samedi 28 juin 2014

COMPRENDRE LA POLITIQUE À LA "SAUCE SONINKÉ"...!!!



Le mot  " politique " dans le langage commun soninké a un sens connoté péjoratif. En effet dire d'une personne en soninké " politiguinté xorré" est souvent synonyme selon l'approche, d'un individu " magouilleur, manipulateur, voire malfrat".
Après cet élément introductif et primaire du sens de la Politique, nous essayerons de détailler les différents sens qu'un soninké type pourrait comprendre ou sous entendre en fonction de son cadre d'évolution.
La politique classique basée sur des valeurs saines et justes, se parle à toutes les langues et à tous les hommes en vue de réaliser leur bien être individuellement et collectivement. En effet, elle a un idéal de l'être humain donnant sens aux valeurs suivantes: la Dignité, l'Honneur, le Respect, la Solidarité, la Justice , la Tolérance et la Fraternité. Et c'est aussi par cette approche de la Politique, que l'Autre très différent de Nous pourrait être accepté en Nous, par Nous et chez Nous sans quelconque déterminisme exclusiviste .
Elle constitue l'arme essentielle contre les xénophobes, les racistes, les sectaires et les communautaristes obsessionnels, qui se structurent et s'alimentent à des diverses manières par la négation et le rejet de l'Autre. C'est par elle que presque tous les partis politiques dignes s'inspirent comme idéal afin impacter le réel par l'exercice démocratique.

Cependant, nous dirions que tous les soninkés, qui minoritaires dans leurs pays d'origine et souvent accueillis dans d'autres pays, seront parmi les premiers à saluer et apprécier une telle approche hospitalière de l'exercice politique. Par exemple; en France lors des dernières élections municipales, des hommes et des femmes d'ethnie soninké ont été élus au sein des conseils municipaux. L'engagement de ces personnes est à saluer, mais nous devons surtout mettre en écho les dispositions juridiques, progressistes et humanistes qui ont rendu possible leur élection par un électorat mûri démocratiquement.
Certes, nous sommes face à des situations porteuses d'une certaine morale humaniste de la politique par rapport à ce qui se fait chez nous en interne. Le français d'ethnie soninké élu dans une ville de la région parisienne, aurait peu de chance de pouvoir postuler à un poste similaire dans une autre commune que celle de son terroir d'origine dans nos pays.
En effet, par le pourquoi de ce paradoxe saisissant, nous abordons ce qui s'apparente à une certaine compréhension de la chose politique en vigueur dans nos terroirs coutumo-traditionnalistes. Cette approche de la politique comme l'exercice d'un certain pouvoir quel que soit l'échelle, définit l'organisation de la cité soninké. En effet tout s'organise par cette politique exclusiviste basée sur le déterminisme de naissance.
Par cette politique particulière, nous reconnaissons nos partis; ce sont nos clans familiaux ou d'alliances historiques (par exemple: Hayaninko, Botokholonko,Hokolounko, Baraninko, Gangarinko et d'autres...).

Ces clans constituent des entités politico-féodales et transnationales sur lesquelles et par lesquelles se structurent tous les rapports politiques et politiciens du monde soninké. La politique mise en place par ces entités féodales conditionne et identifie "l'homme soninké" à un clan et à un statut social de naissance. Les convenances coutumières soignent à vie consciemment ou inconsciemment ce socle d'identification de "l'homme soninké", qui selon son appartenance statutaire peut être l'éternel servi et honoré au nom du clan, ou l'éternel serviteur et subalterne du clan.
Le monde politique et politicien à la "sauce soninké" s'anime par cette catégorisation où la qualité par le nombre importe peu, mais c'est plutôt le statut hérité d'un passé peu glorieux sur les valeurs humanistes qui fait la légitimité à vie. Cette norme de la chose politique qui a un aspect quasi - monarchiste est mise en avant au sein de la cité soninké.
Dans certains milieux, nous constatons que l'exercice moderne de la politique est faussé par cette logique clanique et féodale jouant le clientélisme. Dans le cas mauritanien, en concert avec le tribalisme Beydhane, le féodalisme politique soninké donne peu d'importance à la notion du vote libre pour chaque citoyen en toute indépendance par rapport au groupe. Lors des élections législatives et municipales de fin 2013 dans le Guidimaxaa mauritanien, des partis politiques nationaux s'étaient faits utilisés comme couverture pour des affrontements acides entre clans politico-féodaux dans plusieurs communes majoritairement soninké. Profitant du faible niveau d'instruction civique parmi nous, les politiciens clientélistes bien introduits à Nouakchott manipulent les consciences par des considérations d'identification clanique en sabotant l'émergence de l'État-nation par  le vote libre et citoyen.
Avec pareils déchirements intra-communautaires pour une hégémonie primitive à une échelle communale, nos hommes politiques soninkés jouant ce jeu ont peu de chance d'assumer le rôle d'Hommes d'État un jour. Si l'intérêt général dans une commune de 15000 habitants se fait traîner dans la boue à cause des grandeurs mal placées liées aux velléités féodales, les 3 ou 4 millions de nos compatriotes attendront peu de choses de notre giron. Nos divers mouvements et associations s'inscrivant dans cette norme des choses verront peu de réformes aboutir à l'échelle intracommunautaire comme nationale. Nos différents objectifs quoique nobles et sincères seront brouillés par des légitimes suspicions si nous ne revoyons pas nos logiciels prédisposés issus de nos cadres de référence ethniques, tribaux, claniques et communautaires. Notre appel au Changement sans nos propres changements ne fera aucun écho nulle part.

Qui ose se changer aujourd'hui chez soi, peut espérer faire changer l'autre demain chez lui...!!!

Acceptons d'être "l'objet" d'un changement d'abord avant d'être le sujet du Changement prêché auprès dautres.

Et au final, si on osait faire bénéficier politiquement avec ouverture à l'Autre ce qu'on a pu bénéficier sous d'autres cieux en s'y vantant...!!!

jeudi 26 juin 2014

Biram Dah Abeid: «La vraie opposition, c’est nous!»25 Juin 2014 18:15

Deuxième d’une présidentielle remportée par le président sortant Mohamed Ould Abdel Aziz, le militant anti-esclavagiste Biram Dah Abeid revendique sa place sur l’échiquier politique mauritanien. «Le point culminant de notre action est l’exercice du pouvoir en Mauritanie», prévient-il, dans une interview avec Le Courrier du Sahara.
Deuxième d’un scrutin boycotté par une large frange de l’opposition, avec 8,67% des voix selon des résultats officiels provisoires, Biram Dah Abeid veut désormais incarner l’opposition politique au chef de l’Etat. À 49 ans, le président de l’ONG anti-esclavagiste IRA et du parti RAG, deux structures non reconnues par l’Etat, se présente comme la seule alternative crédible au régime en place, avec pour objectif, à terme, de conquérir le pouvoir.Plusieurs fois incarcéré, la dernière fois en 2012 après avoir brûlé des ouvrages religieux, légitimant selon lui l’esclavage, Biram Dah Abeid a conservé toute sa verve. Le lauréat du prix des droits de l’homme des Nations unies recevait les journalistes du Courrier du Sahara dans son bureau mardi soir 24 juin, quelques minutes avant sa première conférence de presse postélectorale.
Dans une conférence de presse dimanche 22 juin, votre directeur de campagne dénonçait des «fraudes massives» avec notamment «des bourrages massifs d’urnes dans 863 bureaux de vote situés essentiellement dans l’est et le nord du pays». Avez-vous fait recours ?

Effectivement, nous dénonçons des fraudes et nous avons formulé toutes ces dénonciations dans un recours que nous avons déposé ce mardi devant le conseil constitutionnel. Il y a eu des fraudes, des malversations, des pratiques contraires aux règles démocratiques. Notre objectif est, par un militantisme pacifique, d’arriver à éclairer l’opinion en utilisant les voies légales. La population doit être tenue informée des dérives qui ont émaillé cette élection là du début jusqu’à la fin.

Dans une interview à RFI, le président mauritanien n'a pas démenti l'information selon laquelle des membres de son entourage vous ont aidé à obtenir les signatures nécessaires à la validation de votre candidature. Pouvez-vous nous confirmer cette information?

Je ne suis pas au courant. La loi régissant l'élection présidentielle en Mauritanie prévoit, entre autres conditions, le parrainage de 100 élus municipaux à tout candidat voulant solliciter le suffrage des Mauritaniens. Nous avons sollicité les parrainages de ces élus nationaux à notre candidature. Nous en avons obtenus 153 issus de tous les partis politiques ayant participé aux dernières élections municipales et qui ont obtenus des élus. Et 41 de ces élus étaient du parti au pouvoir.

Quel est votre objectif à compter de ce jour? Vous affirmer en tant que leader de l’opposition?

J’ai toujours été le leader de l’opposition. Notre opposition est une opposition de principe et non pas une opposition pour une querelle de personnes et pour la défense d’intérêts égoïstes. Les partis du FNDU, c’est l’autre tête venimeuse du serpent parce qu’ils perpétuent l’esclavagisme. Ils perpétuent le racisme, la corruption et la gabegie. Ils se disent dans l’opposition mais il s’agit en fait d’une opposition dans le système. Que ce soit la majorité ou cette opposition là, ils reproduisent tous le même système de domination d’une minorité ethnique et de classe sur la majorité qui souffre de racisme et d’esclavage.
«Nous sommes les seuls à avoir des positions idéologiques différentes»
Nous sommes les seuls à avoir des positions idéologiques différentes. Nous luttons contre l’esclavage, contre le racisme, contre la gabegie et contre la corruption. La vraie opposition, c’est nous. C’est nous qui sommes poursuivis devant la justice, avec cinq ou six procès par an. C’est nous qui allons dans les prisons rencontrer nos militants privés de liberté. C’est notre parti RAG qui est interdit. C’est notre organisation IRA qui est interdite. Nous somme les seuls à être empêchés de travailler. Les seuls à être pourchassés et radiés de la fonction publique.

Votre parti RAG et votre organisation IRA ne sont pas reconnues par l’Etat? Comment allez-vous faire pour poursuivre votre combat politique?

Au vu de cette légitimité populaire, le gouvernement aura de moins en moins d’arguments valables pour continuer à frapper d’illégalité notre organisation IRA et notre parti RAG. Le pouvoir doit maintenant reconnaître ces deux structures et les légaliser. Ce sont ces deux structures qui nous permettront d’arriver au pouvoir. Dès aujourd’hui, nous allons redynamiser notre cadre de travail, canaliser nos efforts et nos activités dans ces deux structures.«Nous comptons prendre le pouvoir et je suis certain que nous finirons par y arriver»

Que visez-vous? La prochaine présidentielle en 2019?

Notre projet pour la Mauritanie dépasse la présidence et le pouvoir. Nous comptons prendre le pouvoir et je suis certain que nous finirons par y arriver. Mais tout ceci sera dépassé par notre volonté, notre ambition pour une Mauritanie démocratique, pour une Mauritanie plurielle, sans esclavage et sans racisme. Pour une Mauritanie sans menaces et sans inquiétudes pour la population.

J’insiste, mais cette présidentielle vous donne-t-elle désormais des idées pour 2019?

Je pense que Biram Dah Abeid et la mouvance qui l’accompagne ne pourront cesser cette action sans qu’elle atteigne son point culminant qui est la prise et l’exercice du pouvoir en Mauritanie.

En 2019?En 2019 ou avant.Avant ? Et de quelle manière?

Tout ce que je peux vous dire c’est que nous ne comptons pas arriver au pouvoir en dehors de la voie démocratique et électorale.

Le FNDU réclamait ces derniers mois la formation d’un gouvernement d'union nationale. Est-ce une idée qui vous a traversé l’esprit?

Non, jamais. Parce que jamais nous n’accepteront de participer à un gouvernement d’union nationale avec Mohamed Ould Abdel Aziz. Nous ne sommes pas comme cette opposition qui veut arriver au pouvoir à tout prix. Nous considérons que notre politique, notre vision, notre philosophie est incompatible avec celle de Mohamed Ould Abdel Aziz. Nous ne pouvons pas participer à l’exercice du pouvoir avec ces gens là. Nous sommes une organisation de rupture avec toutes les pratiques qui ont toujours existé en Mauritanie.

Source: courrier du sahara

mercredi 25 juin 2014

Le cri osé...!!!

Le cas mauritanien et le cas général du monde arabo-musulman face au "vivre la justice" chez nous d'abord; cette citation du cheikh el islam Ibn Taymmya a tout son sens aujourd'hui: 《 un peuple se disant croyant mais injuste ne vaincra jamais un autre peuple se disant mécréant mais juste》à méditer...!!! L'ordre religieux jurisprudentiel en vigueur doit être compris et enseigné par nos savants dans le bien être collectif et individuel sans aucun déterminisme lié à la race, à la tribu, à l'ethnie ou à la caste sous tous les cieux, faute de quoi leur crédibilité s'étiolerait peu à peu auprès de certains d'entre nous.

25-06-2014 10:13 - Directoire National de campagne : Déclaration du candidat Biram Dah Abeid



Brahim Abeid - Le Candidat à l’élection présidentielle Biram Dah Abeid a sollicité ce 21 juin 2014 le suffrage des mauritaniens. Cette candidature de rupture est le résultat d’un long cheminement. Située en dehors du système politique traditionnel, elle émane des masses dont elle porte les espoirs de changement radical enMauritanie. En effet, le candidat, Président de l’Initiative pour la résurgence du mouvement Abolitionniste en Mauritanie (IRA – Mauritanie) a été depuis 2008 à la tête d’une démarche anti esclavagiste d’un genre nouveau. Se refusant tout tabou, il attaqua le mal à sa racine. Le fondement religieux de l’esclavagisme mauritanien vieux de sept siècles a été pris à partie : un discours puisé du saint coran et de la Sunna, basé sur le caractère juste et libérateur de l’islam fût opposé aux soi-disant érudits et imams du pays qui dans leur refus et crainte du débat, gardent un silence complice des courants esclavagistes et se plaisent dans leurs prêches à critiquer lâchement et à diaboliser les abolitionnistes.C’est dans ce contexte et dans une logique de confrontation directe avec les milieux esclavagistes et racistes promoteurs du système de domination en vigueur depuis l’avènement de l’Etat mauritanien moderne que le Président Biram Dah Abeid entouré de ses collaborateurs et de centaines de militants a procédé à l’incinération symbolique de livres faussement attribués au rite malékite et contenant des avis juridiques qui codifient et légitiment la pratique de l’esclavage; ils sont à la base de l’éducation religieuse en Mauritanie mais aussi de la formation des imams, des magistrats, des officiers de la police judiciaire et des agents de l’administration territoriale. Cet acte de subversion a fortement ébranlé les milieux religieux et les cercles de domination qui ont orchestré et instrumentalisé des foules de manifestants qui appelaient au meurtre des abolitionnistes. Avant de bénéficier d’une liberté provisoire, Biram Dah Abeid fût arrêté avec une rare violence, poursuivi pour entre autres délits d’apostasie – passible de la peine capitale. Alors, dans ce contexte, la validation de la candidature de Biram Dah Abeid aux élections présidentielles du 21 juin 2014 a été un désaveu des milieux religieux et des cercles féodaux suscitant l’espoir chez les humbles de voir un des leurs compétir pour la magistrature suprême du pays. Cet espoir s’est matérialisé par les foules composées de dizaines de milliers de citoyens venus à la rencontre du candidat dans toutes les régions du pays. La campagne électorale a été l’occasion pour le candidat de diffuser son projet de société par divers canaux y compris par les médias publics. Le candidat a pu faire une bonne couverture du pays. Le jour du scrutin, il a été représenté dans 2025 bureaux de vote sur un total de 2900. Tout cela, en si peu de temps et sans moyens matériels et financiers ; les hommes d’affaire, tous étonnement issus de la seule communauté arabo-berbère, se sont ligués contre la candidature de Biram Dah Abeid lui refusant tout soutien alors qu’ils se sont cotisés à hauteur de milliards d’ouguiya pour appuyer le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz. Les résultats du scrutin publiés par la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) attribuant une large victoire au candidat Mohamed Ould AbdelAzizont noyé dans un océan de désolation tout espoir de voir s’apaiser la situation sociopolitique du pays. En effet, la fraude a commencé en amont, bien avant les élections. L’enrôlement discriminatoire en cour depuis 2011 a empêché une grande partie des populations noires (h’ratin, peuls, soninkés, wolofs et bambaras) de disposer de cartes nationales d’identité, donc de possibilité de s’inscrire sur les listes électorales et de voter. Les moyens de l’Etat ainsi que ses symboles, ont été utilisés de façon massive au profit du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz. Des ministres, diplomates ainsi que des hauts gradés de l’armée à la solde de république se sont impliqués ouvertement dans la campagne du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz. Monsieur Sidi Ould Zeine, Ministre de la Justice était Directeur Régional de campagne à Dakhlet Nouadhibou, monsieur Cheikhna Ould Neni, Ambassadeur deMauritanie en poste au Niger – Conseiller dans le Directoire National et l’une des figures les plus actives fût le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale monsieurAhmed Ould Jelvoun qui dans la Moughataa de Tembedra s’est présenté à un bureau de vote après sa fermeture à dix neuf heures (19 H). Le policier responsable de la surveillance du bureau qui lui a refusé l’accès fût immédiatement remplacé par ses soins sur intervention du Commissaire de police. Ainsi, Ould Jelvoun a pu opérer tranquillement dans le bureau, bourrant l’urne à sa guise. Ces quelques cas sont ici cités en exemples pour illustrer une tendance malheureusement généralisée constituant une violation grave des règles en matière d’élection en Mauritanie. Des personnes qui étaient inscrites sur les listes électorales à Nouakchott et à l’intérieur du pays ont été tout simplement éconduites- le matin du 21 juin - des bureaux de vote. Leurs noms ne se trouvaient plus sur les listes électorales. Ces personnes détiennent leurs reçus d’inscription qui prouvent qu’elles étaient bien inscrites sur les listes. Ce genre de cas a été révélé par centaines un peu partout dans le pays surtout à Boghé, Kaédi, Nouadhibou et Nouakchott. Il est à signaler des bourrages massifs des urnes dans 863 bureaux de vote situés essentiellement dans la partie Est et la partie Nord du pays, dans les quels seul le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz était représenté. Ceci ressort d’ailleurs des résultats qui ont été annoncés dans plusieurs bureaux de vote où il a été compté 100 % de votants, 100 % de suffrages valablement exprimés et enfin, 100% de votes au profit du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz. L’enrôlement puis l’inscription massive d’étrangers sur les listes électorales a créé des communautés d’électeurs fantômes : la circonscription électorale deBirmoghrein est passée de 1 500 électeurs (en 2007) à plus de 9 000 cette année grâce à l’enregistrement en masses de saharouis ; à Dhar le nombre d’électeurs a été multiplié par dix (10) en faveurs de l’inscription de nombreuses populations touaregs et arabes venues du Nord du Mali. Bien d’autres formes de fraudes dont les preuves matérielles constituées existent. Les faits sont d’autant graves qu’aucune des malversations constatées n’aurait été possible sans la complicité voire l’agissement direct des responsables de la CENI.Compte tenu de tout ce qui précède, la dynamique radicale est dans son devoir mais également dans son droit de rejeter les résultats annoncés par la CENI qui ne représentent guère le choix des électeurs mauritaniens et ces mauritaniens qui ne se reconnaitront pas dans les autorités qui seront issues de cette consultation électorale. Le courant radical, par son ascension fulgurante constitue aujourd’hui une dynamique politique incontournable et déterminante pour l’avenir de la Mauritanieau plan national mais aussi international. Rendant hommage à toutes les personnes qui de près ou de loin ont soutenu le projet de changement radical, nous assurons tous ceux qui ont porté leur choix à notre candidat que leur vote ne sera pas vain, nous défendrons les acquis, déterminés dans la démarche de lutte pacifique pour la déconstruction totale du système de domination en Mauritanie. Lançant un appel à nos militants et sympathisants de rester mobilisés et vigilants, nous interpelons les tenants du pouvoir qui s’arcboutent encore à une position de déni de la mouvance abolitionniste à faire face courageusement au désaveu qui leur a été fait par le verdict populaire et de cesser tout comportement tendant à noyer tout espoir d’avènement d’une Mauritanie libérée de l’opprobre. Pour l’égalité et la justice dans la Mauritanie de l’esclavage, du racisme d’état et de l’exclusion et pour la défense du choix des humbles, nous ne cèderons pas. 

Fait à Nouakchott, le 24 juin 2014

Source:cridem.org

lundi 23 juin 2014

Le cri osé...!!!

Élection présidentielle #RIM2014: hâte de savoir le score final de notre candidat Biram Dah Abeid. Notre score par rapport aux suffrages exprimés aura une importance particulière, nous avons été souvent traités "d'extrêmistes" par les uns et les autres. Nous sommes sûrs d'une chose, les électeurs qui ont voté Biram hier ne sont ni corrompus, ni soumis à des chantages mais par un vote de conviction et d'adhésion au langage de vérité tenu toujours par IRA et son président....!!!

dimanche 22 juin 2014

Le cri osé.... Qui traite d'extrémisme ne l'est pas moins...!!!

Certes si on vous taxe d'extrémistes, vous devez prendre du recul et revoir ce qui relève de la passion dans ce vous prêchez. Une fois votre chek out fait par ce recul, vous devez vous intéresser à ceux qui vous qualifient d'extrêmistes et surtout à ce que vous avez en commun avec eux. Et gardez à l'oeil ceux qui croient être en droit plus que vous sur l'intérêt général, car ceux là sont allergiques à tout mouvement bousculant l'ordre des choses en place. Par votre statut subalterne lié à une histoire tordue souvent non honorable humainement, ils ne vont jamais accepter autrement en dehors ce passé. Pour eux, vous faites partie de leur intérêt général à eux à sauvegarder. Leur passé fêté et chanté par des événements dits culturels d'ici et là ne sont rarement neutres donc une certaine méfiance s'impose pour vous. Ainsi vous serez traités d'extrémistes dans cette quête plus que légitime de votre honorabilite d'homme entachée par l'organisation sociale elle même; par exemple le système des castes érigé par hiérarchie et stratification.  Certaines réalités du monde soninké peuvent illustrer cette donne, où ce qui se fait et ne se dit pas ouvertement importe énormément. Certaines convenances coutumières sont sacralisées et vous serez moins blâmés par d'illuminés auto-proclamés de la cause soninké en désobéissant aux enseignements religieux que de s'interroger sur ces réalités. Ceux-la vous verraient bien jouer le "martyr" contre l'ordre injuste qui prévaut à l'échelle nationale mais vous serez vus comme des pestiférés à éviter quand la demande de réforme vise l'intra-communautaire. Leur extrémisme est le suivant: Penser et questionner Tout et sur Tout oui, mais pas sur ce qui se fait et se vit chez eux pensant que Tout est juste, solidaire, fraternel et égalitaire. Notre supposé extrémisme pour eux se présente comme suit; oser et vouloir dire toutes les vérités sur Tout et partout sans zones intouchables mêmes celles qui touchent notre histoire personnelle ou collective. Je le nomme humblement la bonne foi, la bonne voie, la bonne voix, l'appel intime de la conscience et surtout la cohérence intellectuelle.

22-06-2014 12:39 - Direction de la campagne de Biram Ould Dah Ould Abeid : Communiqué

Birame Ould Dah Abeid - Le rideau vient de tomber sur la campagne des élections présidentielles de 2014 à laquelle a pris part le président du mouvement abolitionniste Biram Ould Dah Ould Abeid. A l’occasion de cette campagne, la candidature du lauréat du Prix de l’ONU 2013 pour les droits de l’homme a été reconnue et validée par le Conseil Constitutionnel, instance suprême du système judiciaire du pays. Cette reconnaissance vaut acquittement et réhabilitation du leader antiesclavagiste de toutes les accusations et calomnies dont il fut la cible après l’incinération symbolique des manuels de légitimation de l’esclavage organisée en avril 2012. Elle met fin et rend caduque la campagne de dénigrements haineux et racistes qui a été orchestrée par les média mauritaniens à l’encontre des dirigeants d’IRA et de son leader, Biram Ould Dah Ould Abeid.Nous avons mené cette campagne en comptant sur Allah tout puissant, maître de l’univers et seul capable de donner ou de retirer. Nous étions armés de notre seule volonté, avec notre ferme détermination à relever les défis. Les riches de ce pays ont décidé de nous priver d’une aide pourtant habituellement distribuée à tous les candidats à la présidentielle. Mais, paraît-il, pour bénéficier d’une telle aide il eut fallu que nous soyons des Bidhane. Les riches de la Mauritanie se sont tous rangés derrière Mohamed Old Abdel Aziz en contre partie de la promesse de fermer les yeux sur les abominations qu’ils commettent contre les pauvres gens.La plupart des média mauritaniens ont contribué à nous étouffer tout le long de cette campagne. Certains d’entre eux, que nous comptions parmi nos amis, nous ont tourné le dos en ignorant nos communiqués et en omettant de couvrir nos activités. D’autres se sont évertués à nous calomnier et à noircir aux yeux de l’opinion publique l’image de notre candidat et celles des dirigeants de notre campagne. L’heureuse surprise nous était arrivée du côté des média publics (la radio et la télévision nationales ainsi que l’Agence Mauritanienne de l’Information, AMI). Des équipes de ces organes nous ont accompagnés tout le long de la campagne et couvert nos activités avec indépendance et professionnalisme. A cette occasion nous voulons souligner cette heureuse évolution au sein de ces institutions publiques, au moins pour ce qui est de la couverture des activités des candidats.Nous voulons aussi souligner pour l’apprécier le rôle constructif joué par le site francophone de CRIDEM dans la couverture de cette campagne et l’équité dont ses animateurs ont fait preuve vis-à-vis de l’ensemble des candidats de cette élection présidentielle. Un autre chapeau à la chaine El Wataniya , radio Mauritanides et le journal le Calame pour leur ouverture et leur disponibilité …Parmi les calomnies que les média ont colportées et dont la source s’est toujours trouvée parmi les dirigeants du « Forum National pour la Démocratie et l’Unité », nous voulons démentir cette fable qui a consisté à dire que Mohamed Ould Abdel Aziz avait donné l’ordre de financer les campagnes de ses concurrents ! Nous ne sommes au courant ni de prés ni de loin de sommes d’argent distribuées à cet effet et considérons qu’une telle rimeur participe de la diffamation et d’un travail classique d’officines de renseignement dans un pays où l’impunité est de règle dans ce type de délit.Certains organes de presse ont relayé l’information selon laquelle, le présidentBiram Ould Dah Ould Abeid ou l’un des directeurs de sa campagne ont accusé le président et leader historique du combat des Hratine, Monsieur Messaoud Ould Boulkheir, de détournement de deniers publics. Nous tenons à démentir en bloc de telles allégations. Pour nous, la figure historique de Messaoud est l’objet de respect et de considération. Les différends qui nous opposent sont liés à la seul différence de générations, de mayens et d’époques. Si nous avions décidé de dénoncer les auteurs de détournements des biens publics, nous aurions passé tout le temps de la campagne électorale avant d’atteindre le président Messaoud !
En quittant cette joute électorale et en attendant de voir la concrétisation de nos efforts, nous tenons, au niveau de la direction de la campagne du candidat Biram Ould Dah Ould Abeid :
- à remercier les Mauritaniens qui ont participé de prés ou de loin à cette campagne. En effet, notre candidat a toujours été chaleureusement reçu partout où il est passé et ce au-delà de nos espérances. Nous nous excusons, à cette occasion, au prés de ceux que nos moyens et notre temps nous ont empêché de visiter ;
- à féliciter les militants et les militantes du mouvement abolitionniste pour les immenses sacrifices et les réels efforts qu’ils ont déployés pour que notre message soit relayé, amplifié et entendu par les Mauritaniens. Nous remercions et félicitons l’armée de l’ombre (les militants calmes) dont les soldats nous ont aidés de façon désintéressée et anonyme, loin de l’hypocrisie et des mensonges ambiants matérialisés par la multiplication des « Initiatives » mono couleurs dont les auteurs ne tarderont pas à déchanter quand Ould Abdel Aziz leur montrera son véritable visage ;
- à mettre en garde les autorités publiques, la CENI et le Conseil Constitutionnelcontre toute action qui pourrait s’apparenter, de loin ou de prés, à des pratiques frauduleuses que ce soit au niveau du dépouillement ou de la publication des résultats. Nous n’accepterons aucun écart avéré dans ce domaine mais, en contre partie, nous nous engageons à reconnaitre les résultats au cas où la transparence et l’honnêteté en seraient garanties.

La Direction de la Communication

Nouakchott le 20 juin 2014

Source:cridem.org

samedi 21 juin 2014

21-06-2014 10:55 - Mauritanie: l'esclavage n'a jamais été aboli, selon un candidat à la présidence


AFP - "En Mauritanie, il n'y a jamais eu d'abolition de l'esclavage", malgré une législation qui n'est qu'un "vernis" à destination de la communauté internationale, affirmeBiram Ould Dah Ould Abeid, candidat anti-esclavagiste à la présidentielle de samedi. Ould Abeid est un Haratine (descendant d'esclave maure) de 49 ans, juriste et historien de formation, président de l'Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie (IRA). Son combat anti-esclavagiste sans concession lui a valu la prison."En Mauritanie, il n'y a jamais eu d'abolition de l'esclavage, car l'Etat a toujours investi et organisé ses appareils policiers, l'appareil judiciaire, ses services cultuels, ses corps d'imams et d'érudits (...) pour maintenir l'esclavage et combattre l'abolition", déclare-t-il à l'AFP à Nouakchott.Officiellement, l'esclavage a été aboli en 1981 en Mauritanie, pays de 3,8 millions d'habitants d'origine arabo-berbère - les Maures - et d'Afrique subsaharienne - les Négro-Africains. Depuis 2007, une loi criminalise la pratique de l'esclavage, répandue dans toutes les couches de la société.Mais, affirme Ould Abeid, "s'il y a des lois, elles ont été faites pour la consommation extérieure". "C'est un vernis destiné aux bailleurs de fonds (...), aux partenaires, aux institutions internationales dont la Mauritanie fait partie et qui prohibent l'esclavage".Selon lui, "tout cet arsenal juridique n'a jamais été destiné à être appliqué. C'est pourquoi, malgré les lois, il n'y a jamais eu de répression de l'esclavage".Au contraire, dit-il, "ceux qui sont réprimés, ce sont toujours les militants anti-esclavagistes, ce sont toujours les esclaves qui aspirent à la liberté, à l'égalité".Il dénonce la persistance d'un "islam officiel foncièrement esclavagiste, placé dans la Constitution mauritanienne comme principale source de lois et enseigné dans les écoles" formant "les magistrats", les cadres administratifs, "les officiers de police judiciaire"."L'éducation du Mauritanien (...) est une éducation qui autorise l'esclavage et le sacralise, qui le considère comme un sixième pilier de la religion musulmane. Il fait partie de la religion d'Etat", note Ould Abeid, regrettant cet "islam esclavagiste vraiment en déphasage", "contraire à l'islam originel" et ses valeurs de charité et de solidarité.

'Rien de culturel'

Le président de l'IRA réfute catégoriquement l'idée d'un ancrage "culturel" de l'esclavage dans la société, souvent mis en avant par les élites maures."Ils prétendent que l'héritage est culturel et que les lois ne peuvent rien, mais c'est faux", poursuit-il. "Tous les grands commis de l'Etat sont d'extraction esclavagiste en majorité, et ce sont eux qui maintiennent le mode de vie esclavagiste et combattent la libération des esclaves. C'est pourquoi tous les anti-esclavagistes sont diabolisés, incriminés emprisonnés".Ould Abeid estime que si l'Etat appliquait une "première fois la loi avec détermination sur un seul criminel d'esclavage, tous les autres esclavagistes" se sépareraient "de leurs esclaves et de leur mode de vie esclavagiste"."Il n'y a rien de culturel, c'est seulement criminel et cette criminalité est entretenue par l'Etat et ceux qui le dirigent, ce sont eux qui entretiennent cette impunité", martèle-t-il.Aux accusations de "racisme" et de "communautarisme" proférées à son encontre par les cercles du pouvoir, il parle de "propagande", soutenant que "les esclaves et anciens esclaves forment plus de la moitié de la population mauritanienne", soit environ deux millions de personnes.Ces chiffres, tirés selon lui d'un "sondage réalisé par l'IRA en 2009", sont contestés en Mauritanie où les estimations officielles évaluent à 80% la communauté maure, y compris les Haratines, le reste étant constitué de 20% de Négro-Africains.Le gouvernement n'a toujours pas procédé à un "recensement qualitatif et quantitatif de l'esclavage" en dépit de financements internationaux déjà acquis,"car il a peur de ces chiffres qui vont sortir", assure Ould Abeid. "Si les groupes dominants arabo-berbères étaient sûrs que les chiffres que nous avançons sont faux, ils s'empresseraient de faire le recensement".Adversaire samedi à la présidentielle du président sortant Mohamed Ould Abdel Aziz, grand favori, et de trois autres candidats, Ould Abeid affirme représenter"d'autres franges défavorisées", notamment "les humbles parmi les Arabo-Berbères". Ils ont leur place dans notre "projet de changement pour une Mauritanie égalitaire, sans esclavage, sans racisme", déclare-t-il.

Par Stéphane Barbier et Hademine Ould Sadi
Nouakchott, 20 juin 2014 

Source: cridem.org

vendredi 20 juin 2014

19-06-2014 22:13 - Campagne de Biram Dah Abeïd : Au pas de charge

Le Calame - C’est au pas de course que le candidat indépendant Biram Dah Abeïd a battu campagne dans les deux Hodhs, le Guidimakha (Sélibaby), le Gorgol, le Brakna (Bababé et Boghé), le Tiris Zemmour (Zouérate), et Nouadhibou, suivi d’un come-back, dimanche, au Trarza (Boutilimitt et Ouad Naga).Lors d’un meeting populaire, le mardi 10 juin, à Néma, Biram Dah Abeïd s’est solennellement engagé, à « jeter les bases, s'il est élu, de l'Etat de droit, de justice et d'égalité ainsi qu'à développer les services publics, notamment éducatifs et sanitaires ». Il a condamné l’état piteux de ceux-ci : mauvaise gestion et discrimination notoire, érigées en mode de gouvernance et résultantes de la vision étriquée des régimes qui se sont succédé à la tête du pays, culminant durant le règne d’Ould Abdel Aziz.Le candidat indépendant a appelé les populations de Néma et, partant, toutes celles du pays, notamment les franges démunies, les exclus et les discriminés, à poursuivre « la lutte pour arracher leurs droits légitimes et concrétiser la justice, en dénonçant les pratiques racistes, les politiques des pouvoirs précédents et le favoritisme érigé en mode de gestion sociale ».Sous les vivats du public, il a appelé ses partisans à la mobilisation générale, à retirer leur carte d'identité et à affluer, massivement, dans les bureaux de vote, le jour du scrutin. Biram a mis en garde les autorités contre toute tentative de détournement des suffrages, avant de les exhorter à jouer la mission républicaine qui leur est dévolue : assurer la transparence de l’élection. Le directoire de campagne du candidat a organisé une soirée électorale qui a permis à celui-ci de débattre, en public, avec ses potentiels électeurs.A Timbédra, quelques heures auparavant. Biram Dah Abeïd fustige le comportement de bon nombre de figures harratines, accusant, nommément,Boydiel Ould Houmeïd et Messaoud Ould Boulkheïr d’avoir dévoyé la cause des Harratines au profit de biens matériels. Devant une foule enthousiaste, le candidat explicite son programme électoral, centré sur la lutte contre l’esclavage, le racisme et les injustices sociales.Il promet des changements notoires, dans la manière de gérer le pays, avec une forte implication de tous les segments du pays.Appelant les populations de Timbédra à voter largement en sa faveur, Biram entend impulser, en cas de victoire, des réformes économiques, politiques et sociales afin de soulager fortement les franges démunies de la population mauritanienne. Auparavant, le directeur régional de la campagne au Hodh El Charghi avait remercié l’assistance, pour sa participation à ce rassemblement, s’en réjouissant vivement et sollicitant le suffrage massif des populations de Timbédra pour leur leader.Avec l’entrée dans la Vallée et dans les grands centres urbains comme Zouérate et Nouadhibou, la candidature de Biram a pris une allure de plébiscite, au sein des laissés-pour-compte du système dominant. Ces franges ont exprimé, à travers les grands rassemblements populaires, meetings et marches inédites, l’espoir soulevé par la candidature du leader abolitionniste.Les communautés noires victimes de tentatives de génocide, de déportations, d’assassinats collectifs, d’expropriations de biens – notamment de terres – et de privation de la nationalité – enrôlement discriminatoire – sont venues, en masses et toutes catégories confondues, appuyer le projet présidentiel de Biram Dah Abeïd.« Les Harratines, les paysans du sud-est et du sud-ouest de la Mauritanie, ainsi que des zones Centres Aftout et Affolé, souffrant, toutes, des féodalités tribales et esclavagistes du système en place, voient pointer, en cette candidature, un espoir à l’horizon, annonçant le rétablissement de leur dignité, de leur droit sur la terre, de leurs droits tout court », s’enflamme Biram Dah Abeïd.« Les prolétaires, mineurs exploités, comme des bêtes, à Zouérate, à Tasiast, àAkjoujt, aspirent, avec l’aboutissement de notre candidature, à conquérir leur droit au travail, leur droit au salaire, leur droit aux soins et à la retraite. Les marins de la pêche artisanale et industrielle, ceux de la marine marchande, des ports de Nouadhibou, de Nouakchott ou d’ailleurs, tous sous le joug d’hommes d’affaires qui s’engraissent sur leur dos, avec la bénédiction et l’appui de l’Etat mauritanien, ont accueilli, avec ferveur et espoir, le programme de Biram Dah Abeïd qui vise à restaurer la justice, la dignité et le droit des masses prolétariennes qui n’ont que trop souffert de l’alliance entre l’Etat et les prétendus hommes d’affaires.La classe moyenne des villes du Centre urbain espère, elle aussi, une sécurité pour l’avenir, non seulement, de leurs propres conditions et train de vie mais, aussi, de leurs enfants. Un élan est lancé, le peuple est en marche ! ». Grande soirée, lundi soir enfin, au domicile de Biram à Riyad. Mardi, le convoi se rendra à Tiguint, Méderdra et Rosso. Mercredi, ce seront les villes d’Akjoujt et d’Atar qui accueilleront le candidat et, jeudi, somptueuse soirée de clôture de la campagne, à Nouakchott où l’on espère une affluence-record.

Thiam Mamadou
Envoyé spécial

Source:cridem.org

mercredi 18 juin 2014

18-06-2014 06:39 - Débat présidentiel : Les organisateurs jettent l’éponge

Le débat tant annoncé entre les candidats engagés dans la course à la présidence n’aura jamais lieu. L’annonce a été faite par les organisateurs dudit débat. Cela, au cours d’une conférence de presse qui s’est déroulée ce mardi 17 juin à Nouakchott. Les organisateurs - par la voix de Cheikh Oumar N’Diaye et Mamoudou Baidy Gaye - ont laissé entendre que l’annulation de la tenue du débat est surtout lié à l’agenda de Lala Meriem Mint Moulaye Idriss ; Biram Dah Abeid et Sarr Ibrahim, candidats à la présidentielle qui ont bien voulu souscrire à un débat. «Sarr et Biram étant en campagne à l’intérieur du pays, il est impossible qu’ils puissent participer à un débat programmé pour le 18 juin à Nouakchott», a dit en substance Cheikh Oumar N’Diaye, président du Club des jeunes journalistes (CJJ). Le débat dit présidentiel avait été programmé dans un premier temps pour le 7 juin avant d’être reporté au 18 juin. Trois candidats avaient donné leur accord de principe pour y participer. A titre de rappel, il s’agit de Sarr Ibrahim Mokhtar ; Biram Dah Abeid et Lala Meriem Mint Moulaye Idriss. Boidiel Ould Houmeïd, autre candidat en lice pour la présidence, s’était excusé en clamant que les Mauritaniens n’ont pas encore la culture démocratique nécessaire à l’organisation d’un débat entre candidats à une présidentielle. Du moins c’est cela qu’a affirmé en filigrane Cheikh Oumar N’Diaye. Quid du président-candidat Aziz ? Les organisateurs du débat ne l’ont jamais rencontré. Ils ont été reçus tout juste par Guissaly Fall du directoire de campagne d’Aziz, qui s’est employé à les humilier. Décidément Ould Houmeïd a raison : les Mauritaniens n’ont pas cette culture démocratique nécessaire à l’organisation d’un débat entre candidats à une présidentielle. 

Source:cridem.org

mardi 17 juin 2014

17-06-2014  Biram Dah Abeid : 'Ma candidature va totalement transformer la carte politique mauritanienne'

Jeune Afrique - Jusqu'au vendredi 21 juin, date de l'élection présidentielle en Mauritanie, "Jeune Afrique" publie une série d'entretiens avec les principaux candidats. Le premier interviewé est Biram Dah Abeid, président de l'ONG antiesclavagiste IRA-Mauritanie. À 49 ans, après qu'on lui ait refusé la création de son parti politique, il se présente en indépendant. En 2012, à la même période, Biram Dah Abeid était encore incarcéré à la prison civile de Nouakchott, avant d’être libéré au mois de septembre. Pour avoir brûlé des ouvrages religieux, légitimant selon lui l’esclavage, Biram Dah Abeid avait provoqué la colère des religieux et de la classe politique. À tel point que le chef de l’État, Mohamed Ould Abdelaziz, avait annoncé que la charia serait appliquée. Deux ans plus tard, son mouvement est toujours interdit. Sauf que le président de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie (IRA), lauréat du prix des droits de l’homme des Nations unies, est désormais candidat à la présidentielle du 21 juin. Après avoir battu campagne du nord au sud du pays, Biram Dah Abeid, qui reçoit à son domicile, semble éprouvé. Mais pour défendre ses idées, il retrouve toute son énergie. >> Lire aussi : Sept candidats, dont le président Aziz, se présentent à la présidentielle du 21 juin 

Jeune Afrique : Vous vous présentez comme le "candidat du changement". Comment comptez-vous incarner cette rupture ?

 Biram Dah Ould Abeid : Comme notre mouvement, IRA Mauritanie, l’a toujours fait. Par des positions tranchantes, qui rompent avec la langue de bois, ainsi qu’avec l’attitude de toute la classe politique qui s’est toujours conformée aux limites imposées par le système dominant. Nous avons toujours transgressé les tabous et toujours dit très haut ce que les gens aiment dire tout bas. C’est pour cela que nos actions, perçues comme une hérésie, ont systématiquement été condamnées par des appels aux meurtres et par des arrestations de nos militants.Nous avons toujours transgressé les tabous.Justement, depuis que vous avez fondé l’IRA, en 2008, vous êtes considéré comme la bête noire du régime mauritanien.

Aviez-vous imaginé être un jour candidat à la présidentielle ?

 Dans la continuité de notre action, notre objectif ultime est de prendre le pouvoir. On ne peut pas changer le pays sans diriger. Mais avant cela, nous avons essayé d’imposer nos idées, afin qu’elles deviennent incontournables dans notre société. Il est vrai que j’étais sûr que mon dossier de candidature allait être rejeté. Mon discours a toujours été interdit dans les médias officiels et désormais, même s’il est encore en partie censuré, il est repris par la télévision et la radio nationale. La validation de ma candidature va totalement transformer la carte politique mauritanienne.Vous avez toujours dénoncé la sous-représentation des Noirs dans les sphères politiques, économiques et administratives. Faut-il instaurer la parité ? Il faut d’abord rétablir l’équité.

Pourquoi sur 35 ministres, il est de coutume d’en placer 30 arabo-berbères ?

Pourquoi les 18 banques du pays appartiennent aux Arabo-Berbères ?

Pourquoi sur les 13 gouverneurs de région, 12 sont Arabo-Berbères ? Pourquoi sur 54 préfets, 52 sont Arabo-Berbères ?

Les Harratines et les autres ethnies noires doivent se réapproprier leur place.>>

Lire aussi : "En Mauritanie, les Haratines sont traités commes des objets" 

Comprenez-vous que la grande majorité de l’opposition boycotte la présidentielle ?

S’ils étaient de vrais opposants, comme nous, ils se seraient fait un devoir de participer aux élections. Les hommes politiques doivent avoir le courage de se battre démocratiquement. Ceux qui boycottent et incitent les gens à ne pas se rendre aux urnes, se rendent complices du pouvoir en place. Nous devons amener les gens qui veulent voter pour nous, à voter contre Mohamed Ould Abdelaziz.Vous dites ne pas faire confiance au processus électoral et compter sur votre capacité de mobilisation.

Envisagez-vous de contester les résultats du scrutin ? 

Mohamed Ould Abdelaziz a fait un recensement discriminatoire, qui a permis d’enregistrer de manière organisée sur les listes électorales les segments arabo berbères, au détriment de beaucoup de franges Harratines, Bambara ou Soninké. Au moins la moitié des Noirs n’a pas été recensée. Alors s’il le faut, oui, nous contesterons les résultats.

Propos recueillis par Justine Spiegel, à Nouakchott

Source:cridem.org

lundi 16 juin 2014

15-06-2014 20:23 - Le candidat Biram Ould Dah préside un meeting électoral à Nouadhibou

AMI - le candidat Biram Ould Dah Ebeid a présidé, samedi soir à Nouadhibou, un meeting électoral, au cours duquel, il a passé en revue les principaux axes de son programme électoral qu'il présente aux mauritaniens.Saluant la présence massive de ses sympathisants, le candidat qui se prétend défenseur de l'égalité et de l'équité, a jugé que cette présence inaugure la victoire imminente de son combat dont l'aboutissement est l'élimination de toutes les formes de l'injustice et de l'oppression.Il a ajouté qu'il temps que les mauritaniens prennent en main leur destin et qu'il compte sur les voix des habitants de Nouadhibou pour arracher la victoire et satisfaire les ambitions de tous les mauritaniens.
Appelant à ce qu'il a qualifié de ''réconciliation nationale et le règlement des quelques problèmes dans le domaine de l'esclavage et la cohésion sociale, le candidat Biram s'est engagé à rester au secours des indigents et des exclus.
Ould Ebeidy a mis en exergue l'importance de la ville de NDB en tant que pôle d'excellence de développement et promis de donner la priorité à la promotion des secteurs des ports et veillera à la normalisation et l'amélioration des situations des marins.Le candidat a critiqué les formations politiques qui boycottent les élections et dénoncé leur attitude appelant les militants à ne pas voter le jour du scrutin. ''Il s'agit d'un acte de marchandage qui témoigne de l'échec politique'', dit-il. Auparavant, le coordinateur régional de la campagne du candidat Mohamed Ould Bilal avait prononcé un discours au cours duquel il a affirmé l'attachement des populations de la wilaya de Dakhlet Nouadhibou au programme électoral ambitieux du candidat.Et le candidat de conclure: ''le pays a besoin d'une renaissance dans tous les secteurs de développement et notre approche est la meilleure pour réaliser de tels objectifs''.

Source:cridem.org

dimanche 15 juin 2014

Mauritanie:"Nous n’accepterons jamais qu’on transforme notre victoire en défaite" (Dir. de campagne de Biram)

ALAKHBAR (Nouakchott)-Le directeur de campagne du candidat Biram Dah Abeid à la présidentielle mauritanienne du 21 juin a précisé : « Si notre candidat remporte les élections, nous n’accepterons jamais que sa victoire soit transformée en défaite ». Diop Amadou Tijani est interviewé par Alakhbar. Alakhbar: Avez-vous constaté des violations lors cette campagne électorale ?
Diop Amadou Tijane: Nous n’avons constaté aucune violation. Je rappelle toutefois que nous avions tenu une conférence de presse avant le début de la campagne électorale pour avertir le pouvoir et les institutions concernées que nous n’allons pas  admettre qu’il ait des irrégularités ou des fraudes massives. 
Alakhbar: Les affiches de votre candidat sont presque invisibles à Nouakchott. Êtes-vous réellement présents partout en Mauritanie ?
Diop Amadou Tijane: Nous avons des militants et des sympathisants sur l’ensemble du territoire national. Un programme a été élaboré pour nous mener dans tous les coins du pays. Notre candidat est en train de le suivre. Et des missions sont envoyées aux lieux où il ne pourra pas se rendre. 
Alakhbar: Disposez-vous des moyens nécessaires pour effectuer tous ces déplacements ?
Diop Amadou Tijane: Nous menons notre campagne à la limite de nos moyens.  Il est de tradition en Mauritanie qu’on débloque en période électorale des fonds colossaux pour faire justement de la  propagande. C’est une pratique commencée depuis le régime de Maoyoua Ould Taya et qui continue aujourd’hui. Si nous avions ces moyens, nous ne les gaspillerions pas. Ce n’est pas l’approche de campagne que nous avons retenue. Alakhbar: Quelle est l’approche que avez-vous retenue?
Diop Amadou Tijane: C’est celle que nous sommes en train d’exécuter. L’essentiel pour nous c’est le jour du vote et le nombre de voix que va obtenir notre candidat. Nous allons donc toucher le maximum d’électeurs: ceux qui sont acquis à notre cause, les indécis, ou ceux qui appartiennent à des partis qui ont boycotté les élections voire même des militants des partis qui prennent part aux élections, y  compris de l’UPR (au pouvoir). 
Alakhbar: Pensez-vous pouvoir convaincre tout ce monde dont certaines estiment  que votre candidat véhicule un discours radical ?
Diop Amadou Tijane: Je ne comprends pas ce qu’ils appellent un discours radical ! Nous avons plutôt un discours de rupture par rapport aux autres candidats et au discours de complaisance dont on avait l’habitude d’entendre. Je vais le répéter: il ne faut pas juger le candidat en période électorale, mais à travers ses précédents actes politiques. 
Alakhbar: Votre candidat a accusé les hommes d’affaires de tenter de l’étouffer financièrement. Et pour les contourner, il demande à chaque militant d’acheter une carte de soutien à 500 UM. Cela suffirait-il pour financer une campagne électorale?
Diop Amadou Tijane: Nous comptons pourtant sur cette modeste contribution de nos militants pour financer nos activités de campagne électorale. Cela prouve que nos fonds proviennent de sources licites. Nous sommes différents de l’UPR (parti présidentiel) et des candidats Boydiel Ould houmeid et de Lalla Mariem Mint Moulay Idriss qui ont mobilisé des fonds colossaux mais qui ne les appartiennent réellement pas. 
Alakhbar: À combien s’élève votre fonds de campagne ?
Diop Amadou Tijane: Il y a des choses qu’on n’expose pas au public. Mais, nous sommes en train de bâtir notre campagne sur les moyens déjà évoqués. 
Alakhbar: A quel point vous mesurez les chances de votre candidat ?Diop Amadou Tijane: Nous sommes de plus en plus confiants. Les Mauritaniens répondent à notre discours. Et notre capacité de mobilisation lors des meetings a dépassé nos prévisions initiales. Cela réconforte notre candidat et développe une certaine confiance en nous. Vous savez, on ne remporte pas forcément des élections parce qu’on a mis plus de moyens ou parce qu’on est le président sortant. Vous avez l’exemple du Sénégal et celui de la Côte d’Ivoire. De toutes les façons, nous participons aux élections pour les remporter. Alakhbar: Qu’est ce qui vous amènerait à contester les résultats?
Diop Amadou Tijane: C’est ce qui amènerait tout un chacun à contester les résultats, c’est quand il y aura des régularités ou des fraudes massives. Si notre candidat remporte les élections, nous n’accepterons jamais que notre victoire soit transformée en défaite et la défaite des autres en victoire. Si, par contre, nous perdons, conformément au règles démocratiques, nous serons le bon perdant: nous allons féliciter notre adversaire. 
Alakhbar: Si vous deviez contester comment le feriez- vous ?
Diop Amadou Tijane: Vous le saurez le moment venu. 

Source:Alakhbar

samedi 14 juin 2014

14-06-2014 10:55 - Le candidat Aziz s’en prend aux responsables de sa campagne

Mauriweb - Le candidat et président sortantMohamed Ould Abdelazizest mécontent de son directoire de campagne et le lui a fait savoir vendredi, à l’issue d’une rencontre organisée avec son staff, a appris «mauriweb.info » de bonne source. Dans cette rencontre avec son staff qui aura duré trois heures d’horloge, le candidat Mohamed Ould Abdelaziz, a notamment critiqué la direction de la campagne et le parti de l’UPR qui, au lieu de lui dresser un bilan objectif de ses prestations, seraient entrain de miner sa campagne de l’intérieur et de bloquer les initiatives parallèles des jeunes qui lui seraient favorables.Plusieurs voix se sont élevées, en effet, pour crier à leur marginalisation de la campagne du président Aziz. Cela s’est probablement répercuté sur l’ambiance générale de la campagne qui est à sa dernière semaine et reste terne.

Source:cridem.org

 Le candidat Biram Ould Dah Ould Abeid s'engage à impulser le développement économique


AMI - Le Candidat Biram Ould Dah Ould Abeid a donné jeudi soir, lors d'un rassemblement électoral à Kaédi, son engagement à impulser le développement économique, une fois élu, et d'apporter l'assistance et le secours aux couches vulnérables, longtemps stigmatisées par les régimes qui sont succédé dans le pays. Il a ajouté que son programme électoral tient compte des aspirations de l'ensemble des mauritaniens à la liberté, à la justice et à 'égalité.
S'adressant aux partisans présents, le candidat a dit : "Avec vos voix et d'une manière démocratique et pacifique, je voudrai accéder à la magistrature suprême de la République Islamique de Mauritanie. Nous sommes sûr de la victoire le jour du scrutin ; mais nous devons poursuivre la lutte afin d'arracher nos droits légitimes et de réaliser la justice humanitaire''.Plusieurs intervenants ont appelé, au cours de la manifestation, au soutien du candidat qu'il juge le mieux indiqué pour conduire éventuellement les affaires du pays. Auparavant, le candidat Biram Ould Dah Ould Abeid avait présidé un rassemblement électoral à Boghé au cours duquel il a expliqué les motifs de sa candidature et critiqué les politiques des anciens régimes en matière de distribution des richesses. Il a accusé ceux-ci de marginaliser certaines composantes sociales.
Là aussi, le candidat a recommandé à ses partisans de poursuivre la lutte; de retirer leurs cartes d'électeurs et de voter massivement le jour du scrutin.

Kaédi, 13/06/2014

Source:cridem.org

jeudi 12 juin 2014

12-06-2014 12:30 - Déclaration : Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA)


IRA-Mauritanie -Madame Aminetou Mint Elmokhtar, présidente de l’Association des Femmes Chefs de Famille(AFCF) est l’objet d’une Fatwa en bonne et due forme émise par le dénommé Yehdhih Ould Dahi, chef de la mouvance des « amis du Prophète ». Dans la dite Fatwa, publiée sur le site de l’auteur, ce dernier justifie l’appel à l’assassinat de la militante par ce qu’il a appelé « sa défense de Ould Mkeytir ».Sur ce même site, Ould Dahi déverse un flot d’insanités sur Mint Elmokhtar avant de préciser, en direction des visiteurs de sa page que « faire couler le sang de Mint Elmokhtar ou lui arracher les yeux ne pourrait qu’être récompensé par Allah ». Il convient de rappeler que l’illuminé en question est diplômé du Centre de Formation des Uléma que dirige l’érudit et maître à penser des Frères Musulmans, Mohamed Elhacen Ould Dedew.
Les intégristes mauritaniens et à leur tête l’obédience « les amis du Prophète »,passés maîtres dans l’interprétation superficielle des textes sacrés et champions toutes catégorie dans l’obscurantisme agressif, reprochent à Mint Elmokhtard’avoir appelé, lors d’une interview, au respect des droits de la personne et à la nécessité d’offrir à Mohamed Ould Mkheytir un procès équitable.Cette position, rappelée par la militante, n’est autre que celle défendue par toutes les organisations des droits de l’homme de façon individuelle ou groupées dans le FONADH (Forum regroupant ces associations). L’Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA), tout en regrettant la montée en puissance des intégrismes obscurantistes et la démission de l’Etat devant son rôle de seul habilité à prononcer des sentences,
- Exige du gouvernement mauritanien de fournir la protection nécessaire àMadame Aminetou Mint Elmokhtar pour la mettre à l’abri de l’hystérie des intégristes qui ont décrété l’obligation de lui ôter la vie ;- Exige de l’Etat mauritanien de convoquer le dénommé Yehdhih Ould Dahi pour le sommer de s’expliquer à propos de ses déclarations et à propos de son usurpation des fonctions des autorités judiciaires ;
- Affirme sa solidarité pleine et entière avec la militante sous le coup de menace de mort ;
- Rend les Autorités responsables de tout ce qui pourrait advenir de la militante ;- Demande aux citoyens mauritaniens, épris de justice et de paix, aux organisations et institutions politiques mauritaniennes et internationales à redoubler d’efforts pour éviter l’instauration de la loi de la jungle en Mauritanie et conjurer l’éclatement du pays.

Nouakchott le 8 Juin 2014
La Commission de Communication

Source:cridem.org

Présidentielle 2014, le vote BIRAM plus utile que le boycott..!!!???

Les partisans du boycotte peuvent avoir leurs diverses raisons face à cette élection présidentielle du 21 juin 2014. Les partis politiques classiques appelant au boycott ont par le passé contribué à la légitimation d'un système étatique injuste qui dépasse la seule personne du général Ould Abdelaziz. Sous le contrôle d'appareils politiques qui esquivent les vraies sources originelles ( l'esclavage, les pratiques féodales et clientèlistes du pouvoir à toute échelle, et l'exploitation hypocrite du religieux pour endormir les non avertis) du grand problème mauritanien . Biram Dah Abeid, certes perfectible comme chacun d'entre nous, a eu un courage singulier ( l'autodafé d'avril 2012) d'ebranler les racines profondes qui prédisposent l'ordre injuste en place. Quand une République se dit officiellement islamique, cela veut dire que le regieux marque forcément tout se qui se décide et se fait en son sein. Dans la l'histoire de la Mauritanie, j'aimerais être mis au courant si une fatwa avait dite contre les pratiques racistes, esclavagistes, et féodales qui couvent diversement chez nous. Des livres au contenu obscène pour l'être humain sont enseignés depuis des générations et se font appliqués à la réalité sociale et societale. L'imam dans l'Adrar comme le marabout du Sud mauritanien n'hésite pas à admettre par une compréhension étonnante que c'est Allah azewejel Lui Même qui a légiféré des telles pratiques inhumaines. Sur la question de l'enrôlement exclusiviste et discriminatoire en cours depuis 2010, ceux qui pensent que le boycott peut changer les choses en positif, devraient se raviser davantage. Le candidat Biram Dah Abeid qui compte défaire ce système étatique injuste par essence, ne fera aucune compromission sur cet enrôlement aux visées obscures. Faire gagner BIRAM le 21 juin prochain, c'est mettre tous les mauritaniens dans leurs droits les plus élémentaires. Monsieur Biram Dah Abeid n'est pas un candidat factice donnant sens aux manoeuvres complotistes de la classe politique habituelle ( pouvoir et opposition professionnelle) au dos du peuple. La problématique de cet enrôlement dépasse les petites querelles électoralistes ou liées à notre militantisme bricolé sans conviction intime. Faisons nos changements individuels afin de réaliser Le Changement tant attendu par les sans voix.

Il est temps de voter utile en votant Biram Dah Abeid...!!!

mercredi 11 juin 2014

11/06/2014 01:59 - Dr.Louleid Ould Saad, porte-parole de Birame Dah Abeid dément : «Je n’ai rien cassé à Chinguitty TV....et je n’ai pas été convoqué par la DGSN».

Aidara Cheikh - Dr.Saad Ould Louleïd, porte-parole du candidat à la présidentielle de juin 2014, Birame Dah Abeid, a apporté un démenti formel aux «fausses allégations de la chaîne Chinguitty TV», une chaîne qui selon lui «est habituée à ce genre de «médisance» à l’encontre du mouvement IRA et de son président ». Ce démenti a été apporté, samedi 7 juin dernier au siège de campagne du candidat Birame Dah Abeid, lors d’une conférence de presse qu’il a animé, en présence du Directeur de campagne nationale du candidat, Dr.Diop Amadou, du vice-président d’IRA, Brahim Ould Abeid, de Balla Touré, Secrétaire aux affaires extérieures du mouvement et plusieurs militants.Dr. Louleid affirme avoir été convié par la chaîne en question pour un débat sur la présidentielle en compagnie des porte-paroles des autres candidats. Après l’introduction présentée par ses adversaires, il déclare avoir pris la parole le dernier. Sa surprise fut grande, dira-t-il en substance, lorsque le présentateur décida de mettre fin à l’émission. Il déclare avoir alors quitté les lieux en compagnie des autres invités pour se rendre à la chaîne DAVA où il était également invité. Le lendemain, raconte-t-il, il s’est dit étonné de voir la chaîne Chingutty TV diffuser des images de tables cassées, de grosses pierres et d’entendre dire qu’il aurait insulté tout le personnel de la télévision et qu’il les aurait même agressé. Dr.Saad Ould Louleïd a déclaré que tout ce scénario a été monté de toute pièce, mettant en défi la chaîne d’apporter la moindre preuve de ces allégations. Selon lui, les responsables de la télévision qu’il a rangé dans le camp du système esclavagiste, seraient foncièrement hostiles à IRA et à son président, d’où cette «tentative d’éclabousser l’image de notre candidat».Dr.Saad Ould Louleïd a déclaré s’être alors rendu avec le staff de campagne du candidat Birame à la HAPA (haute autorité de la presse et de l’audiovisuel) devant laquelle, selon lui, le directeur général de Chinguitty n’a pu apporter la moindre preuve de ses allégations. Mieux, selon lui, la HAPA a déclaré n’avoir rien remarqué d’anormal et que le signal à leur niveau n’a en tout cas rien relevé pour corroborer la thèse de la chaîne.Le plus dramatique dira Dr.Saad Ould Louleïd, «l’ensemble des sites électroniques ont relayé la version des faits présentée par Chinguitty sans prendre la peine de cueillir sa propre version des faits». Il a adressé les mêmes reproches au Syndicat des journalistes qui, selon lui, n’a même pas pris la peine, ne serait-ce que par respect pour la déontologie de la presse, de vérifier les bien-fondés des accusations de la chaîne de télévision avant de distribuer ses accusations. Dr.Saad Ould Louleïd a par la suite démenti les informations relayées par ces mêmes sites électroniques arabophones, relatives à sa convocation par la Direction générale de la Sûreté nationale. Il a déclaré qu’il va s’adresser à la HAPA pour exercer son droit de réponse à Chinguitty TV, se réservant son droit de poursuites judiciaires contre la chaîne pour diffamation.

MOMS 

Source: cridem.org

11-06-2014 07:17 - Société Générale ou… du Général?

Le Calame - Il y a une trentaine d’années, des chercheurs avisés notaient les étranges manœuvres tribales autour de la privatisation des banques mauritaniennes, toutes nationalisées à l’époque. Pour dire les choses simplement, disons que l’insolvabilité des débiteurs d’une tribu auprès d’une banque déboucha, souvent, sur le rachat de celle-ci par un membre de celle-là. Le même procédé serait-il utilisé, aujourd’hui, pour non plus mettre directement la main sur une banque privée mais, plutôt, s’en assurer les bons offices ?
Il y a quelques mois, la Société Générale se voyait ainsi en difficultés, suite à des défauts de paiement de divers gros clients. Des manquements chiffrés en milliards de nos ouguiyettes. « On » conseilla au directeur de prendre rendez-vous avec là-haut, « Tout-en-haut », comme dirait l’ami Dieudonné. 
Bon prince, le maître du sommet entend bien que la banqueroute d’un tel établissement serait du plus mauvais effet auprès des investisseurs étrangers. Aussi Tout-en-haut décide-t-il de déplacer, de la GBM à la Société Générale tous les avoirs des sociétés d’Etat. Une pierre, deux coups. La première est bien connue. Quant à la seconde, elle a divers effets. On comprend aisément, par exemple, qu’en ce début de mois de juin 2014, monsieur Biram ne puisse ouvrir, pour les besoins de sa campagne électorale, un compte à la Société si redevable au Général. Et ce ne sont pas les cousins du candidat étoilé, qui faisaient partie – par le plus grand des hasards, n’en doutons pas – du cercle privilégié des débiteurs de la SG, qui s’en plaindront, of course…
 On te l’a dit et répété mille fois,Biram : ce n’est pas tout de vouloir, il faut pouvoir, aussi…

Source: cridem.org

lundi 9 juin 2014

Il est temps...!!! Un jour, un événement dans la campagne de Biram

Ce lundi 09 juin 2014, le directoire de la campagne du candidat Biram Dah Abeid s'est rendu au foyer Rochebrune à Montreuil. Cette délégation d'engagés à sa tête son chef Monsieur Diagana Ibnou a été accueillie par nos compatriotes très sensibles à l'événement politique du mois au pays, la présidentielle du 21 juin. Après les salutations d'accueil d'usage, le programme politique du candidat a été exposé aux participants et remis en support document. Les participants qui ont pris la parole ont brossé avec pertinence les injustices vivaces dans notre pays depuis sa naissance en 1960. Tous préoccupés par l'enrôlement vicieux débuté en 2010 qui s'apparente à un génocide biometrique. Il a été clarifié, que le candidat Biram est le seul candidat hors système et l'homme sur qui se posent toutes les espérances des sans voix.  Il leur est demandé de sensibiliser leur entourage d'ici et au pays afin de porter la parole du candidat Biram Dah Abeid qui représente le début d'une fin inéluctable d'un système politique freineant l'émergence d'un État-nation juste et égalitaire en Mauritanie. Il a été rappelé aux participants de sensibiliser leurs proches au pays sur l'achat des consciences dans nos terroirs par les hommes "politiques" toujours les mêmes ayant servi de Taya et son Prds jusqu'à Ould abdelziz et son Upr aujourd'hui. Un service pour leur promotion personnelle et celle de leurs proches. 

Il est temps...!!! BIRAM EST LA SOLUTION. 

Commission de la sensibilisation en France. 

Biram Dah Abeïd s'engage à améliorer les conditions des franges démunies

Le Calame - Au troisième jour de la campagne, le candidat Biram Dah Abeïda présidé au pas de charge des meetings àCheggar, Maghta Lahjar, Tadrassa, Ghewatt, Guérrou et Kiffa. Devant des militants enthousiastes, Biram a développé les grands axes de son programme et souligné qu'il soumet aux mauritaniens un programme innovant inspiré de l'Islam et centré sur le développement économique, culturel et social.
Se déclarant « candidat de la rupture », Biram Dah Abeid a indiqué que deux idéologies s’affrontent dans cette campagne électorale. La première est celle qu’il dit incarner, à savoir le respect des droits de l’homme, des libertés et de l’islam. La deuxième idéologie est, selon lui, celle de "l’Etat et ses complices qui encouragent l’esclavagisme et le racisme".
Il a appelé les électeurs à voter massivement en faveur du candidat issu des milieux pauvres des faubourgs de Nouakchott afin d’impulser un changement. Le candidat a souligné au cours de ces différentes étapes que le seul motif de sa candidature est la préservation des intérêts de la Mauritanie et la défense des couches laissées pour compte.Sous les applaudissements de ses sympathisants, Biram s'est engagé, en cas de victoire, «à rendre disponibles les services publics inexistants dans ces localités en raison de la mauvaise gestion et de l'iniquité des régimes précédents ».

Source: cridem.org

 Arafat : Spoliation des terres de paisibles citoyens au profit d’un groupe d’imams

Le terrain fait 15 mètres sur 13. Situé entre deux maisons, il a été acheté à 950 000 UM , il y a deux ans de cela, par Adama Diallo - ingénieur en génie civil ; ingénieur en hydraulique. Mais depuis le jeudi 5 juin 2014, il a changé des mains, de manière inattendue. En effet Adama qui possède tous les documents (acte de vente ; quittance ; permis d’occuper…) attestant qu’il est bien le propriétaire du terrain en question en a été dépossédé au profit d’un imam, sans autre forme de procès. Cas isolé ? Loin s’en faut. Dans la zone dite Liaison entre Arafat et Ryadh (LAR) située à quelques encablures du cimetière de PK, ce sont quelques quatre-vingt (80) paisibles citoyens qui viennent d’être dépossédés de leurs terrains au profit d’un groupe d’imams. Les victimes ont saisi la préfecture d’Arafat afin que justice soit rendue mais celui-ci aurait affirmé que l’attribution de leurs terrains aux imams procède d’une décision prise à l’issue d’un conseil de ministres. Et comme pour les amadouer, le préfet leur aurait parlé de compensations. «Tout s’est passé le temps d’un week-end comme si on cherchait à ne point à nous laisser l’occasion de porter l’affaire devant l’administration, comme si on cherchait à nous mettre devant un fait accompli», affirme en substance Aichétou Mint Abderrahmane qui s’est déclarée victime d’une expropriation en faveur de l’imam de la mosquée dite Mesjid Nour sise Arafat, en l’occurrence Mohamed Limam dit Bah . En fait les imams - qui sont venus à la Liaison Arafat-Ryadh occuper les parcelles expropriées - se sont montrés le jeudi 5 juillet, peu après 14 heures. Et lorsque les propriétaires de terrains ont décidé de s’opposer à la spoliation, la garde - sur l’ordre du préfet - est entrée en action pour les intimider et permettre aux imams d’installer des piquets autour des lopins spoliés ou construire des murs tout autour. En cet après-midi du dimanche 8 juin des éléments de la garde nationale étaient encore présents dans la Liaison Arafat-Ryadh pour continuer la «mission» qui leur a été confiée par le préfet. «Ce qu’on a tenté de me prendre ce n’est pas un mais deux terrains», confie Kadjata Amadou Sall, détentrice de deux titres fonciers en bonne et due forme. «Ces deux lots, nous les avons acquis grâce à l’argent versé - à titre de rappel - à mon époux, un enseignant à la retraire. On projetait de vendre l’un pour pouvoir construire une maison. Nous n’allons pas nous laisser faire», poursuit Kadjata. Et comme pour joindre le geste à la parole, Kadjata a dégagé les piquets qui avaient été placés tout autour d’un de ses deux terrains par un imam qui était accompagné de deux gardes au moment où il se livrait à sa sale besogne. Mieux elle a récupéré l’un de ses deux terrains des mains d’un imam. «Ce dernier qui s’appelle Sow a renoncé au lopin de terre dès que je lui ai montré un titre de propriété. Il s’est excusé en disant qu’il ne savait pas que le lot avait été déjà attribué», affirme la dame qui a affiche la cinquantaine bien sonnée. Adama - comme les autres victimes de spoliation - apparemment lui est tombé sur un imam cupide. «Quand je lui ai rappelé les préceptes religieux à l’imam qui s’entête à occuper mon terrain, il m’a répondu que tout ce qui l’intéressait pour le moment c’était la terre. Le reste, à ses yeux, comptait pour du beurre», confieAdama. Mais pour autant l’ingénieur, à l’instar comme tous ceux qui ont été spoliés de leurs terres, est loin de s’avouer vaincu. Pour deux raisons. La première est liée au fait que le terrain qu’on lui a pris est bien le sein. Il l’a payé de sa poche et possède tous les documents nécessaires qui attestent qu’il en est le propriétaire. La seconde raison est liée au fait qu’un terrain ne peut être exproprié que pour utilité publique. Maintenant reste à savoir comment les autorités vont-elles gérer cette affaire qui oppose des imams qui semblent avoir perdu la raison et les quelques quatre-vingt personnes victimes d’expropriation au niveau de la zone dite Liaison entre Arafatet Ryadh. 

Source: cridem.org

Le cri osé...!!!

La sphère politico-médiatique en France s'acharne sur #Lepen père pour sa dernière sortie sur Bruel et pourtant il y a quelques semaines ce vieux con avait souhaité l'épidémie du virus Ebola aux africains voulant "envahir" l'Europe et les réactions ont été timides. Connaissant la dangerosité cette pandémie contagieuse qui tue, il l'a nommée "monseigneur Ebola".
Les bonnes victimes et les mauvaises victimes, c'est ainsi la réalité d'une certaine France. #ks8

09-06-2014 09:05 - Présidentielle 2014 : Le candidat Biram réhabilité !


Temps Forts - Il y avait une chance sur cent de voir le leader de l’IRA Biram Ould Dah Ould Abeid sortir de la prison après l’autodafé d’avril 2012, où son acte fait après moult réflexions, avait créé l’occasion d’or pour ses détracteurs de le prendre au piège. Tous les moyens possibles et imaginaires avaient été mis à contribution à l’époque pour diaboliser l’homme et le tuer politiquement. Il y avait aussi une chance sur mille de le voir candidat aux élections présidentielles de juin 2014, jouant le rôle de challenger de poids capable de secouer réellement le seigneur politique des temps qui courent. Tous ces calculs politiciens se sont avérés finalement du domaine de la politique politicienne, de l’acharnement éphémère, surtout après ses appels lancés au temps de l’incinération des manuscrits malékites par des Erudits pour châtier Ould Dah, sans que les maux vécus quotidiennement par des franges importantes de la Mauritanie, ......suscitent de la part de ces faux prêcheurs le moindre sentiment de compassion ou d’interpellation des autorités pour assumer leur responsabilité de garant du bien être économique et social des populations. Sillonnant aujourd’hui l’intérieur du pays, avec l’étape du Brakna hier dimanche précédée de celle du Trarza, Biram crie victoire contre l’injustice dont il avait été victime toutes ces dernières années, qualifiant sa candidature de réhabilitation du préjudice injustement subi et du chef d’inculpation fabriqué de toutes pièces.
Ould Dah, comme un djihadiste non violent a réaffirmé sa qualité de soldat de l’Islam comme tous ceux qui en font bon usage, à la différence des autres qui l’instrumentalisent à des fins égoïstes, impies et personnelles."La validation de mon dossier par le conseil constitutionnel est une preuve formelle répondant à mes détracteurs qui mettent en doute la conformité de mes comportements avec notre sainte religion et nos valeurs" a-t-il déclaré au cours d’un meeting électoral présidé samedi dernier à Aleg dans le cadre des activités de sa campagne électorale pour les présidentielles de 2014.Biram se présente même comme étant le seul à avoir fait des sacrifices dans l’intérêt de la Mauritanie, pour davantage d’équité en faveur des victimes de l’injustice rassurant les habitants de la capitale de parvenir au fauteuil présidentiel.
Rappelons que le vendredi 28 avril 2012, le président de l’Initiative pour la Résurrection du mouvement Abolitionniste en Mauritanie (IRA-Mauritanie), Monsieur Biram Dah Abeid, avait assisté à un autodafé d’ouvrages de référence du rite malikite, rite suivi par un très grand nombre de Musulmans dans le monde et par la quasi-totalité des Mauritaniens. Le contenu de ces ouvrages est accusé par IRA de participer de la perpétuation et de la légalisation de pratiques esclavagistes.Dans une interview accordée à un site d’information en ligne quelques heures avant son arrestation, Biram Dah Abeid affirme avoir retiré des ouvrages en question tous les feuillets comportant des versets du Saint Coran ou des hadiths du Prophète (PSL). Il réaffirme aussi, dans la même interview, son profond attachement à ces deux sources principales de la législation musulmane.

Md O Md Lemine

Source:cridem.org