dimanche 5 avril 2015

05-04-2015 01:30 - L’UNEM : les arguments avancés par le ministre pour annuler les bourses ne sont pas convaincants


Sahara Medias - L’union des étudiants de Mauritanie (UNEM), a rejeté aujourd’hui samedi les arguments invoqués par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour annuler les travaux de la commission nationale des bourses.

Dans un communiqué publié aujourd’hui, l’UNEM rejette la mise en cause des acquis des étudiants et appelle plutôt à leur renforcement. Il s’est déclaré disposé à entreprendre des actions afin de défendre ces acquis et les préserver sans en déterminer la nature.

L’union demande enfin la généralisation des bourses à tous les étudiants et l’utilisation de la totalité de l’enveloppe allouée aux bourses.

Source crédit :cridem.org

mardi 31 mars 2015

31-03-2015 13:51 - Balla Touré : «Aziz ne peut pas décréter le règlement du passif humanitaire» [PhotoReportage]

Au cours d’une conférence de presse co-animée avec le docteur Ould Saïd, Balla Touré a jugé irrecevable l’absolution des crimes commis pendant les années de plomb.«Mohamed Ould Abdel Aziza eu tort en décrétant l’absolution des crimes racistes qui ont endeuillé les populations noires de Mauritanie ….qui réclament la vérité.

Aux veuves et aux orphelins qui attendent encore à ce que justice soit rendue, nous disons que Mohamed Ould Abdel Aziz ne peut pas décréter le règlement de cette question», a dit d’entrée de jeu le secrétaire aux Relations extérieures de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA).

Pour les abolitionnistes et Balla Touré, il n’y a qu’une seule manière de dépasser l’écueil : à savoir faire la lumière sur l’ampleur des exactions commises dans les années de plomb.

«IRA-Mauritanie - qui a effectué les voyages d’Inal Sorimallé ; Wocci pour commémorer les martyrs qui reposent sans sépulture - va continuer soutenir les ayants-droits et n’arrêtera son combat tant que la vérité ne sera pas dite ; (tant qu’on n’aura pas déterminer les coupables) ; tant que on n’aura pas honoré la mémoire des disparus et tant qu’on n’aura pas fait pour eux le traitement qui siérait au statut des ayants-droits et rescapés», a dit Touré.

IRA a également tenu à apporter la contradiction au président Mohamed Ould Abdel Aziz qui dans une sortie télévisée dans la soirée du 26 mars a déclaré qu’il n’y avait pas de prisonniers d’opinion en Mauritanie.

«Le chef de l’Etat a dit qu’il n’y avait pas de prisonniers politiques que nos amis qui sont retenus à Aleg ne sont ni des prisonniers d’opinion ni des prisonniers. Nous voudrions ici tout simplement rappeler à Mohamed Ould Abdel Aziz que ceux qui sont en prison en l’occurrence Biram Dah Abeid (arrivé deuxième à l’issue de la présidentielle passée) ;Brahim Bilal Ramdhane ; Djibi Sow, sont en prison parce qu’ils ont dénoncé l’esclavage foncier», a affirmé Balla Touré. 

Il a également déclaré que : Hanena Ould Boyrick et Boubacar Yatma qui sont embastillés parce qu’ils ont dénoncé les expropriations de terres dont sont victimes les pauvres H’ratines dans les gazras de Nouakchott, sont aussi des prisonniers d’opinion tout comme Brahim Ould Jiddou ; Yakhoub Ould Inala etSabar Housseine, qui ont été emprisonnés parce qu’ils ont dénoncé le fiqh (jurisprudence) esclavagiste … dans les mosquées.

Balla Touré a laissé entendre qu’IRA-Mauritanie ne se laissera pas intimidée, qu’elle va continuer à lutter jusqu’à ce que ses amis recouvrent la liberté. «Nous userons de toutes les méthodes de lutte que nous avons jusque-là utilisées de façon pacifique et nous innoverons encore avec des nouvelles méthodes pour emmener Mohamed Ould Abdel Aziz à libérer nos amis de la prison», précise-t-il. Enfin, IRA a appelé ses militants à participer à la marche de soutien aux grévistes de la SNIM qui aura lieu mardi 31 mars à Nouakchott.

SC 

Avec Cridem, comme si vous y étiez...

Source crédit :cridem.org

31-03-2015 08:29 - Privation des fils de Ould Bilal de rendre visite à leur père à la prison d’Aleg

Alakhbar Vaiza Mint Brahim Ould Bilal, fille du Vice-président de l’IRA, détenu à Aleg avec le Président de l’organisation Biram Oukld Dah Ould Abeid et le leader de Kawtal Ngam Yelitaare, a évoqué lundi 30 mars courant l’interdiction faite à ses frères, par les autorités carcérales d’accès à la prison d’Aleg, de rendre visite à leur père.

Vaiza indique avoir été personnellement autorisée à voir Brahim, précisant avoir renoncé à cette mesure particulière, en guise de solidarité avec ses autres jeunes frères, appelant les autorités à intervenir d’urgence pour lever cette interdiction.

Les enfants du leader Brahim Ould Bilal ont élu domicile non loin de la prison d’Aleg, après leur arrivée de Nouakchott dans le cadre des Pâques, pour bénéficier pendant les quelques jours de ces petites vacances, de l’affection paternelle qui leur fait défaut depuis l’emprisonnement de leur père, il y a plus de trois mois.

Traduit de l’Arabe par Cridem

Source crédit: cridem.org

lundi 30 mars 2015

Alakhbar | IRA réclame la traduction du président mauritanien devant une haute cour de justice

Alakhbar | IRA réclame la traduction du président mauritanien devant une haute cour de justice

30-03-2015 17:16 - IRA-Mauritanie : Comme pour l’esclavage, Aziz nie l’existence de prisonniers d’opinion en Mauritanie

IRA-Mauritanie - Dans une conférence de presse tenue ce jeudi 26 mars 2015 qu’il démarra par une agression verbale contre les journalistes, suivie d’un ordre d’interrompre la télédiffusion dans la pure tradition des plus petits dictateurs du tiers monde, le général Aziz a nié l’existence de prisonniers d’opinion dans ses geôles. 

Pour lui, Biram Ould Dah Ould Abeid, Brahim Ould Bilal, Djiby Sow, Boubacar Yatma, Hanana M’Borick, Brahim Jiddou, Yacoub Inalla et Sabar Houssein, seraient de vulgaires délinquants, ayant maille à partir avec la justice et dont il ne se rappelle même pas les peines qu’ils purgeaient ni les circonstances de leur arrestation. 

Pourtant, ils n’ont, eux, ni pillé les caisses de l’Etat par coteries interposées, ni accordé ou bénéficié d’appels d’offre publics de façon indue, ni échafaudé le projet de vendre la SNIM à la découpe et encore moins permis à leur épouse d’investir dans l’immobilier des grandes capitales européennes sur le compte du contribuable mauritanien.

Nous avons, à l’Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA), suivi cette conférence de presse pour laquelle radios, télévisions publiques et privées ont été mobilisées et qui intervient pour clore une séquence de sorties carnavalesques, dignes du temps de son mentor Ould Taya, pendant lesquelles le Général a promené son cortège de grosses limousines dans les localités, victimes de la soif, de l’est du pays. 

Le moins qu’on puisse dire est que la montagne présidentielle a accouché d’une souris. Aziz nous a servi du Aziz, succession de coups de menton, de bégaiements, d’affirmations à l’emporte-pièce et d’approximations dans le maniement des chiffres et des concepts. A l’issue de cette mascarade de fin de règne, IRA tien à faire remarquer, à l’adresse de l’opinion nationale et internationale, les points suivants :

1- De nombreux militants de droits de l’homme dont le Prix de l’ONU 2013, Biram Ould DAh Ould Abeid, continuent à moisir dans les prisons de Ould Abdel Aziz en violation caractérisée des conventions ratifiées par l’Etat mauritanien mais aussi en violation de la procédure judiciaire en cours en Mauritanie ; Certains prisonniers ont purgé la peine prononcée en première instance alors que leur procès en appel n’a pas encore été programmé, d’autres sont maintenus en détention hors de leur circonscription juridique ;

2- Ces prisonniers ont été arrêtés suite à la dénonciation de l’esclavage, de l’esclavage foncier et du racisme d’Etat, abominations dont souffrent les Hratîn et les Négro-africains de Mauritanie. D’autres communautés, comme les Maalmin, souffrent de marginalisation et d’humiliation entretenues par l’Etat et la féodalité. L’un des membres de cette communauté, Monsieur Ould Mkheitir, est condamné à mort, sous des prétextes pseudo-religieux qui cachent mal la volonté des féodaux de mater toute tentative de remettre en cause leur ordre séculaire. Ce mode opératoire, fait de complaisance avec la frange la plus rétrograde et obscurantiste des prétendus Uléma, constitue le meilleur raccourci vers la prolifération du Jihadisme dans notre pays. 

3- Il est regrettable qu’à de rares exceptions, les journalistes sélectionnés pour assister à la conférence de presse de Aziz, aient passé sous silence ces questions primordiales pour la cohésion et la dignité des Mauritaniens.

4- Rien ni personne ne nous détournera de la lutte pacifique pour l’avènement d’une Mauritanie juste et équitable. Cela passe nécessairement par l’abolition effective de l’esclavage et de l’esclavage foncier pour commencer et, dans l’immédiat, de la libération des prisonniers d’opinion.

La Commission de communication 

Le 30/03/2015 

Source crédit :cridem.org

30-03-2015 11:54 - Qui est ce Wedia?

Journal Tahalil - Aussitôt débutée à 22 h la conférence de presse du 26 mars a tourné dans un premier temps au mic-mac. Après une série de questions de Mettane mint Lemrabott (Dava TV) et l’observation faite par l’animateur Sidi Ould Nemine (El Mouritaniya TV)de s’en tenir à une seule question entrainant la protestation de Ahmedou Wedia (Essirage et Al Mourabitoune TV) indiquant qu’il était prévu que chaque journaliste pose trois questions, le président Aziz (qui apparemment ne supporte pas Wedia, lui aussi, dans le même état d’esprit), a tapé poing sur la table pour exiger que ce Wedia se taise ou se retire.

Ould El Ghabed de Al Mourabitoune TV réplique : «Si Wedia quitte, nous quittons avec lui!»Wedia annonce qu’il ne se retire pas et le président Aziz a ordonné l’arrêt de la transmission. Ce qui fut fait à la vitesse de l’éclair prouvant ainsi l’inféodation totale des medias publics et la faiblesse des TV privées. 

La diffusion a repris un moment après. Avec Wedia ! Entretemps des journalistes se voulant proches du régime ont joué aux médiateurs pour sauver leur conférence de presse qui a quand même pris un sacré coup.

Mais qui est ce Wedia ? Ancien leader estudiantin, fondateur du site «Erraya» en 2002, stigmatisé et exilé sous le régime de Ould Taya, le journaliste Wedia est le fondateur du site « Essirage » et le directeur de la chaine de TV Al Mourabitoune TV. Il a un seul inconvénient : celui d’être unilingue. 

Journaliste trempé, ne faisant pas dans la dentelle même avec Tawassoul Wedia n’est donc pas de ces amateurs sortis du néant, pour faire du journalisme décoratif ou de pacotille. Wedia , lui, écrit depuis 1999 ! Google peut donner une idée de ses articles, de ses interviews et de ses œuvres. Il a été agressé physiquement à plusieurs reprises pour ses idées sous Taya et sous Aziz.

Par cynisme, certains lui reprochent son militantisme au sein de Tawassoul alors que les 99% de ses collègues invités pour la conférence de presse sont connus pour leur zèle partisan et leur inféodation à certains lobbies du pouvoir et parfois même par leur duplicité. Le président Aziz doit l’avoir constaté. Il y avait plus de «Haymassou» que de journalistes.

D’ailleurs les médias sélectionnés dénotent d’un amateurisme qui doit faire fâcher plus que les questions que tout le monde se pose. Et quelle incohérence dans la sélection ! Il y avait la chaine TV publique « ElMouritaniya » et les 5 chaines de TV privées (dont certaines ne respectent pas les cahiers de charges et sont des hors-la-loi) , la radio publique (RM) et une (1) seule radio privée, deux sites internet arabophones (voyez vous) dont l’un (double emploi ) est également invité comme TV privée (AlMourabitoune) et enfin aucun journal papier, ces journaux qui font la presse depuis …

1988, qui ont aussi des supports internet et que des amateurs surgis en 2011 veulent enterrer avec l’appui d’une Séléka médiatique . Qui a exclu donc les journalistes (anti-Balakas) ayant la compétence, l’expérience et l’expertise requises pour interviewer un président de la République ?

Ce n’est pas le très pieux et sérieux conseiller en charge de la communication à la présidence de la République et encore moins de la tutelle : le ministère des relations avec le parlement et la société civile. 

Le premier était encore à l’intérieur du pays quand une liste a été diffusée en catimini sur le web et une source du ministère des relations avec le parlement et la société civile nous a indiqué le 25 mars que la liste a été confectionnée «à l’insu» du ministère et a dénoncé à l’occasion «l’infantilisme et la manipulation» de ses auteurs. Une heure après, c’est un responsable d ’El Mouritaniya, qui furieux, a contacté notre journal.

«Votre source a menti. La liste publiée sur des sites est bien celle des journalistes sélectionnés pour participer la conférence de presse du président de la République » a-t-il déclaré après nous avoir demandé : «Avez-vous un problème avec mon DG ?» tout en réagissant à la déclaration du haut responsable du ministère des relations avec le parlement et la société civile, publiée sur Tahalil.

Par la suite, ce même responsable nous a appelés en parlant de manière plus posée. Nous en étions contents parce que nous n’avions de problème avec personne. Ce qui ne veut pas dire que nous avons peur d’en avoir quiconque !

Selon des médias, la liste a été sélectionnée par «El Mouritaniya TV» et transmise par la suite à sa tutelle, le ministère des relations avec le parlement, auquel, il a été demandé de jouer le rôle de secrétaire en appelant certains journalistes. Les«journalistes» qui habitent à El Mouritaniya ont été informés à la source.

La liste qui n’a pas eu l’aval de la tutelle a été celle adoptée. Avec les journaux en moins. Chapeau pour l’exploit ! Comme Aziz , on ne peut que taper du poing sur la table, sinon cogner la tête sur le mur. La conférence de presse s’en est-elle portée mieux ? Le cas échéant, c’est peut être la faute au temps imparti ? au satellite? à Julie Gayet ?

MAOB 

Source crédit: cridem.org

Un cri affecté...!!!

Le comité de paix d'IRA-mauritanie en deuil :

Mes condoléances les plus attristées à la famille du camarade Ely Ould M'bareck et son frère, tous décédés dans un accident de voiture survenu aujourd'hui. Ils étaient membres du très utile et courageux comité de paix du mouvement abolitionniste IRA-MAURITANIE, Qu'Allah les accueille dans Son Saint Paradis. Ameen

samedi 28 mars 2015

L’ÉDITO DE RMI : A QUOI SERT LEUR POLITIQUE ?

28 mars 2015

L’Edito de RMI Par Bâ Sileye

La politique est un exercice à la fois noble et ingrat. Et cela pour au moins deux raisons. Sa noblesse première et authentique mission, à savoir la gestion des affaires de la cité. « L’objet de mon enseignement », explique Protagoras dans le Dialogue de Platon, « c’est la prudence pour chacun dans l’administration de sa maison et, quant aux choses de la cité, le talent de les conduire au mieux par les actes et la parole ». Socrate poursuit : « Si je comprends bien, c’est de la politique que tu veux parler et tu t’engages à former de bons citoyens ? ». Protagoras confirme alors : « C’est cela, Socrate, et tel est bien l’engagement que je prends ». L’ingratitude de ceux qui se prêtent à cet exercice apparaît lorsque, au lieu de s’occuper des affaires des citoyens, ils considèrent la politique comme une profession. C’est dans ce contexte que le peuple et l’intérêt général deviennent des instruments entre les mains de politiciens en l’absence de véritables politiques.

En Mauritanie, force est de constater que loin de sa mission, l’élite politique traditionnelle est devenue progressivement imbue d’elle-même et se croît supérieure. Et ce, du fait d’une trajectoire socialement plus valorisante que le reste de la collectivité globalement conditionnée dans l’ignorance et l’analphabétisme. Sans oublier que ces dirigeants ont toujours des intérêts individuels, politiques et financiers à défendre. Ministre, directeur général ou parlementaire, chacun milite d’abord pour sa propre cause et celle d’un « chef » tapi dans l’ombre. Raison pour laquelle à chaque fois qu’émerge un mouvement qui prône la rupture et de suppression systématique de l’état actuel des choses, la classe politique traditionnelle crie au danger de la guerre civile. Aussitôt, les muftis régurgitent leurs sermons fades, et les politiciens leurs discours creux. Par ces agissements, on ne fait que rationaliser l’hégémonie de l’oligarchie militaro- politique qui monopolise le pouvoir. D’où l’idée selon laquelle, un simple et ordinaire citoyen civil ne peut jamais assurer la gestion démocratique du pouvoir en Mauritanie. Le rôle assigné aux civils jusqu’ici est l’occupation de l’espace, en subissant passivement les régimes militaires et semi-civils. Tantôt en tant que soutiens, tantôt en tant que mécontents.

Cet état de fait a largement contribué à l’instauration de la mentalité de la haine de soi. La personnalité citoyenne est partout bafouée. Les citoyens peuvent croupir dans la pauvreté, mais lorsque viendront les élections, on sait comment les mobiliser. Ces derniers reproduisent les mêmes comportements que ceux qui se prévalent d’agir à leur nom. Quant aux intellectuels et aux personnalités respectables qui devraient éveiller les consciences, ils s’adonnent à la course du gain. Devant les autorités, au lieu de dénoncer les injustices et la misère sociale, ils courbent honteusement l’échine. Chez eux, l’honneur s’est éclipsé derrière l’opportunisme. D’où la dévaluation totale des charges publiques. Le premier pantin qui se pointe à la porte de Rais peut devenir un ministre, conseiller à la présidence ou responsable public. Dans la conscience collective, il est plus valorisant d’évoluer dans le giron du système et du gouvernement. A chaque  crise politique ou institutionnelle, les militaires et la classe politique traditionnelle arborent des feuillets pour faire gober aux populations qu’ils contiennent le salut du peuple. Depuis l’avènement du multipartisme, ils se jouent du peuple. Et par une démagogie bien huilée, ils nous font croire que le  dialogue politique est  au centre de leurs préoccupations. En réalité, les premiers utilisent l’armée pour se maintenir au pouvoir et les seconds profitent des opportunités pour intégrer le système.

De nos jours encore, nombreux sont ceux qui prêchent la démocratie alors qu’il y a peu, ils étaient encore intiment liés avec le dictateur Taya. D’autres encore qui se revendiquent de fervents démocrates ne se gênent nullement pour légitimer un coup d’Etat ou refuser la candidature unique de l’opposition parce que celui qui est proposé est un Hartani, donc considéré d’origine servile. L’opportunisme politique qui a fait capoter le Front Démocratique Uni pour le Changement ( F.D.U.C né le 5 juin 1991), le FNDD, la C.O.D guette de près le FNDU. Les négociations avec le système doivent obéir au rapport de force dont seul le peuple sera l’acteur principal.

Les employés de la Snim viennent de démontrer à la nation que le changement vient par le bas. Notre élite doit rompre avec l’idée selon laquelle le peuple est irrationnel et incapable de promouvoir le bien commun. Nous devons savoir que le discours dogmatique sur la préservation de la paix sociale n’est suivi d’aucune volonté manifeste. Jusqu’ici les luttes politiques ne font que contribuer à la prospérité du système politico-militariste. Sinon pourquoi Biram Dah Abeid et ses camardes sont-ils emprisonnés ?  Pourquoi exclut-on des Mauritaniens par le biais d’un recensement ? Pourquoi ignore-t-on les revendications légitimes des rapatriés ?

Bâ Sileye

Un cri osé... Le cas Yémenite... !!!

Le cas Yémenite: guerre hégémonique entre Saoudiens et Iraniens.

L'Islam ( dérivé de la Paix) sortira du Moyen-Orient peu à peu vers d'autres contrées méritantes.

Depuis 3 jours les forces aériennes du royaume saoudien bombardent son voisin yemenite qui vit des tensions politiques avant d'être confessionnelles. En effet, les rebelles chiites qui chassent les dirigeants mis en place par rafistolage politicien, sont dits soutenus officieusement par l'Iran chiite.
Les gardiens de la Mecque et Medine s'entourent d'une une coalition pour intervenir sous aucun mandat légitime dans un pays tiers. Les têtes couronnées du Golf semblent avoir l'aval de leur maître cowboy, l'oncle Sam, pour contrer l'influence des Mollahs dans les pays arabes. L'hypernationalisme arabe qui conduisit en partie la dislocation de l'empire ottoman, devient la seule référence du monde arabe qui ne voit la solidarité musulmane qu'à la carte. Comme en Syrie, la Libye ou l'Égypte, nous observons ouvertement des musulmans Saoudiens et leurs suppôts qui bombardent d'autres musulmans versant du sang pour des manoeuvres louches et contraires aux prescriptions islamiques. Chiites ou sunnites ne sont que des alibis fallacieux pour couvrir les affrontements géopolitiques. Ainsi l'emblématique communauté de croyants qui honora la Oumma jadis, est devenue aujourd'hui une coalition d'inconditionnels pour la course aux honneurs de la vie d'ici bas. Est-on musulman d'abord avant être saoudien ou iranien... ???