ils l’armée ? Pourquoi les victimes des événements de 89 ne bénéficient-elles d’aucun mémorial quand Mohamed Ould Abdel Aziz se targue d’être un président d’unité ? La vérité en est qu’étant lui même complice du désordre institutionnel, Mohamed Ould Abdel Aziz adopte un comportement totalitaire. Il ne sait ordonner que la répression. Seule l’occupe sa course effrénée à l’enrichissement. Et comme cette entreprise ne fleurit que dans la stabilité politique, il n’hésitera pas à user de tous les moyens coercitifs pour étouffer dans l’œuf toute volonté révolutionnaire. Cependant, l’élite dirigeante oublie que, pour construire ou consolider des institutions démocratiques, la paix sociale est nécessaire. Celle-ci n’est possible que du moment où les identités et les doléances des citoyens sont respectées, et ce sans distinction de race ni d’origine tribale. Les clivages socio-culturels s’exacerbent et l’étau se resserre. Aujourd’hui, tout le monde s’accorde à dire que la Mauritanie est au bord du gouffre et que bientôt des pogroms civils vont éclater, mais rares sont ceux qui osent dénoncer directement et ouvertement les instigateurs. Il est grand temps que toutes les forces vives convergent pour mettre fin au système qui opprime depuis près d’un demi siècle la population mauritanienne. Chacun doit assumer pleinement son rôle d’acteur social et utiliser tous les moyens pacifiques pour fléchir les tenants de ce système. Les acteurs doivent être convaincus que  les cycles de changement se préparent intimement dans la volonté populaire. Seuls se libèrent ceux qui s’éveillent de leur éternelle torpeur. Il faut planifier des actions libératrices pour avorter le projet autoritaire qui s’installe en Mauritanie. Cela doit passer par la conscientisation des masses opprimées comme l’ont initiée les militants de la caravane. 

Source-crédit: Alakhbar.info

vendredi 14 novembre 2014

Mauritanie: IRA exige "pacifiquement, mais avec fermeté" la libération de Biram

ALKHBAR(Nouakchott)-En Mauritanie, le mouvement antiesclavagiste "IRA va continuer à exiger, par des moyens pacifiques mais avec fermeté, la libération de son président" Biram Dah Abeid, a déclaré jeudi en conférence de presse à Nouakchott Balla Touré, chargé des relations extérieurs au sein du mouvement. Ballé Touré a aussi expliqué que « Biram ne participait pas à la caravane.  Il était de passage à Rosso pour une escale à Dakar avant de rejoindre le  Canada. Mais quand la caravane a été bloquée à 1 kilomètre de la ville, nous avons profité de sa présence à Rosso pour qu'il débloque la situation". Biram, en compagnie de Brahim et de Jiby Sow (deux autres militants des Droits de l'homme) a été, en suite, appelé par la gendarmerie qui leur a proposé d’aller discuter avec le Wali. Mais à notre grande surprise, nous  apprendrons que les trois ont été arrêtés et détenus au niveau de la compagnie de la gendarmerie". La gendarmerie mauritanienne a interpellé lundi à Rosso (Sud) Biram Dah Abedi, prix des Nations-Unies pour les droits de l’homme, qui devait se rejoindre à une caravane organisée par son mouvement contre «l’esclavage foncier». 

Source-crédit: Alakhbar.info

Djiby Sow réfute une prétendue déclaration de regret

13 November, 2014 - 23:53
Djiby Sow  a formellement démenti, ce jeudi 13 novembre, dans un entretien exclusif avec le Calame, les déclarations que lui prêtent depuis hier certains médias. « Je m’inscris en faux contre de tels propos que je n’ai guère prononcés. De tels propos ne relèvent que de la pure imagination de certaines officines qui espèrent non seulement discréditer la caravane entreprise par le collectif de huit organisations contre l'esclavage foncier et la spoliation des terres et mettre à mal les co-organisateurs de cette initiative », a déclaré le président de Kawtal N’gam Yelitaaré, présentement détenu en garde à vue  à la compagnie de gendarmerie de Rosso avec Biram Dah Abeïd, Brahim Ould Bilal Ramdhane et Dah Ould Boushab.Poursuivant, Djiby Sow  tranche : «C'est faux, je n’ai pas fait ces déclarations, ni oralement ni par écrit. Ce qui laisse entendre que je n’ai présenté aucune excuse. Je ne regrette pas d’avoir pris part à la caravane et reste solidaire  avec les populations de la Vallée, victimes d’esclavage foncier et de spoliation de terres. Par conséquent, j’assume mes responsabilités et continue de partager avec les organisations partenaires les mêmes convictions et désirs de défendre les droits des plus faibles ». Djiby ne déplore aucun manquement : « Nous sommes bien traités et ne manquons de rien », a-t-il conclu.L’Agence Tawary avait publié une déclaration attribuée à Sow où il « a regretté le manque de compréhension et le comportement de certains qui ont provoqué des heurts entre les militants d'IRA (organisation non reconnue par les autorités) avec les forces de sécurité le mardi 12 et le mercredi 13 courant à Rosso et à Nouakchott. Plus loin, il était écrit que  Djiby: « a martelé que son ONG est contre le discours raciste, chauvin et ségrégationniste ». Et le président de Kawtal de continuer : «J’avais signifié à ses amis (...) que la caravane a un cachet pacifique et elle ne doit pas déraper en aucun cas » (…) De là, je ne cache pas mon émotion suite à ces comportements révolus et le manque de civisme de la part de certains qui se disent affilés à nos ONG qui ont conduit à des affrontements et une fois de plus je m’excuse auprès de tous ceux qui ont été touchés parce que je suis le responsable en tant qu’organisateur de la caravane ».Le président de Kawtal n’gam Yellitaaré a levé toute équivoque en démentant une déclaration fabriquée, selon lui, de toutes pièces afin de jeter l’huile dans le feu.

Source-crédit: lecalame

jeudi 13 novembre 2014

Depuis son lieu de détention BiramDahAbeid s’adresse au peuple mauritanien (exclusif pour mauriweb.info)Jeudi, 13 Novembre 2014 16:34


Biram Dah Abeid : «Je déclare au peuple au peuple mauritanien, aux militants et militantes de l’IRA, aux militants et militantes de tous les mouvements abolitionnistes militant pour l’égalité et le droit.Je leur dis alors que mon combat avec eux continue et continuera malgré l’emprisonnement, le harcèlement, les jugements et les condamnations, malgré la mort si la mort advenait.Je maintiens mon serment qui est de militer jusqu’à la fin de mes jours  contre l’esclavage, contre le racisme, contre la corruption contre le mensonge.Je suis donc en arrestation avec mes amis sous des prétextes fallacieux que nous récusons. Je conseille à tous les militants et militantes, à tous les sympathisants, à tout le peuple qui nous soutient, d’inscrire strictement leurs actions et leurs propos dans l’engagement civique et pacifique conformément au droit national et au droit international et de maintenir la résistance. La victoire viendra au bout du sacrifice. C’est un message que j’envoie à tout le peuple mauritanien.D’autre part j’envoie le message suivant aux autorités : J’aspire à être jugé pour tous les chefs d’inculpation que les laudateurs, les esclaves du faux témoignage, les racistes et les esclavagistes aigris n’ont cessé de me coller dans les médias de l’Etat, dans d’autres médias esclavagistes, racistes, et dans les mosquées. Nous sommes animés de l’esprit du sacrifice qui nous confère de résister moralement à toute condamnation même à mort car nous dédions notre vie pour les opprimés, pour les humbles, pour la démocratie»
Propos recueillis par SC

Source-crédit: Mauriweb.onfo

mercredi 12 novembre 2014

Communiqué de l'Ocvidh

L'organisation contre les violations des droits humains en Mauritanie (L'OCVIDH)  vient d'apprendre avec amertume et étonnement  l'arrestation arbitraire et sans fondement du président de l'IRA Mauritanie avec 09 autres  de ses compagnons en déplacement pour une conscientisation et une sensibilisation  sur les expropriations des terres et de l'esclavage foncier sur la vallée du fleuve Sénégal ou les tenants du pouvoir à travers leurs comportements et agissements exploitent et réduisent les populations en état d'esclavage alors qu'ils sont propriétaires terriens sur toute la vallée du fleuve Sénégal par ascendance. C'est dans ce cadre et dans cette perspective que le président de l'IRA  Mr Biram Ould Dah Ould Abeid   et le le Président de Kawtal Mr Djiby Sow ont initié une caravane contre  ces expropriations  instrumentalisées et encouragées par le pouvoir du général Mohamed Ould Abdel Aziz. Ce Mardi 11 novembre 2014 pendant que la caravane de sensibilisation se rendait à Rosso situé à 210 kms de Nouakchott a été  sauvagement agressée par les gendarmes à l'aide des gaz lacrymogènes et des gourdins  et les deux Présidents de l'IRA et de Kawtal ont été arrêtés avec d'autres camarades organisateurs de la caravane après avoir subi des violences et des blessures à leur ou nous mettons en ligne notre communiqué,nous savons ni leur lieu de détention ni l'état et le nombre des blessés.

L'OCVIDH condamne avec énergie ces arrestations d'une autre époque et met en garde le pouvoir contre toute atteinte à l'intégrité physique et morale des détenus et considère les autorités les seules responsables de ces actes barbares et inappropriés vis à vis des militants de droits de l'homme désarmés et soucieux de la prospérité et de l'épanouissement des plus faibles et c'était cela le but de leur caravane.

Elle exhorte  le pouvoir  à arrêter immédiatement sa politique d’expropriation des terres au profit des caciques du pouvoir et des agro- businessman tous ,du sérail et protégés du pouvoir du général Mohamed Ould Abdel Aziz.

L'OCVIDH invite tous les Mauritaniens à s'affranchir  de cette lutte légitime et de faire échec tous ensemble contre l'exploitation et l'esclavage foncier de nos compatriotes, soumis aux old up  du pouvoir  et de ces sbires  qui sévissent impunité et en toute tranquillité sur la vallée du fleuve Sénégal.

Le Président de l'OCVIDH www.ocvidh.org

Mr Diallo Tahirou

mardi 11 novembre 2014

Mauritanie: interpellation du prix des Nations unie, Biram Abeid

Ajouté le : 11.11.2014 12:28

ALAKHBAR (Nouakchott)- La gendarmerie mauritanienne a interpellé ce lundi à Rosso (Sud) le militant des droits de l’homme Biram Dah Abedi, prix des Nations-Unies pour les droits de l’homme, a appris Alakhbar de source informée.

Le président du mouvement antiesclavagiste IRA a été interpellé ainsi qu’un autre militant des droits de l’homme, Djibi Sow de l'ONG Kawtal e Yellitaare. Les deux attendaient l’arrivée de la caravane d’IRA qui reliait la ville de Boghé à celle de Rosso pour dénoncer ce que le mouvement appelle «l’esclavage foncier»

Un cri osé...!!!

Les blancs colonialistes ne s'étaient  pas trompés sur nous,  ils avaient laissé  seulement les choses à l'endroit, c'est-à-dire il y avait une communauté des dominants transcommunautaires et une communauté des dominés transcommunautaires aussi.
Être Noir dans le monde n'est pas anodin et être noir mauritanien est un cas particulier: un esprit déterministe est prisonnier de son  conditionnement originel non universaliste  et ne peut rien réaliser que sous ce prisme. Tous ceux qui font abstraction de cette logique se verront taxer pas comme des contradicteurs mais des ennemis et des haineux...!!!
On est en 2014,  à voir de près ce qui crispe les débats dans nos milieux, on comprend aisément que il y a 55 ans aucune conscience politique et révolutionnaire ne pouvait émerger pour la construction réelle  d'un État-nation des droits et des devoirs pour tous . Si l'instruit dit "l'intellectuel" négro-mauritanien de 2014 vivant en occident  a toutes les peines d'admettre que la qualité de citoyen de son voisin du village et de la ville transcende en Tout  et de très loin son supposé statut social et coutumier et que dire de nos lettrés à l'aube de l'indépendance (1960). #criosé

dimanche 9 novembre 2014

Le discernement...!!!

Un moyen efficace et simple pour différencier les rapprochés d'Allah de ceux de satan..!!!

Cheikh al-islam Ibn Taymyya disait : 《si vous voyez un homme voler dans les airs, vous devez scruter ses actes et comportements, s'ils sont conformes aux prescriptions divines et à la sunna prophétique, dites de lui qu'il a le miracle d'Allah en étant son rapproché. Et si ses actes et comportements sont autre chose, dites de lui qu'il est dans les tentations de Satan en étant son suppôt. 》

Morale possible: nous avons à s'intéresser d'abord à l'auteur de l'extraordinaire avant d'être embarqué dans un semblant-miracle qui est du fait de satan et ses suppôts multi-genres et non venant de la Karamah d'Allah donnée à Ses rapprochés vivant dans le dévouement intime et exceptionnel à Ses Ordres.

samedi 8 novembre 2014

Un cri osé...!!!

Nommer la réalité avec le nom qu'il faut.

Un constat: les croyants assument humblement, les non-croyants ne s'en cachent à peine occasionnellement et la complexité vient de ceux qui sont entre les deux, qui sont en réalité plus proches des seconds que des premiers mais d'apparence insaisissable et très ambiguë...!!!

mercredi 5 novembre 2014

Un cri osé...!!!

Les disputes dans la sincérité débouchent sur une vraie entente alors que les fausses ententes préparent les vraies discordes à terme.
Il est de loin préférable de se faire insulter par un imbécile qui s'assume que d'avoir les égards louches, de foi douteuse et inhibiteurs d'un dit "respectueux" pouvant fausser l'essentiel en toi et pour toi à son profit matériel ou immatériel. #criosé

IRA-USA promu aux États-Unis

Washington DC ,Etats-Unis d'Amerique 
Ce 3 Novembre 2014 Communiqué Le Conseil d’Administration d’IRA-USA a le plaisir de vous annoncer que les autorités fédérales américaines viennent de reconnaître IRA-USA comme une organisation de défense des Droits de l’Homme. L’octroi de ce statut est une reconnaissance énorme tant sur le plan national qu’international. Cette reconnaissance est aussi une victoire pour toutes les Mauritaniennes et tous les Mauritaniens épris de Justice, et un encouragement à persévérer dans la lutte pour l’Egalite. 

Le Conseil d’Administration d’IRA-USA

mardi 4 novembre 2014

Le cri osé de Camara Seydi Moussa, seule la vérité est révolutionnaire..!!!

Je n’ai pas l’habitude de participer aux débats sur Facebook mais ce débat de société (notre société) ne peut et ne doit laisser personne indifférente. Même si certains débatteurs sont victimes d’une cécité congénitale sur la question de l’esclavage dans notre milieu. Une cécité qui s’explique par la manifestation des gènes féodaux chez certains. Oubliant que c’est de l’archaïsme pur et dur et une insensibilité à l’injustice dont d’autres sont victimes.Le sujet. L’esclavage. On ne peut le nier, c’est une réalité dans nos communautés, dans NOTRE COMMUNAUTÉ : les soninko. Mon ami Biram Dah Abeid en parlant de cette tare à l’occasion de l’adhésion des victimes de ce phénomène en milieu soninké à IRA Mauritanie a, tout simplement, démocratisé le débat sur ce phénomène dans notre pays. Qui se sent morveux se mouche !Vous le savez tous qu’en Mauritanie, et particulièrement dans les milieux négro-africains, les patronymes, c'est-à-dire les noms de famille, sont déterminants comme valeurs ajoutées à l’existence de l’homme mauritanien.Si parler de l’esclavage est une insulte aux féodaux et autres esclavagistes mal inspirés, où étaient-ils pendant tout ce temps que Biram parlait de cette pratique dans la communauté maure. Je pense que les insulteurs de nos consciences aujourd’hui ce sont ces féodaux et autres esclavagistes qui, sans vergogne, justifient l’aberration, l’inhumanité… comme s’il y avait une bonne pratique de l’esclavage et une mauvaise.

Seydi Moussa Camara via facebook

lundi 3 novembre 2014

Non à l'oubli...!!!

Il s'appelle Ishaq ould Mokhtar, notre compatriote journaliste est otage depuis plusieurs mois quelque part en Syrie. Ayons une pensée quotidienne pour lui et ses proches, qu'Allah le Protège et Défait les pièges dans lesquels il se trouve.  Ameen.

Un cri osé

Si on revenait à la France féodale d'antan avec rois, seigneurs terriens et servants, quelles seraient la place et la condition réservées à nous, les descendants d'indigènes venus d'ailleurs ...???
Ce cadre français qui nous accueille aujourd'hui pour  les études, le travail et les soins, est rendu possible grâce à la prise en compte de l'humain en toute Justice et en dehors de tout prisme discriminant  sur les statuts sociaux.

Le fonctionnement du conseil municipal de Selibaby paralysé par des antagonismes de clan

2 November, 2014 - 14:51 Le fonctionnement du conseil municipal de Selibaby, capitale régionale du Guidimakha, est paralysé depuis plusieurs mois par une guerre de clans opposant les partisans de Sidney Sokhona, ancien dignitaire du régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, recyclé par le pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz, à ceux de Yahya Kane, éternel soutien de tous les pouvoirs qui ont régné sur la Mauritanie depuis l’indépendance.Chacune des deux (2) tendances précitées dispose de 5 conseillers dans le bureau municipal dirigé par le maire,  El Hadramy Ould Weddad, un officier de gendarmerie à la retraite, qui semble être complètement dépassé par les événements.Ces chapelles féodales, qui  recoupent de manière schématique et même outrageusement simpliste, la  classification  ethnique Soninké/Peul, datent des premières années de l’indépendance qui ont vu naître les clans Yahya Kane contre feu Soumaré Diaramouna.La faiblesse de la perception à travers un prisme ethnique vient du fait  qu’au sein de la tendance historique de  Kane Yahya on retrouvait de nombreux soninkés à l’image des Camara Seydou Boubou et feu Almamy Dramé.Constat également valable pour celle du  défunt ancien ministre Diaramouna Soumaré, qui était l’allié de Abdoul Dia, ex Secrétaire Général du ministère de l’intérieur.Saisi du problème à la faveur de sa dernière visite à Selibaby, le président Mohamed Ould Abdel Aziz tarde à réagir laissant ainsi la ville avec ses vieux démons.

Source-crédit: lecalame.info