jeudi 30 octobre 2014

Un cri osé...!!!

Peut-on dénoncer les injustices de toutes les formes sans nommer leurs origines et ce qui les fait perpétuer dans le temps...???
Tout peut être relatif mais pas ce qui peut affecter l'essence de la dignité humaine quelle que soit l'échelle sur laquelle on évolue. Les appels quoique pressants par moment à la réforme pour plus d'égalité et de justice, ne doivent pas être perçus comme d'intentions de vengeance, ni de haine à l'endroit qui que ce soit.

mercredi 29 octobre 2014

Un cri osé...!!!

Se faire applaudir autrement que par la vérité ne permet ni sérénité, ni tranquillité de la conscience...!!!

Un cri osé..!!!

Un faible d'esprit, c'est bien celui à coup d'un génie gymnastique du verbe s'esquive du fond, et se croit accuser d'un mal qui n'a pas commis en brouillant ses véritables positions sur les réalités du passé...!!!
Toute société basée sur des non-dits ne peut être que malade ayant horreur du parler vrai.

Un cri osé...!!!

Voyager c'est apprendre la vie: En 2014, on peut se permettre de dénoncer les xénophobes et les racistes sous d'autres cieux et se baser socialement et intellectuellement sur des références déterministes similaires au sein de son giron ethnique, tribal et communautaire. Cela s'appelle de la gymnastique intellectuelle bien connue chez certains mauritaniens.

Un cri osé...!!!

L'aura de nos hommes religieux décline peu à peu auprès du petit peuple, leur stratagème consistant à tordre le message divin pour maintenir les gens à leur service clanique est dévoilé au grand jour. La barbe et le nom de famille seuls ne font plus l'imam. Dans cette Mauritanie de 2014, si on se réveillait au 7 ème siècle en Arabie, les camps supposés des uns et des autres seraient inversés avec d'agréables surprises...!!!

dimanche 26 octobre 2014

L’obscurantisme religieux mauritanien enfin démasqué


 

 
Note d’information d’alerte du Président Biram DAH ABEID
à l’endroit de la communauté nationale et internationale 
 
I. Le contexte
 
Vendredi, 24 octobre 2014, l'Imam de la grande mosquée de Nouakchott, consacrait son homélie, devant les fidèles, à l'appel au meurtre contre le président d'IRA, Biram Dah ABEID, prix de l'ONU pour la cause des droits de l'Homme en 2013 et prisonnier d'opinion récurrent, à cause de son combat contre l'esclavage et le racisme en Mauritanie.
 
L'Imam Ahmedou Ould Lemrabott Ould Habibourahman est un grand propriétaire d'esclaves et de domaines terriens ou triment des dizaines de familles esclaves au sud de Nouakchott, précisément à Ammara et Houbeira dans l'arrondissement de Lexeiba 2, département de R'Kiz, région du Trarza. Il est aussi le mufti attitré et officiel de la République Islamique de Mauritanie ; promoteur et dépositaire  de la Chaaria esclavagiste, l’imam est aussi un défenseur zélé des codes négriers qu’IRA-Mauritanie avait brûlés, de manière volontaire et symbolique, le 27 avril 2012 à Nouakchott. Ould Habirahman promeut et prétend contrôler la vie des gens dans le sens de la restriction et du fanatisme ; ses thèses obscurantistes, sa misogynie, sa xénophobie notoire, son racisme déguisé sous des dehors de puritanisme et sa loyauté à la dictature militaire le désignent à quelque outrage. Le susdit, s’est toujours dressé aux côtés du fort contre le faible, sans jamais oublier de se servir de son crédit acquis au nom de Dieu, pour s’enrichir à proximité du tyran.
 
Lors de l’évènement d’avril 2012, le « grand mufti des terres mauritaniennes » comme l’appelle la presse officielle, produisait une fatwa excommuniant, de l’Islam, Biram Dah Abeid et les militants abolitionnistes; selon lui, la loi de Dieu ordonne la mise à mort de ces personnes coupables de remettre en cause, de manière aussi osée, un pilier de la religion qu’est l’esclavage ; notre mufti joignait alors l’acte à la parole et organisait  une procession de la haine, dans les rues de Nouakchott, avec quelques centaines de ses disciples, depuis sa mosquée jusqu’aux grilles du Palais présidentiel.
 
Les marcheurs réclamaient, par des slogans et des pancartes, la peine de mort contre le leader et des membres d’IRA-Mauritanie. Le chef de l’Etat, Mohamed Ould Abdel Aziz les accueillait, par la promesse publique d’appliquer la peine capitale à Biram Dah Abeid et à ses compagnons. Or, après plusieurs mois d’incarcération, les détenus sont acquittés par la justice. Beaucoup d’hommes politiques et de notabilités arabo-berbères – toutes tendances confondues - mais surtout des soi-disant « érudits », comme le Mufti Imam de la grande mosquée de Nouakchott, continuent à rappeler, au chef de l’Etat Mauritanien, sa résolution non tenue.
 
Prêches et communiqués pressent l’Etat et les citoyens de tuer les « impies » membres d’IRA et leur dirigeant ; dès qu’IRA ou Biram Dah Abeid, remporte une bataille contre le système esclavagiste et raciste mauritanien, à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, la ligue de l’extrême droite conservatrice se réveille, resserre les rangs et tente de susciter des vocations au meurtre terroriste.
 
II. L’étincelle
 
En effet, le jeudi 23 octobre 2014, Biram Dah Abeid animait, à Nouakchott, une conférence de presse au cours de laquelle il diffusait une déclaration par les élus et associations citoyennes, de la ville de Chicago (USA), contre la persistance de l’esclavage en Mauritanie et la duplicité des autorités qui édictent ou ratifient des instruments protecteurs de la dignité et de la liberté mais persécutent, pourtant, les organisations et militants abolitionnistes.
 
En guise de réplique à l’appel de la ville de Chicago pour davantage de sévérité de la part de la communauté internationale contre l’impunité du crime raciste en Mauritanie, le mufti Ould Habibourahaman orienta son prône de ce vendredi 24 octobre contre IRA-Mauritanie et Biram Dah Abeid ; il les qualifia d’impies et d’apostats, de juifs à la solde du sionisme, d’ennemis de l’Islam et des musulmans et les accusa de vouloir mener le pays à l’implosion. Il appela - l’Etat Mauritanien et le Président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz - à défendre l’Islam contre ses ennemis ; Ould Habibourahman réclame, des pouvoirs publics, une politique de coercition contre IRA et ses membres, qu’il  décrit comme la  cinquième colonne du judaïsme et de l’impiété en Mauritanie.
 
Parmi les fidèles dans la mosquée, Brahim Ould Jiddou, imam et grand militant au sein d’IRA-Mauritanie, se dressa, séance tenante, et cria, à la face du Mufti : « tu as menti, c’est toi le monstre, c’est toi l’impie, c’est toi l’esclavagiste, le criminel, point le président ni les membres d’IRA ».
Immédiatement, le mufti ordonna, aux disciples qui l’entourent, tous des arabo-berbères, d’attaquer son contradicteur et de le châtier ; ils se ruent alors sur le militant d’IRA pour le lyncher ; les autres fidèles Hratin s’interposent pour défendre Brahim Ould Jiddou ; s’ensuit d’abord une rixe puis une bataille rangée entre les deux groupes, à l’intérieur la mosquée ; la police intervient en grand nombre, vide l’oratoire et restaure l’ordre.
 
III. L’enjeu
 
Plus tard, dans la soirée, des membres de la Direction de la Sureté de l’Etat (Dse), viennent arrêter trois membres d’IRA, à leurs domiciles respectifs, dans la capitale : il s’agit de Brahim Ould Jiddou, auteur de la contradiction au mufti, Alioune Sow, activiste dynamique, courageux et souvent surveillé par les services de sécurité et Saloum Vall, militant d’une instance de base.
 
Tous sont retenus, depuis le 24 octobre, dans le commissariat de police de Tevragh Zeina à Nouakchott ; ils y subissent des interrogatoires sur les relations d’IRA avec les Ongs et la classe politique afro-américaine, voire de prétendues tentatives d’IRA de mener des actions de désobéissance civile à grande échelle en Mauritanie.
Aujourd’hui encore, 25 octobre 2014, les militants d’IRA qui observent un sit-in pacifique devant le commissariat de police ou sont gardés leurs amis, sont brusquement chargés à coup de bâtons et de bombes à gaz lacrymogènes par la police ; plusieurs personnes sont blessées ou se sont évanouies sous l’effet des gaz ; et deux militants d’IRA ont été en plus arrêtés : il s’agit de Baba Traoré et Yacoub Inalla, ce qui porte à cinq le nombre d’abolitionnistes arrêtés, alors que le mufti fauteurs de troubles et sa milice raciste, restent au dessus de la loi.
 
-       IRA-Mauritanie exhorte tous ses militants et sympathisants, en Mauritanie ou ailleurs, à se mobiliser largement pour soutenir les promoteurs de la liberté d’expression que sont Brahim Ould Jiddou et ses codétenus ;
-       Nous demandons, aux partenaires stratégiques de la Mauritanie, d’agir, à temps, pour prévenir la violence intercommunautaire ou le basculement du pays aux mains des partisans du fanatisme religieux, du racisme primaire ou de l’intolérance ; la protection et la défense des noirs de Mauritanie constituent le rempart le plus solide à la bokoharamisation, déjà très avancée, de la société et de l’Etat;
-       Nous exigeons, des autorités mauritaniennes, le devoir de sévir contre les orateurs de l’ordure qui exposent les mosquées à la sédition, par leurs discours de haine et d’incitation à tuer les défenseurs des droits fondamentaux de la personne.
 
De tels incidents relèvent des indices de la dissémination, dans notre sous-région, du modèle de Bokoharam et de l’Etat islamique qui sème la désolation et la barbarie au Moyen Orient et étend son influence en Afrique. Ould Habibourahman et ses disciples sont de la légion des précurseurs de ce modèle , sur le territoire de la Mauritanie.

 Le 25 octobre  2014
 

Biram Dah ABEID
Dakar, République du Sénégal

Citation

Dans un support audio du tafsir du coran, cheikh Madiakho parlait ainsi du message coranique: " ....il est comme un fouet éducateur des âmes que le prophète (psl) l'avait fait passer sur ses compagnons et ces derniers sur leurs successeurs ainsi de suite, de savants en prédicateurs, et tout prédicateur n'ayant pas goûté cette expérience nécessaire qui assainit, dompte, et encadre l'ego,  ne pourra prêcher fidèlement, sincèrement et utilement auprès d'autres..."

La morale possible pour les sciences humaines: il ne suffit pas seulement d'acquérir brillamment de la science et vouloir l'appliquer à autrui, mais il faut d'abord se soumettre humblement soi même comme objet à la rigueur de cette science, qui peut garantir la neutralité, la sincérité et le désintérêt tout en donnant un caractère universaliste.

Un cri osé...!!!

Le mensonge basé sur des non-dits, attire et peut créer des affinités circonstancielles à très court terme dans le temps et l'espace, mais seule la vérité quoique amère par moment, fera le groupe, l'union, la confiance, la solidarité, la justice et le pardon en Vrai à terme.

vendredi 24 octobre 2014

Cri osé...!!!

"...si nous avons tort, c'est dieu qui  a tort, si nous avons tort, c'est toute la justice qui est un mensonge..." Martin Luther King dans un discours pendant la lutte pour les droits civiques des noirs américains dans les années 60. Une stratégie bien inspirée permettant de confondre ceux qui professaient  au nom de Dieu et de la justice tout en étant injustes croyant que Dieu ne fait le Bien que pour et par eux. Une leçon pour tous les mauritaniens de toutes obédiences. #criosé

mercredi 22 octobre 2014

La féodalité en Mauritanie : les reproches aux visées inavouées à Biram Dah Abeid

Le samedi 18 octobre 2014, monsieur Biram Dah Abeid, le leader abolitionniste et lauréat d'un prix onusien pour son engagement intraitable contre les pratiques esclavagistes en Mauritanie, a  participé aux activités inaugurales d'un mouvement (Union des Volontaires pour le Développement du Guidimagha) issu du milieu soninké. Le candidat indépendant à la dernière élection présidentielle a honoré par sa présence cette rencontre inédite sur les problématiques liées à la féodalité négro-mauritanienne en l'occurrence soninké.

Dans sa prise de parole, Biram a vivement dénoncé les mentalités féodales dans toutes les communautés nationales s'apparentant à l'idéologie esclavagiste. Il s'est dit refuser toute collaboration avec tous les mouvements politico-associatifs négro-mauritaniens ne voulant pas traiter les pratiques féodales bien connues. De ce fait, il a appelé à une certaine cohérence intime avec l'objectif de tous les mouvements progressistes surtout mauritaniens; on ne fait pas le lion contre le système étatique dit favoriser nos compatriotes arabo-berbères et jouer à la souris apeurée quand on effleure les pratiques féodales érigées en mode de gestion de cité dans nos contrées communautaires.

Depuis cette sortie, une véritable levée de boucliers se constate sur la sphère mediatico-sociale sur internet, d'aucuns croient savoir qu'il était ingrat, trompeur  et suicidaire politiquement. Certains qui  le voyaient "messie" pouvant rétablir les droits bafoués à l'échelle nationale mais subitement le considèrent comme un "dajjal" commettant un sacrilège.
Il a été chargé diversement  et on dirait qu'il avait accepté un poste ministériel du pouvoir en place. Certains milieux soninké vivent cet événement comparativement  comme l'autodafé d'avril 2012 affectant leur dignité. Ces tireurs ethnocentriques à la cible sélective chargent Biram et oublient étrangement ceux qui ont initié cette rencontre et on voudrait savoir s'ils les considèrent comme des soninkés si oui, à quel degré..???
Cette approche accusatoire et  précipitée sur Biram, assure le succès et le crédit de tout ce qui  a été dit et dénoncé au cours de cette rencontre qui fera date dans le subconscient collectif.

Le vrai problème, c'est pas Biram mais ce qu'ils n'osent pas avouer est la suivante : qui sont ces gens venant de nous qui s'autorisent parler ouvertement de ce qu'on croit sacré et avoir une oreille attentive de la trempe du leader d'IRA-MAURITANIE. Historiquement, les esprits féodaux et les esclavagistes ont des intérêts convergents et dans la Mauritanie de 2014, les pratiques féodales négro-mauritaniennes et l'esclavage de fait venant du milieu arabo-berbère sont deux "soeurs jumelles" qui veulent s'éviter en public. Certains milieux noirs mauritaniens se croient seuls légitimes d'incarner la lutte pour les droits humains en excluant dans l'esprit d'autres noirs vus comme subalternes sur le champ de l'honneur, tel est le prisme d'un esprit féodal. Biram n'a pas certainement besoin de vos références ethnocentritques pour ajuster son discours mais  c'est à vous de revoir humblement vos logiciels d'approche sur l'essence de la dignité humaine.

Biram n'a pas insulté une communauté ni une ethnie mais, il a été franc et juste contre une certaine sensibilité se croyant intouchable des communautés noires. Par sa nature, cette rencontre du 18 octobre 2014 confond ceux qui croient que tout ce qui s'organise dans leurs communautés respectives, se fait et se défait exclusivement par et pour eux.

Tout mauritanien averti sait intimement qu'un esprit féodal ne mènera pas  sincèrement la lutte anti-esclavagiste et qu'un esclavagiste comprendra bien le féodal. Comme on peut être musulman noir et victime de la bêtise raciste dans la Oumma, on peut être soninké ou peulh et victime des pratiques féodales dans son propre giron communautaire.

Pour ceux qui veulent comprendre en quoi consiste les pratiques féodales dans nos milieux en 2014, veuillez ouvrir ces liens d'anciennes contributions :

http://www.kassataya.com/vous/11633-un-bref-apercu-sur-la-question-fonciere-en-pays-soninke-le-cas-du-guidimagha-mauritanien

http://www.cridem.org/C_Info.php?article=647232

Kundu Sumaare, soninké et fier de l'être s'inclinant humblement devant la VÉRITÉ.

dimanche 19 octobre 2014

Un cri osé...!!!

Les pratiques féodales basées sur les séquelles esclavagistes chez les negro-mauritaniens et les pratiques esclavagistes de fait venant du milieu arabo-berbère sont deux "soeurs jumelles" qui veulent s'éviter en public en Mauritanie, un esprit féodal ne combattra pas l'esclavage avec sincérité et un esclavagiste comprendra le féodal.

Biram tance des leaders Halpoular et salue le courage des Komé soninké

 

Le Calame - C’est le clash ! Biram Dah Abeïd a exclu tout compagnonnage avec les Flam, le MPR, Touche pas à ma nationalité et le PLEJ si ces groupements politiques ne manifestent pas en acte et pratique leur opposition aux idées esclavagistes et aux pratiques féodales.
Le leader abolitionniste qui s’exprimait, ce samedi 18 Octobre, à Sebkha, lors de l’adhésion des membres de l’Union des Volontaires pour le développement de soninkara au mouvement IRA n’a pas été tendre avec les dirigeants des partis et structures négro-mauritaniens.Après les avoir descendus en flammes, Biram a rappelé que les féodaux négro-mauritaniens se sont rebiffés et se sont farouchement opposés à sa candidature en martelant qu’ils ne sauraient soutenir un « maccudo » (esclave) à la présidentielle. Raillant ses anciens compagnons, Biram a soutenu qu’il « ne mènera de combat qu’avec des personnes propres ».
Poursuivant sa diatribe, Biram, a déclaré : « Autant nous luttons contre l’esclavage autant nous ne pouvons pas accepter la perpétuation de la féodalité dans les communautés noires. Sans ambages, le président de IRA Mauritanie a décliné tout soutien de féodaux soninké, halpulaar et wolof minimisant leur degré de citoyenneté, de religiosité.
« Certains individus, de véritables ordures, sont des esclaves de maures. Ils subissent toutes sortes d’humiliations pour décrocher des postes et obtenir de l’argent. Quand ils retournent au village, ils s’estiment supérieurs aux autres. Ils ne méritent rien. Ils sont de véritables ordures. Notre combat est dirigé contre ces groupes d’individus féodaux ».
Sous les tonnerres d’applaudissements nourris des nouveaux adhérents constitués en grande majorité de jeunes hommes et femmes, l’ancien candidat à la présidentielle a indiqué que : « Nous sommes les dépositaires du courage, de la combativité et de l’incorruptibilité.
Nous entrons et sortons de prison(…) Nous allons prendre le pouvoir ici en Mauritanie. Personne n’y pourra rien ». Profitant de la tribune qui lui est offerte,Biram a rendu hommage à certains de ses camarades de lutte entre autres Kawtaal Nyellitaaré et l’Union des volontaires du développement du Guidimakha pourtant issus des castes féodales pour «leur courage, leur dignité de rester toujours à ses côtés ».Biram a également prié pour la guérison totale du Dr Sy Zeïn Abdine, président du parti de l’Alliance pour la Démocratie en Mauritanie (ADEMA), actuellement malade. «Un homme exceptionnel qui a été toujours aux côtés des plus humbles »,a-t-il précisé.Auparavant, l’ancien directeur de campagne, Diop Amadou Tidjane a salué l’adhésion massive des membres de l’Union à IRA, leur courage et surtout la volonté manifeste fortement affichée de lutter contre l’esclavage et la féodalité dans le milieu soninké.
Peu avant Dr
Wolo Coulibaly et Yacoub Baghayogho, dirigeants de la structure ont rappelé les péripéties de leur combat contre la féodalité au Guidimakha et au Gorgol ( Djadjibiné) empreintes d’intimidations, de pressions et d’embargo des chefferies traditionnelles au sein des marchés, des moulins et des mosquées. « En 2006, grâce à deux listes indépendantes conduites par des Komé (esclaves) et harratines, nous avions mis fin à 21 ans de règne du maire de Djadjibiné, narre DrCoulibaly. Grâce à nos 13 conseillers, le candidat de la chefferie traditionnelle avait été battu.De fortes pressions avaient été exercées à l’encontre des initiateurs et membres de la liste. C’est grâce au préfet que le maire issu de la catégorie des esclaves avait été intronisé ».Selon le docteur Coulibaly, « le combat contre la féodalité doit d’abord être mené au sein des concessions familiales avant d’être étendu (...) Les jeunes peuvent changer les choses », affirme-t-il.De nombreuses personnes se sont relayées au micro manifestant leur soutien au leader abolitionniste et dénonçant les pratiques exclusionnistes, féodales et racistes qui gangrènent la société mauritanienne.Signalons que le mouvement UVDS ( Union des volontaires pour le développement de soninkara ) est composé des jeunes victimes des séquelles esclavagistes et féodales au sein de la sphère communautaire soninké.

Source: cridem.org

Un cri osé...!!!

Si ceux qui lèsent, dominent et stigmatisent, ont la même définition de l'extrémisme que les lésés, les dominés et les stigmatisés; on admettra aisément que ces derniers vivent dans une manipulation manifeste par les premiers.

samedi 18 octobre 2014

Un cri osé...!!!

Celui qui porte une plaie n'attendra pas que l'autre lui dise que c'est doulereux et qu'il doit chercher à se soigner...!!!

vendredi 17 octobre 2014

Communiqué transmis...!!!

Communiqué - invitation :

Dans le cadre de ses activités inaugurales, le mouvement UVDS ( Union des volontaires pour le développement de soninkara ) composé des jeunes victimes des séquelles esclavagistes et féodales au sein de la sphère communautaire soninké,  organise une rencontre avec  monsieur Biram dah Abeid president d' IRA-MAURITANIE ( Initiative pour la Résurgence Abolitionniste ) ce samedi  18 octobre 2014.

Lieu: la salle de mariage Douniya à Sebkha Nouakchott  à partir de 16h GMT.
À cet effet tous les engagés et sensibles soninkés et d'autres  à la cause anti-esclavagiste et contre les mentalités  féodales sont invités à cette initiative inédite pour l'émergence d'un nouveau "Nous Soninké".

BAKARY DIARRA, chargé provisoire de la cellule communication UVDS

NOUAKCHOTT, 17 octobre 2014

mercredi 15 octobre 2014

Un militant mauritanien invité à l'Élysée...!!!

Quelques photos de notre grand frère, le militant activiste pour les droits humains en Mauritanie,  Ibnou Diagana invité à une cérémonie de décoration à l'Élysée dans l'après midi du 14/10/2014.

mardi 14 octobre 2014

14-10-2014 17:16 - L’UPR en campagne contre les séquelles de l’esclavage

Le Calame - L’Union Pour la République (UPR), le principal parti de la majorité s’engage « résolument dans la lutte contre les séquelles de l’esclavage ». Ainsi, la formation a instamment demandé aux responsables, cadres et militants du parti de contribuer à une campagne active de recherche et d’identification de tous les cas pouvant être interprété comme «séquelles ou survivances des vieilles pratiques esclavagistes et de les dénoncer ».

Par ailleurs, le président du parti, maître Sidi Mohamed Ould Maham, a rencontré les oulémas et imams de Mauritanie, lundi pendant 5 heures d’horloge. Une séance marathon au cours de laquelle le président de l’UPR a sollicité ces leaders d’opinion pour un engagement ferme dans le combat visant le changement des mentalités, en vue d’une rupture définitive avec les vieilles pratiques à l’origine de la persistance des séquelles de l’esclavage.La formation majoritaire rappelle son engagement originel dans le combat progressiste en Mauritanie et toutes les actions visant à combattre les séquelles de l’esclavage.Des réalisations à mettre à l’actif du pouvoir du président Mohamed Ould Abdel Aziz, dont elle est le principal soutien, selon elle.Malgré une loi criminalisant la pratique, adoptée en 2007, et même une interdiction désormais érigée au rang de norme constitutionnelle, la question de l’esclavage reste un sujet de vive polémique en Mauritanie.Elle est notamment au centre d’un débat sémantique entre le pouvoir, qui admet la survivance « de séquelles » et les organisations antiesclavagistes, dénonçant « une pratique persistante dont les auteurs sont couverts par l’impunité » et la complicité de société.

Source-crédit: cridem.org

lundi 13 octobre 2014

Un cri osé...!!!

Oser "brouillon", une étape nécessaire et obligatoire avant de  réaliser toute copie claire, nette et utile. La perfection n'est pas du fait de l'être humain et par conséquent  il ne peut que s'essayer au perfectionnement en continu, ce qui s'appelle "la vie de l'intelligence"... et cette vie de l'intelligence ne se sous-traite, ni se confie. On n'a pas forcément besoin de la "vie de l'intelligence" de l'autre en Tout à la place de la sienne pour se décider et se réaliser dans un collectif donné. Oser, on est jamais con en Tout...!!!

Le cri osé...!!!

Le racisme blanc contre noir ou noir contre blanc existe et continuera probablement jusqu'à la fin des temps, le dénoncer avec la dernière énergie est un impératif pour les justes de toutes obédiences. En effet, dans cette dénonciation par tous les moyens et à tout niveau, on se doit de revoir nos propres croyances et dispositions artificielles héritées ayant les mêmes réflexes et références que les discours et agissements racistes et xénophobes.  Dénoncer le mal chez l'autre ne doit pas constituer une échappatoire salutaire permettant d'éviter le sien qui serait moins grave. Le monde de 2014 est trop petit pour qu'une pareille manoeuvre de fuite en avant puisse passer partout et pour tous.

Une Nation, des jeunes, des vieux et un cordon ombilical.


Boolumbal Boolumbal | Dimanche 12 Octobre 2014

Juste quelques mots de remerciements à toutes ces personnes d’une maturité incontestable, qui animent et postent des statuts enrichissants sur les réseaux sociaux et qui d’une certaine manière influencent la vie d’une certaine jeunesse Mauritanienne et qui, constituent des modèles et références pour ces dernières. Merci de nous guider encore, nous jeunes qui avons peur de l’avenir de notre pays, on a encore besoin d’être éclairée dans ce cette Mauritanie qui semble encore s’assombrir et comptons sur votre expérience devant le danger de la division qui nous guette pour nous sauver. Jeunesse de la Mauritanie suivons ces gens, qui comprennent bien les idées nouvelles en même temps n’ont pas oubliés les idées anciennes, si nous les prenons comme guide nous ne nous égarerons jamais. Je m’intéresse à eux même si je ne les connais que virtuellement, les idées qu’ils véhiculent ne sont rien d’autre que la paix, l’entente, le bonheur, la réconciliation et l’épanouissement de tous les Mauritaniens. Moi je maintiendrais ce cordon ombilical qui me lie à vous et Merci encore. Eux ce sont ces officiels : Kadiata Malick Diallao ; Ahmed Hamza ; Diop Mouatapha ; Marieme Kane ; Mohamed Hanefi ; Fall Malick ; Mohamed Souleymane Mahah ; Hamar Fall Diagne ; Mohamed Beheit ; Kundu Sumare ; Mohameden Ndioubnane ; Beyba Mohameden ; Abda Wone ; Dedah Dayem ; Boumouzouna Ahmed Vall ; Cire Kane ; Herkouf Herkouf ; Ousmane Dia ; Moussa Diaw ; Mohamed El Alem ; Sidi Elmoctar Ahmed Taleb ; Abdoulaye Diagana Kassataya ; Toko Diagana. "Il ne s’agit pas, bien sûr, d’opposer à ce catastrophisme permanent, un angélisme béat et naïf, mais de sortir de l’alternative stérile entre attitude « pessimiste » ou «optimiste» face à l’avenir, et de la remplacer par une approche réaliste, lucide, pragmatique et constructive. Car des faits positifs existent, en masse, dans la vie quotidienne du monde : découvertes déterminantes pour le futur, créations collectives, solidarités, générosités, bénévolat, liens transculturels, etc. Il faut aussi savoir les mettre en avant. La mémoire n’est pas seulement mémoire de survie, elle est aussi mémoire de création. Les faits positifs, reliés entre eux, nous aident à avoir l’envie de construire demain, les mois qui viennent, l’avenir." Joël de Rosnay "La jeunesse n’est pas une période de la vie, elle est un état d’esprit, un effet de la volonté, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, du goût de l’aventure sur l’amour du confort (…) Vous êtes aussi jeune que votre foi, aussi vieux que votre doute, aussi jeune que votre confiance en vous-même, aussi jeune que votre espoir, aussi vieux que votre abattement." Samuel Ulmann "L'homme sage se crée plus d'opportunités qu'il n'en trouve." Françis Bacon "Rien n'est aussi contagieux que l'exemple." La Rochefoucault "Le bonheur est la seule chose qui se double si on le partage." Albert Schweitzer "Lorsqu'un seul homme rêve, ce n'est qu'un rêve. Mais si beaucoup d'hommes rêvent ensemble, c'est le début d'une nouvelle réalité." F. Hundertwasser "Nous ne devons pas attendre que la crise de notre société atteigne un point de non retour. Nous devons agir ! Chaque personne peut agir. Si chacun fait la part qui lui revient, aussi modeste soit-elle, nous pouvons tous ensemble arriver à faire ce qui est nécessaire." Mikhaël Gorbachev " L’exemplarité n’est pas une façon d’influencer, c’est la seule. ". Albert Schweitzer "L'homme le plus heureux est celui qui fait le bonheur d'un plus grand nombre d'autres." Diderot "C’est justement la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante." Paulo Coelho "Là où croît le danger, croît ce qui sauve." Rainer Maria Rilke Vous pouvez être nos sauveurs, moi et ces millions de jeunes conscients ou inconscients, avec ces outils de networking (Facebook et twitter surtout) et vos pensées, nous pouvons créer une nouvelles Mauritanie j’en suis sure.

Mohameden FALL

Source:boolumbal.org

mercredi 8 octobre 2014

07-10-2014 15:15 - Brouille entre le maire de Selibaby et ses conseillers municipaux

Alassane Mamadou Sy -Selibaby est une ville multiethnique et biraciale. Elle se compose de Soninké, de Maures, de Bambaras, de Wolofs et de Halpulaar’en qui vivent en parfaite harmonie. La cohésion sociale n’y est pas un mythe. C’est une réalité vécue quotidiennement. Cependant si c’est au second tour des élections municipales et législatives du 23 Novembre 2014 que le candidat de l’Union pour la République, Hadrami Ould Wodad l’a remporté l’euphorie de la victoire n’a été que de courte durée car il fallait vite se rendre à l’évidence. La gestion de cette cité urbaine n’est pas aisée à cause des querelles de personne et d’humeurs lunatiques.Cette tâche est si ardue d’autant plus qu’elle implique tact, finesse et éthique à la fois. Ce nouveau maire avait séduit son électorat par son éloquence, son dynamisme et ses connaissances du milieu. Il parle aisément toutes les langues précitées et incarnait l’espoir et son corollaire le changement constructif.Ses premiers mois de gestion communale ont ravisé très tôt les habitants de cette commune qui a du mal à prendre son essor. Dit-on c’est l’arbre qui cache la forêt. Il fait découvrir sa propension à vouloir faire cavalier seul au mépris de toutes les convenances existentielles. Pour commencer, il avait initié des manifestations de soutien en faveur de Mohamed Ould Abdel Aziz, candidat à sa propre succession aux élections présidentielles de Juin 2014 sans associer la Fédération de l’UPR ainsi que l’ensemble de ses militants et sympathisants. Ce fut un fiasco car la mobilisation n’avait pas drainé une importante foule.Ensuite, lors de la visite inaugurale de la centrale hydroélectrique de Manantali à Selibaby du Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz, le même scénario s’est reproduit. En effet, le maire édifia un site où il fit dresser des tentes pour y héberger les villageois venus accueillir « le Président des pauvres ». La prise en charge des hôtes laissait à désirer car en plus de la pénurie d’eau en période des chaleurs caniculaires, il y a eu toute sorte de dysfonctionnement au grand dam des populations.Enfin, en pleine campagne présidentielle, il s’est montré si belliqueux qu’il a fallu de peu en venir aux mains avec Mohamed Yaya Kane en présence de l’actuel Premier Ministre Yahya Ould Hademine.

C’est contre cette tendance à vouloir tout régenter que s’insurgent les conseillers du maire exigeant qu’ils soient impliqués activement dans tout ce qui a attrait à la Commune. Ainsi le bras de fer d’abord timide se durcissait au fil des mois alors que l’actuel maire n’a pas encore fêté son premier anniversaire à la tête de cette mairie reprise des mains de l’APP (Alliance Populaire Progressiste) parti d’opposition qui régna en maître de 2000 à 2013.
Le durcissement de leur position est motivé par la non satisfaction de leurs requêtes doublée par leur mise à l’écart.Conscient de leur droit et devoir, ils refusent de courber l’échine en décidant de l’affronter. Formant un bloc compact, ils entament leur combat méthodiquement conformément aux textes règlementaires. A la réunion du 16 Septembre 2014, ils répondent par un boycott actif observé par la plupart d’entre eux excepté quatre. Une semaine plus tard, une autre réunion fut convoquée, elle s’est soldée par le même résultat. Par ce double boycott, ils espéraient de cette façon le contrecarrer et éviter son passage en force. Mais comme il leur est formellement interdit de boycotter la prochaine réunion - synonyme de démission collective. Ce qui, du coup, permettra au maire d’avoir les coudées franches. Ce dont ils n’envisagent pas. Celle-ci qui fut tenue Vendredi 03/10/2014 a vu la participation de tous les conseillers, du Hakem de Selibaby et de la société civile. Les trois points qui étaient à l’ordre du jour ci-après ont été rejetés d’un revers de main : 

1° Bilan des activités du semestre,

2° Jumelage de la commune de Selibaby avec celle de Nouadhibou,

3°Mise sur pied de la commission des marchés.

Quoi qu’il en soit force est de constater que ça sent le soufre et que rien ne laisse présager la détente dans leur relation en dépit de la tentative de médiation entreprise par Diallo Adama Hada, Fédéral de l’UPR au Guidimakha. Tout le monde s’interroge combien de temps encore va durer cette crise à l’hôtel de Selibaby qui est devenu le seul de conversation ou du moins l’un des plus brûlants. Mais quand les éléphants se battent les petits doivent se mettre à l’écart.

Alassane Mamadou Sy 
Selibaby 

Source:cridem.org

lundi 6 octobre 2014

Un cri osé...!!!

Face aux injustices de toutes formes et de toutes origines, le silence ou la neutralité d'apparence peut être complice et trompeur. Notre conscience nous intime forcément un camp donné, et le principal défi est de l'assumer ouvertement en Tout et Partout. #criosé

jeudi 2 octobre 2014

Un cri osé...!!!

La vérité et le juste font le consensus du groupe à terme, mais le groupe ne fait pas forcément le consensus sur la vérité et le juste:

Les croyances, les actes et les comportements peuvent avoir une portée très mal comprise, si l'on ne s'intéresse pas aux dispositions déterministes qui prévalent dans l'imaginaire collectif d'un milieu donné. Au sein d'un tel milieu, sans critique, et dans un fond balisé et truffé des non-dits, Tout s'imite, se hérite et se transmet allègrement dans la forme; ce qui s'appelle faire vivre nos traditions, nos cultures et nos coutumes pour certaines voix autorisées. La forme est presque célébrée par tous supports événementiels et communicatifs, mais on s'esquive habilement du fond semblant être tellement "Parfait" que tout aventurier osant mettre son nez serait le damné et le pestiféré de l'ethnie, de la tribu et de la communauté. Qui n'ose pas parler du fond de son cadre originel, ne risque pas de porter une réforme à l'échelle nationale et étatique. Nos dirigeants étatiques nous ressemblent sur beaucoup de choses...!!! #criosé