vendredi 27 février 2015

La sortie de Maître Wade sur son successeur M. SALL: symptomatique du fond et dérapage heureux...!!!???

Abdoulaye Wade, 88 ans, marié à une française blanche depuis plusieurs décennies. Il fut lycéen au célèbre lycée Condorcet à Paris, titulaire d'un doctorat en droit et sciences économiques. Il exerça comme avocat au barreau de Dakar et enseigna à l'université Cheikh Anta Diop (l'UCAD) connue dans la sous région. Il fut aussi un ancien opposant de premier plan contre le pouvoir socialiste au Sénégal.
Il a dirigé le Sénégal pendant 12 ans ( 2000-2012) et était l'un des promoteurs du NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique).
Monsieur Wade était champion du Sopi (changement en wolof) en battant le président Diouf au second tour de la présidentielle de l'an 2000.
Au cours de son règne, l'homme communément appelé maître Wade peut se targuer d'un bilan marqué par d'importants travaux entrepris à l'échelle nationale mais aussi par une certaine allergie à la contradiction au sein de son entourage politique. En effet, l'ancien opposant comme la plupart de ses camarades africains chefs d'État, tombe peu à peu dans un système individualiste du pouvoir. Il s'était embrouillé un à un avec les figures emblématiques de la jeune garde de son parti politique, notamment Idrissa Sec et Macky Sall, l'actuel président du pays.

Sa gestion semi-autocratique aux visées héréditaires du pouvoir s'était incarnée en la personne de son super ministre du "ciel et de la terre" (Transport aérien et infrastructures publiques) , son fils Karim Wade. Au cours de son second mandat, le vieux n'avait jamais digéré le souhait du président de l'assemblée nationale de l'époque Mr Macky Sall, d'entendre son fils de ministre sur sa gestion liée au sommet de l'oci ( organisation de la conférence islamique) à Dakar.
Son ancien premier ministre et futur tombeur, Macky Sall avait été évincé de la présidence de l'assemblée nationale par un parti politique sous les ordres princiers. Ainsi l'originaire de Fouta, était devenu l'opposant numéro Un contre le Wadisme qui s'était fait plusieurs ennemis politiques et dans une société civile très active. On reprochait au vieux, son tripatouillage constitutionnel pour sa troisième candidature et ses intentions d'assurer sa succession à son fils Karim.
Il avait été nettement battu par Macky Sall amené par une coalition forte au second tour en 2012, et peu après il s'était retiré en France.
Sous le nouveau pouvoir de son ancien allié, la machine judiciaire a attrapé son fils sur les origines douteuses de sa fortune colossale incompréhensible pour un sénégalais lambda. En effet dans cette tornade judiciaire qui dévoile les abus financiers du Wadisme, le fils Karim a été arrêté et les sénégalais vivent plusieurs mois au rythme de son procès que certains qualifient de politique.
Rentré au pays après sa pause exagonale, maître Wade se fait le premier défenseur de son fils, ainsi entouré de ses partisans galvaudés par sa présence aux airs rajeunis, il s'est donné à des manifestations de soutien ressemblant à un défi vis-à-vis du pouvoir en place.
Cependant c'est dans cette mission de sauvetage de son fils que le vieux s'est lâché ce 24/02/2015 lors d'une réunion de parti en tenant des propos inattendus sur son successeur. Pour lui, ce dernier serait d'ascendance esclave et qu'il l'aurait vendu dans d'autres circonstances, en ajoutant que le président actuel ne peut être jamais au-dessus d'eux  (lui-même et son fils).
Ainsi la mini-bombe a explosé face aux peuples instruits ou pas, sur les non-dits qui couvent dans nos sociétés africaines ou au moins ouest-africaines. Le gorgui connu pour avoir une santé de fer, n'est pas sénile ni grabataire et en "authentique" africain, sait de quoi il vise par ces mots bien choisis aux relents féodaux et esclavagistes. Il sait pertinemment leur teneur dans le coeur social et sociétal africain même en 2015, qui minimise et dévalorise la qualité du Citoyen tout court par rapport à nos différents statuts sociaux hiérarchisés.
Cette sortie sous cet angle de la caste, fait un écho transnational chez les peuls notamment originaires du Fouta, et à scruter les différentes réactions sur la toilo-sphère, on constate que la pensée Wadesque a des adeptes qui se dévoilent inconsciemment. D'aucuns presque sur la même tournure langagière que le vieux, essaient étrangement de prouver la noblesse de Macky Sall au lieu de dénoncer ouvertement la saillie verbale aux relents féodaux et esclavagistes. D'autres jouent sur un esprit malin et réducteur en ramenant la chose sous le prisme d'une plaisanterie de cousinage mal placée entre un Sall et un Wade.

Les propos de l'ancien président sénégalais ne visent pas les peuls ou les halpoulars en général mais une caste sociale bien définie, qui est transcommunautaire dans nos contrées. Au sein de nos communautés, les castes sociales ne se valent pas sur ce qu'on a en commun de matériel et d'immateriel et à mesurer le poids de mots de maître Wade, il ne ressort que le fond déterministe de nos voix autorisées ethniques et tribales à l'endroit de la caste esclave.
Le président Macky Sall lui-même doit en savoir quelque chose de cette réalité stigmatisante que traînent les descendants d'esclaves dans toutes les communautés dans cette zone. En effet Maître Wade avec son cursus universitaire bien fourni, sa carrière politique historique et son vieux âge, ne représente pas un cas isolé dans ces réflexes qui traversent les non-dits au sein notre communauté intellectuelle lâche et trompeuse. Par exemple, un brillant diplômé dans une grande université occidentale, peut crier au scandale quand un ministre français de droite évoquait que pour eux, toutes les civilisations ne se valent pas. Après 6 heures de vol,  notre homme africain défenseur de l'Homme noir chez les blancs, se montrerait neutre voire complice face à nos réalités sociétales et traditionnelles basées sur une hiérarchisation sociale stricte. S'il est issu des milieux aristocratiques dans son giron, il trouverait la gymnastique intellectuelle nécessaire pour donner une coloration culturelle au système des castes dont l'essence n'admet jamais que les différentes castes puissent se valoir.

Ainsi sont nos réalités sur lesquelles l'ancien champion du Sopi, s'est attaqué à son successeur le taxant d'ascendance servile qui ne peut être au-dessus de lui nulle part. Se croyant évidemment noble, maître Wade aura un point commun avec ce soninké analphabète et ouvrier dans le nettoyage, qui digère difficilement que son chef de chantier soit un autre soninké dit de caste sociale inférieure.
Par ailleurs on aura appris dans certains milieux aristocratiques dans le Fouta de deux rives du fleuve Sénégal et par extension chez d'autres peuples ( soninkés et d'autres), que le choc de l'accusation sur leur fils président passe amèrement et qu'il est temps de penser aux descendants d'esclaves vivant depuis toujours auprès d'eux et traînant des multiples clichés et stigmatisations. 
La fibre de la hiérarchisation sociale est la trame de nos rapports et Wade aura le mérite d'éveiller les consciences conditionnées parmi les vrais descendants d'esclaves qui croient naïvement que l'instauration de leur dignité d'Homme se joue à l'échelle nationale par une citoyenneté manipulée pour reproduire les anciennes références.  Certains rêveurs dociles parmi les castes dites subalternes, font le jeu du système des castes dont le fonctionnement est à l'encontre d'une nation des droits et devoirs égaux à toutes les échelles. Nous espérons que les électeurs d'ascendance esclave apprendront mieux de cette sortie non hypocrite de maître Wade et à tous les niveaux.

Merci Gorgui Wade pour ces mots instructifs pour Tous finalement ...!!!

K. S

26-02-2015 19:30 - La pénurie d’eau potable à Tachott

Diallo Diakhite - Les Tachottois sont sortis massivement devant la mairie de la commune de Tachott pour manifester contre la pénurie d’eau potable en présence du gouverneur et le préfet pour nous aider à trouver une solution rapide. Vue la gravité du problème un groupe des jeunes se sont engagés a mené une enquête pour identifier les différents problèmes.

Après l’enquête, ils ont constaté beaucoup de problèmes comme suite :

1. Nombre total des tous les abonnés : 237

2. Nombre total des abonnés qui reçoivent de l’eau : 41

3. Nombre total des abonnés qui ne reçoivent pas de l’eau : 196

4. La somme minimum payée par tous les abonnés par mois est de : 1. 588 050 UM (cette somme est due par la surfacturation, et non par la consommation des clients. On a des preuves à l’appui).

5. Le réseau d’eau risque de mélanger avec les eaux des toilettes qui sont versées dans la rue.

6. Non fonctionnement normal des groupes électrogènes, manque de panneau solaire pour alimenter le château d’eau.

7. Le château d’eau n’a été jamais lavé depuis sa construction

8. Manque des ouvriers

9. Les ouvriers qu’il a recruté ne sont pas qualifiés ni aptes de faire le travail souhaité

10. Manque de respect envers nos grands parents

11. Il refuse de réparer une panne constatée au niveau du réseau de distribution d’eau et aussi au niveau des clients

12. Le moment du paiement des factures n’est jamais sur place, après il oblige les clients à payer une pénalité environ 1. 200 UM

13. Nous doutons de la potabilité de l’eau vue le château et les ossements des lézards

14. Nous sommes victimes des vols et agression par ses ouvriers

Tous les problèmes situés au dessus, on a des preuves concrètes dans nos mains qu’on peut montrer par des images, vidéos, écrit, témoignages des abonnés, des factures et autres.

Après tous ces constats, les Tachottois demandent avec fermeté et sans conditions le départ immédiat du délégataire qui est la société : réseaux-TD, l’eau pour tous en bonne qualité et en permanence, le réseau d’eau soit l’objet d’un contrôle technique et que la gestion soit auditée.

Source crédit :cridem.org

jeudi 26 février 2015

26-02-2015 19:05 - Alerte Info : Biram et Brahim rompent leur grève de la faim

Les Présidents et Vice-président de l’IRA, respectivement Biram ould Dah Ould Abeid etBrahim Ould Bilal, actuellement en détention à la prison d’Aleg, ont décidé jeudi 26 février courant de rompre leur grève de la faim, 3 jours après son lancement lundi dernier, rapporte le site Alakhbar.

Cette décision intervient au terme d’âpres négociations entre les leaders de l’organisation abolitionniste et le Procureur Régional, avec l’appui de l’Ordre national des avocats, arrivé dans la capitale du Brakna depuis 48h, ajoute Alakhbar.

A en croire Alakhbar, Biram et Brahim ont fait un écrit attestant leur suspension de leur grève de la faim, assorti de 4 points principaux :

- Renvoyer le dossier auprès de la Cour d’Appel à Nouakchott,

- Droit de visite à tous ceux qui le veulent les lundis, mercredis et samedis de chaque semaine

- Droit des détenus à des exercices sportifs à partir de lundi 2 mars prochain,

- Accès à un téléphone auprès du Régisseur de la prison pour permettre aux détenus de rassurer les leurs ainsi que la reconduction des privilèges initialement accordés aux prisonniers avant la grève de la faim.

Un autre codétenu des leaders de l’IRA, en l’occurrence Djiby Sow, avait suspendu auparavant sa grève de faim, après un malaise selon des sources. Les détenus sont arrêtés dans le cadre de la marche de protestation contre l’esclavage foncier.

Une mission de l’Ordre national des avocats s ’est rendue dernièrement auprès des trois prisonniers, après avoir été informée de leur décision d’observer une grève de la faim.

Ses tractations ont vraisemblablement permis de trouver un arrangement qui satisfait à la fois les détenus et les autorités judiciaires.

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Source crédit :cridem.org

Les détenus d’opinion en danger de mort


Depuis le 23 février 2015, les détenus d’opinion Biram Dah ABEID (récipiendaire du prix des droits de l’homme de l’Onu 2013), Brahim Bilal et Djiby SOW observent une grève de la faim suite au durcissement des conditions de leur incarcération.
Le 11 février 2015, ils avaient adressé une lettre au procureur de la République de la wilaya du Brakna pour dénoncer aussi bien les conditions de leur arrestation et de leur détention à la prison d'Aleg depuis leur transfert hors de la circonscription juridique d'origine (Rosso ou Nouakchott) que leur mise à l'étroit dans des conditions humiliantes (interdiction de visites
pour leurs familles, réduction de leur temps de promenade).
Depuis l'envoi de cette lettre, aucune réponse de la part du procureur aux ordres, ni de la part
du régime liberticide Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a toujours soutenu qu’il anéantirait la cause défendue par Biram Dah. En effet, l’actuel Directeur national de la sureté, Ould Maget (cité dans les rapports d’amnesty international et de Human Rights watch pour des faits de torture et meurtres de militaires noirs mauritaniens en 1990) l’aurait juré devant un parterre d’Oulémas et de représentants de tribu.
Face à cette nouvelle donne inquiétante et aux menaces de mort qui pèsent sur Biram Dah
Abeid, Brahim Bilal et Djby Sow, défenseurs des Droits humains livrés à un état autoritaire
qui bafoue leurs droits fondamentaux, le Comité de Soutien aux détenus d’Aleg :
- prend à témoin les communautés nationale et internationale, ainsi que tous les épris de
justice quant aux conséquences dangereuses des mesures restrictives appliquées aux détenus,
- interpelle les opinions nationale et internationale sur l’attitude irresponsable des autorités
mauritaniennes qui mettent en jeu les vies humaines pour des faits d’expression d’opinions,
- lance un appel urgent au monde libre afin de rappeler au régime de Mohamed Ould Abdel aziz et à sa justice les obligations auxquelles ils sont liés,
- exige la révision du procès de Biram Dah Abeid, de Djiby Sow et de leurs codétenus,
- tient pour responsable le gouvernement mauritanien de toute atteinte à la vie, à l’intégrité
physique et morale des détenus, "
- APPELLE ENFIN à une mobilisation générale de l’ensemble des communautés mauritaniennes et de la diaspora pour maintenir, soutenir et renforcer la plus virulente des pressions contre ce régime liberticide, esclavagiste, raciste et antipatriotique.

Le Comité de Soutien Paris, le 24 février 2015

Communiqué : AG de l'A.R.M.E.P.E.S

L’association des ressortissants mauritaniens pour l’éradication de la pratique de l’esclavage et ses séquelles   annonce  à ses militants et sympathisants  la tenue d’une assemblée générale.
DATE : DIMANCHE 15 MARS 2015
Lieu :RESIDENCE  ADOMA
METRO LIGNE 7  ARRET : CORENTIN CARIOU
Tel :0623488060

Ordre du jour :
1. Bilan de nos activités  de l’année 2014

2. Election d’un nouveau  bureau

3. Présentation du rapport de l’Ofpra  sur Mauritanie  en 2014

26-02-2015 07:00 - Aziz libère Biram et ses compagnons : Une injustice ne justifie pas une autre


Kafer Naum - Aziz, il faut libérer Biram et ses compagnons dans les plus brefs délais. Par quelle justice veux-tu sanctionner un activiste des droits de l’homme, alors que tu aurais dû la subir depuis bien longtemps, toi activiste des coups d’Etat.

T’étant opposé au décret du Président de la République te limogeant et l’ayant destitué par la force sais-tu ce que le Procureur général aurait pu invoquer contre toi ? Les dispositions suivantes du code pénal mauritanien: ART. 182. 

- Tout fonctionnaire public, agent ou préposé du gouvernement, de quelque état et grade qu'il soit, qui aura requis ou ordonné, fait requérir l'action ou l'emploi de la force publique contre l'exécution d'une loi ou contre la perception d'une contribution légale, ou contre l'exécution soit d'une ordonnance ou d'un mandat de justice, soit de tout autre ordre émané de l'autorité légitime, sera puni de la réclusion.

ART. 183. - Si cette réquisition ou cet ordre ont été suivis de leur effet, la peine sera le maximum de la réclusion.

ART. 189. - Tout fonctionnaire public révoqué, destitué, suspendu ou interdit légalement qui, après en avoir eu connaissance officielle, aura continué l'exercice de ses fonctions, ou qui, étant électif ou temporaire, les aura exercées après avoir été remplacé, sera puni d'un emprisonnement de six mois au moins et de deux ans au plus, et d'une amende de 5.000 à 40.000 UM.

Il sera interdit de l'exercice de toute fonction publique, pour cinq ans au moins et pour dix ans au plus à compter du jour où il aura subi sa peine, le tout sans préjudice de plus fortes peines portées contre les officiers ou les commandants militaires par l'article 87 du présent code.

Et voici les articles 87 et suivants qui te sont applicables :

ART. 87. - Ceux qui, sans droit ou motif légitime, auront pris un commandement militaire quelconque, ceux qui, contre l'avis du gouvernement, auront retenu un tel commandement, les commandants qui auront tenu leur armée ou troupe rassemblée après que le licenciement ou la séparation en auront été ordonnés seront punis des travaux forcés à perpétuité.

ART. 88. - Lorsque l'une des infractions prévues aux articles 83, 85, 86 et 87 aura été exécutée ou simplement tentée avec usage d'armes, la peine sera la mort. A ces dispositions s’ajoutent celles prévues par le code militaire pour la trahison, la rébellion et la prise des armes contre les autorités de commandement. 

Alors Biram, pacifiste et défenseurs de ses droits est-il plus coupable que toi ? Toi, qui en Mauritanie occupe par la force les hautes fonctions de l’Etat et qui jette les citoyens en prison ?

Aziz, il faut libérer Biram, avant que ne se retourne contre toi, les affres de l’injustice qui se crée autour de toi. La permanence des dispositions du code pénal survit souvent aux régimes éphémères. Ceux qui sont en prison valent mieux que ceux qui t’applaudissent.

II y a une année lumière d’humanité entre ceux-là et ceux qui, dussent-ils croupir en prison, te disent :

- لا تسقني ماء الحياة بذلة**** بل فاسقني بالعز كأس الحنظل

ماء الحياة بذلة كجهنم **** وجهنـم بالعـز أطيـب منـزل

Toi, te croyant au-dessus des lois, tu veux punir les autres alors que tu aurais dû commencer par toi-même. Le peuple mauritanien plie sous la misère et tu entretiens un régime d’injustice.

لا تنه عن خلقٍ وتأتي مثله ... عارٌ عليك إذا فعلت عظيم

Aziz, libère Biram et ses compagnons.

Pr ELY Mustapha 

Source crédit:cridem.org

mercredi 25 février 2015

25-02-2015 20:16 - IRA-Mauritanie: En signe de protestation, nos prisonniers seront absents du procès en appel

IRA-Mauritanie - La maltraitance, les violences physique et verbale et les restrictions avec une volonté manifeste d’humilier et de faire souffrir sont le lot quotidien des prisonniers d’opinion d’IRA-Mauritanie dans les prisons mauritaniennes.

En effet, à la prison centrale de Nouakchott, les prisonniers Yaghoub Ould Inalla, Brahim Ould Jidou, Sabar Ould Hussein, Yaghoub Ould Moussa, Boubacar Ould Yatma ont été réveillés nuitamment le samedi 21 février 2015 par les gardes pénitenciers qui ont introduit dans leur chambre dix (10) nouveaux prisonniers. 

Quinze (15) personnes dans une chambre de vingt (20) mètres carrés. Les protestations des prisonniers n’ont rien fait à la détermination des gardes pénitenciers de les mettre à l’étroit. Ainsi, depuis ce soir, les prisonniers militants des Droits de l’Homme ont quitté la chambre et se trouvent dans la cour, en plein air. Ils y dorment malgré la rigueur du froid nocturne. 

Il s’ajoute à tout ce qui précède le fait que les prisonniers Boubacar Ould Yatma EtHanena Ould Mboyrik avaient fait appel en avril 2014 de leur condamnation à une année de réclusion par le Tribunal correctionnel de Nouakchott dans le cadre du dossier des expropriations foncières dans les quartiers de la périphérie deNouakchott.

La peine sera écoulée le 6 avril prochain et c’est seulement aujourd’hui le mercredi 25 février à seulement quarante (40) jours de cette date que le juge de la cour d’appel se décida de convoquer les détenus. IRA-Mauritanie, fidèle à son engagement de lutter pour dignité, contre l’esclavage et le racisme et ce, malgré la répression dont sont victimes ses militants : 

- Annonce le refus des prisonniers Boubacar Ould Yatma et Hanena Ould Mboyrik, en signe de protestation de se présenter aujourd’hui, samedi 25 février à la cour d’appel,

- Dénonce les agissements du personnel et des autorités pénitenciers contre les prisonniers d’opinions mais également l’instrumentalisation de la justice par l’Exécutif,

- Et enfin, déclare que les peines de prison et la torture contre ses militants n’affectera en rien sa marche combattante vers la justice et la liberté pour tous les mauritaniens.

Fait à Nouakchott, le 25 février 2015

La Commission de communication 

Source crédit :cridem.org

République islamique de Mauritanie : charia et esclavage


25 February, 2015 - 12:01

ROGER BOTTE, anthropologue, Institut des mondes africains (IMAF).

 

 

Le tribunal de Rosso vient de condamner, ce jeudi 15 janvier, Biram Ould Dah Ould Abeid, président de l’IRA (Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste) et deux autres responsables, à deux ans de prison pour « offense et désobéissance à la force publique ». En réalité, ces militants anti-esclavagistes faisaient partie d’une caravane pacifique organisée par diverses organisations de défense des droits humains pour protester contre l’esclavage foncier dans les palmeraies du pays et dans la vallée du fleuve Sénégal. Il s’agissait pour eux de sensibiliser les populations sur la nécessité d’une réelle réforme agraire en faveur des esclaves et descendants d’esclaves (Harratines). Ils  dénonçaient l’accaparement des terres agricoles par des lobbies politicaux-tribaux d’hommes d’affaires, de fonctionnaires, de religieux et de militaires qui profitent des expropriations : ainsi, sur 250 litiges fonciers opposant les Harratines à cette oligarchie, la justice a-t-elle toujours tranché en faveur de cette dernière, notamment dans les adwabâ,villages d’esclaves ou villages de culture. L’adoption par le gouvernement en mars 2014, en collaboration avec l’ONU, d’une feuille de route pour l’« éradication de l’esclavage dans une période d’un à deux ans »,comprenant en particulier l’accès à la propriété foncière, prouve la résilience de l’institution. En fait, Biram Ould Dah Ould Abeid paie aujourd’hui l’addition de l’élection présidentielle du 21 juin 2014 : arrivé en deuxième position avec 8,6 % des voix, très loin des 81 % de l’actuel président, il avait pu cependant présenter un programme libérateur et faire entendre la voix des opprimés.

La répression généralisée du mouvement anti-esclavagiste s’inscrit dans un contexte de montée de l’islam radical, relayé ou instrumentalisé par le pouvoir politique, et porté par divers mouvements intégristes : Ansar Charia, Ahbab Rasoul, Initiative pour la défense des Oulémas et textes sacrés, Mouvement Hawa… Le 24 octobre 2014, l’imam de la grande mosquée de Nouakchott, dite mosquée saoudienne, Ahmedou Ould Lemrabott Ould Habibou Rahmane, avait traité les militants anti-esclavagistes d’« impies » et d’« apostats » et décrit l’organisation IRA comme « la cinquième colonne du judaïsme et de l’impiété en Mauritanie ». Ce même imam, gros propriétaire terrien et possesseur d’esclaves (à Ammara et Houbeïra, région du Trarza) selon l’IRA, est également le mufti officiel de la République islamique de Mauritanie. Lors de l’élection présidentielle, il affirmait dans ses prêches que le soutien au président Mohamed Ould Abdel Aziz était une obligation religieuse, accusant l’opposition d’être « égarée et anti-islamique par son alliance avec les démocraties sataniques, l’Occident et les Nations Unies, impies et croisés ».

Or, dans ce pays, l’accusation d’impiété et d’apostasie peut conduire à une condamnation à mort. Ainsi fut fait, le 24 décembre 2014, pour Mohamed Cheikh Ould M’Kheitir par le tribunal de Nouadhibou. La justice lui reproche un article publié sur les réseaux sociaux jugé « attentatoire à l’islam et à la personne du prophète ». Le jeune ingénieur, appartenant à la caste des forgerons, y dénonçait dans un arabe savant l’« iniquité » subie par les « couches marginales » de la société mecquoise au VIIe siècle et établissait un parallèle avec la perpétuation d’un « ordre social inique » actuellement en Mauritanie au détriment des groupes d’origine servile ou castée. L’énoncé du verdict, condamnation à mort par peloton d’exécution, fut accueillie par des scènes de liesse, tandis que le célèbre prêcheur Mohamed Ould Sidi Yahya diffusait une nouvelle cassette dans laquelle il félicite le pouvoir mauritanien pour son application de la charia.

La militante pour l’égalité sociale, contre l’esclavage et le droit des femmes, présidente de l’Association des femmes chefs de famille (AFCF), Aminetou Mint El Moctar qui avait apporté publiquement son soutien à Ould M’Kheitir fut à son tour accusée d’apostasie. Le dirigeant d’un courant islamiste radical Ahbab Rasoul (les amis du prophète), Yadhih Ould Dahi, s’empressa d’édicter une fatwa de mort, relayée par plusieurs mosquées : « Cette malveillante qui défend M’Kheitir et dit qu’il est un détenu d’opinion et qui a demandé sa libération et qu’on lui rende son épouse, celle qui décrit le groupe des ‘amis du prophète’ comme des Boko Haram et des Takfiri car ils n’ont fait que demander de l’équité pour le prophète et le respect de son honneur, qu’elle soit damnée par Allah, les anges et les gens réunis. Aujourd’hui j’annonce avec la bénédiction d’Allah son apostasie pour avoir minimisé les atteintes à l’honneur du prophète. C’est une infidèle dont [verser] le sang [est] licite. Quiconque la tue ou lui arrache les deux yeux sera rétribué chez Allah. »

C’est avec inquiétude pour la vie d’Aminetou Mint El Moctar que l’on constate la liberté laissée à un individu de lancer un tel appel au meurtre sans qu’aucune autorité administrative ou politique ne réagisse. Au fond, ces stigmatisations viennent à point nommé pour détourner les Mauritaniens des difficultés économiques : retard dans l’exécution de grands projets, chute du prix du fer dont l’exploitation sert de caisse noire au régime, non-reconduction de l’accord de pêche avec l’Union européenne, série d’énormes scandales financiers qui portent sur le détournement de plusieurs milliards d’ouguiyas.

Mais le pouvoir joue un jeu dangereux en instrumentalisant la religion pour consolider son hégémonie et tenter d’endiguer les mouvements sociaux contre l’esclavage et pour les droits civiques des groupes considérés comme « subalternes ». La perpétuation d’un ordre statutaire et hiérarchique vieux de plusieurs siècles désormais adossé à un islamisme radical risque de provoquer l’implosion de la Mauritanie et son basculement aux mains des fanatiques religieux. Dans ce pays, la concomitance de l’érection de la charia en unique source de droit (mai 1980) et la proclamation de l’abolition de l’esclavage (juillet 1980) alimente une résistance politique, juridique et religieuse multiforme à la suppression définitive de l’assujettissement. De fait, pour la quasi totalité du corps religieux et pour tous les esclavagistes, la charia légitime l’institution servile — malgré sa criminalisation en 2007 — et conforte ainsi tous ceux qui font une interprétation rétrograde des textes religieux.

 

 

Dernier ouvrage paru : « Esclavages et abolitions en terres d’islam : Tunisie, Arabie saoudite, Maroc, Mauritanie, Soudan », Bruxelles, André Versaille éditeur, 2010.


Source crédit :lecalame.info 

25-02-2015 14:30 - Djiby Sow suspend sa grève de faim

Des sources généralement bien informées indiquent la décision prise par Djiby Sow, l’un des détenus de la prison d’Aleg dans le cadre de la marche de protestation contre l’esclavage foncier, aux côtés des premiers leaders de l’IRA, en l’occurrence Biram Ould Dah Ould Abeid et Brahim Ould Bilal, de suspendre sa grève de la faim, entamée depuis lundi 23 février dernier.

Djiby Sow s’est évanoui mardi soir, révèlent les mêmes sources, selon lesquelles, il a été évacué à l’hôpital avant que les médecins ne confirment son bon état de santé. Djiby aurait pris son diner d’hier soir et son petit déjeuner de ce mercredi 25 février courant.

D’autres sources évoquent la visite effectuée actuellement par une mission de l’Ordre national des avocats aux détenus d’Aleg, après 72h de leur entrée en grève de la faim.

Avec la canicule qui s’annonce ces derniers jours, notamment à l’intérieur du pays et surtout dans les lieux inconfortables et durs de détention, certains analystes avertis craignent que le Président et le Vice-président ne subissent les dangereuses et irréversibles répercussions de la grève de la faim.

Plusieurs voix dont des religieux ont appelé les détenus de l’IRA à ne pas opter pour cette voie, la qualifiant de décision contraire à la foi et à l’Islam qui appelle les croyants à préserver leurs vies de tout mal et de ne pas se suicider de manière active ou passive.

Copyright © 2015 Cridem

Source crédit :cridem.org

24-02-2015 14:30 - Loupe du Rénovateur : Biram, un homme à réduire au silence !


Le Rénovateur Quotidien - Le verdict rendu à l’encontre de Biram et de ses camarades est sans commune mesure avec les faits qui leur sont reprochés. Les dénonciations et condamnations d’un procès politique aux allures d’un attentat contre IRA et de toutes les organisations de contestation du système dominant n’auront point dissuadé la main de la justice à décider du sort des activistes des droits de l’homme. 

C’en est ainsi fait, la décision sans appel de l’administration politico-judiciaire est clairement posée : il s’agit de mettre un homme et ses codétenus hors de tout état de nuire. Mais nuire à qui ? Lutter contre l’esclavage et contre toutes les formes de discriminations n’est –il pas un combat juste tant que cela reste dans limites normales ? 

Se mobiliser pour faire entendre la voix de la raison et du droit est aussi un comportement responsable et exemplaire. Dans tout processus de revendication, il y a des manquements imputables à la passion de la cause défendue et à des erreurs stratégiques. Tous les grands leaders ont payé le prix fort de la détermination à en découdre avec un système qui cherche à se débarrasser de ses ennemis. 

Cela était l’œuvre des pouvoirs autocratiques, iniques et réfractaires à toute critique. A toute logique autre que celle qu’il entend imposer. Biram a ses défauts et ses qualités. Ses forces et ses faiblesses.

Jeune leader boulimique et ambitieux il se revendique comme un défenseur des opprimés en osant franchir parfois les frontières de l’interdit social de ce qui hier relevait d’une profanation du système féodal et qui aujourd’hui n’est rien d’autre qu’un droit citoyen démocratique, et moral. 

Pourquoi un tel acharnement contre un homme dont le pêché est d’avoir rejoint une caravane au détour d’un voyage ? « Le régime démocratique parrain des causes justes et protecteur des droits humains » a –t-il peur d’ouvrir les portes de la prison pour porter le débat dans l’arène de la démocratie ? Que gagnerait une démocratie dans la confiscation des libertés ? L’emprisonnement d’un homme devenu une icône de la lutte anti-esclavagiste est plus dangereuse que sa mise en liberté. 

Plus cela dure, la démocratie en sort fragilisée, banalisée et vidée de son essence. Le pouvoir a entre les mains tous les moyens pour régler la question de l’esclavage, des discriminations sociales sans besoin de s’acharner contre des activistes des droits humains qui n’ont fait que mettre le doigt là où il faut. Biram n’a existé dans sa grandeur et sa réputation que par le refus du système à l’écouter, en le diabolisant lui, ses camarades, son mouvement. En ayant raison sur lui par un procès politique, le pouvoir continue à entretenir un mythe quelque soit ce qui pourrait advenir de lui, quelque soient les conditions de détention inhumaines.

Le réduire au silence en prison , c’est faire parler de lui plus dignement…

CTD 


Source crédit :cridem.org 

mardi 24 février 2015

24-02-2015 22:30 - L’état des Droits de l’Homme en Mauritanie : réponse à l’émission « Pleins Feux » (suite et fin)

Siikam Sy - Lors de notre précédente sortie intitulée : « L’état des Droits de l’Homme en Mauritanie : réponse à l’émission"Pleins Feux", nous avions tenu d’abord à définir le concept de Droits de l’Homme, nous avions ensuite défini son cadre juridique, et nous avions enfin souligné que la Commission Nationale mauritanienne des Droits de l’Homme n’était en réalité qu’une Omission Nationale des Droits de l’Homme.

Notre promesse était donc de revenir sur ce thème des Droits de l’Homme pour l’enrichir avec des propositions concrètes qui peuvent être appliquées à notre pays. Le célèbre journaliste sportif sénégalais, Ablaye Diaw, avait l’habitude de dire : « On ne change pas une équipe qui gagne ». Inversement, nous disons on ne maintient pas une équipe qui perd.

Or, la Commission Nationale des Droits de l’Homme est une équipe qui a perdu, qui perd, et qui perdra, toujours. La raison principale de ce constat d’échec découle du fait que cette Commission Nationale des Droits de l’Homme et son Président passent plus de temps à voyager, à faire l’éloge du Président de la République et à le défendre, qu’à éduquer les masses et à identifier des cas de violations des Droits de l’Homme pour les porter devant les tribunaux.

De ce fait, la Commission Nationale des Droits de l’Homme est malheureusement devenue la principale caisse de résonnance de l’Etat. Tel ne devrait pourtant pas être son rôle si son objectif est véritablement de redorer notre blason national à l’échelle mondiale. 

En effet, la Commission Nationale des Droits de l’Homme devrait tenir plus de 90% de ses activités en Mauritanie. C’est en réalité ici qu’il faudra faire le travail de terrain nécessaire car c’est là où se trouve la racine du mal mauritanien. Et alors la reconnaissance mondiale et internationale, tant souhaitée et recherchée, viendra d’elle-même.

Mais au lieu de cela, son Président passe tout son temps entre des avions et des conférences internationales à nier l’existence de l’esclavage, à rejeter l’ancrage du racisme et des violations des Droits de l’Homme en Mauritanie, à tenter de s’opposer à la reconnaissance de ceux qui, grâce à leur courage et à leur engagement, ont mérité la reconnaissance de la Communauté Internationale, ou encore à s’opposer aux résolutions de l’Union Européenne condamnant la Mauritanie pour ses violations de Droits de l’Homme.

Ce déplacement de priorités (twisted priorities comme diraient les Américains) a fait perdre à la Commission le peu de crédibilité qu’elle avait au départ et partant, tout l’espoir que les Mauritaniennes et les Mauritaniens avaient placé en elle. 

Voilà pourquoi nous pensons, que pour mieux aider cette Commission, il faudra la dissoudre. Il faudra la dissoudre et l’enterrer sous les cendres de l’oubli. Et en lieu et place, il faudra créer un Ministère d’Etat Chargé des Droits de l’Homme.

Cette élévation de status donnera plus de visibilité et de crédibilité à la question des Droits de l’Homme en Mauritanie et permettra ainsi au Ministère de jouer son véritable rôle d’éducateur du gouvernement et du peuple, et de défenseur des masses. Entendons-nous bien, ce ministère d’Etat n’est pas là pour défendre le gouvernement, l’Etat, et encore moins le Chef de l’Etat.

Il sera la plutôt pour éduquer, pour informer, pour solliciter l’assistance de différents secteurs, et pour coordonner les efforts nationaux nécessaires dans la résolution des questions de Droits de l’Homme dans notre pays. Pour réussir cette mission, ledit ministère doit donc surtout mettre l’accent sur 4 volets principaux :

1) Le volet apaisement

Le volet apaisement est le fondement de l’édifice de paix et d’unité à bâtir. Il s’agit là de désamorcer la bombe sociale mauritanienne, de créer un climat serein propice à l’enclenchement du processus de dialogue national, tant souhaité et si nécessaire. Pour cela, la première pierre de cet édifice doit être la libération de tous les détenus d’opinion emprisonnés à travers le pays. 

Il faudra aussi reconnaître le mouvement IRA, le parti RAG ainsi que tous les autres mouvements et organisations politiques qui en ont fait la demande et suivant la procédure en vigueur. Il faudra aussi appeler les choses par leurs noms. Autrement dit tenir un langage de vérité au peuple mauritanien et au reste du monde.

Il n’y a pas de séquelles de l’esclavage en Mauritanie mais plutôt un véritable esclavage, pur et dur. En effet, appeler un cancer une entorse ne sert ni le médecin traitant, ni le malade, et encore moins la quête de remèdes. Et le malade ici c’est notre pays. Puisqu’il n’y a pas de séquelles de l’esclavage, il faudra donc éliminer cette coquille vide qu’on appelle Agence Nationale de Lutte contre les Séquelles de l’esclavage, d’Insertion et de Lutte contre la Pauvreté (ANLSILP).

Ce nom est tellement long et insensé qu’il peut être assimilé à une forme d’esclavage. L’existence et l’appellation de cette agence entrent dans cette logique de tension et de confrontation ; elle est en effet un obstacle au dialogue nécessaire pour désamorcer la bombe sociale mauritanienne. Il faudra donc dissoudre cette structure et l’enterrer sous les cendres de l’oubli de la Commission Nationale des Droits de l’Homme.

2) Le volet éducation et sensibilisation

Le postulat de départ est le suivant: l’ignorance est le terrain de prédilection des violations des Droits de l’Homme. Voilà aussi pourquoi cette campagne d’éducation et de sensibilisation doit commencer par le sommet de la pyramide de l’Etat où l’ignorance est souvent érigée en sacerdoce et camouflée et embellie par l’arrogance. Il faudra éduquer les ministres sur les questions des Droits de l’Homme.

Ceci se fera grâce à un exposé hebdomadaire lors du conseil des ministres. L’objectif ici est de sensibiliser tous les ministres à veiller aux questions des Droits de l’Homme dans tous les secteurs de leurs ministères respectifs. Chaque ministre sera obligé de faire un rapport trimestriel qui montre les efforts consentis et les acquis de son ministère dans cette campagne de vulgarisation de cette notion de Droits de l’Homme.

Il faudra faire des exposés dans toutes les écoles militaires, dans les écoles de police, de garde nationale, les États-majors, etc., pour sensibiliser les hommes de tenues car souvent, n’oublions pas, les plus grands violeurs des Droits de l’Homme sortent de ces écoles. Les hommes de tenue ont tendance, malheureusement, à confondre maintien de l’ordre et répression du peuple.

Il faudra aussi enseigner les droits civiques et les Droits de l’Homme dans les établissements scolaires, du privé comme du public, et du primaire au lycée pour que les générations à venir défendent ce principe d’Egalite mieux que leurs parents et le respectent mieux. 

Un Concours Annuel doit être organisé sur ce thème de Droits de l’Homme et les élèves et les administrateurs de l’établissement gagnant seront reçus au Palais Présidentiel par le Chef de l’Etat. Il faudra comprendre que les élèves d’aujourd’hui seront les dirigeants de demain, et l’état des Droits de l’Homme dans ce pays sera ce qu’ils en feront, et ce qu’ils en feront dépendra des principes qu’on leur inocule aujourd’hui. 

Le ministère des Droits de l’Homme va donc travailler étroitement avec le ministère de l’Education nationale et les autres acteurs et segments de la société pour réussir cet aspect. 

Il faudra aussi inclure les chefs religieux, les chefs de villages, les chefs traditionnels et communautaires car, alors que les hommes de tenue ont tendance à réprimer physiquement les masses, les segments traditionnels de la société (chef traditionnels, religieux et autres) ont tendance, dans leur quête de maintenir l’ordre établi et les structures sociales en place, à réprimer les velléités de libération, à perpétuer les inégalités sociales, et même à les trouver des fondements traditionnels et religieux. Ils doivent donc jouer un rôle important dans cette campagne d’éducation et de sensibilisation car leur poids social est indéniable.

Il faudra aussi et surtout éduquer les masses car on ne défend pas un droit qu’on ignore posséder. Un peuple informé est le meilleur rempart, le meilleur bouclier protecteur contre les injustices. Des émissions à la télé, à la radio, etc…doivent être créées pour éduquer les masses dans toutes les langues.

Nos artistes peuvent jouer un rôle essentiel dans la diffusion de ces idées et dans cette campagne de sensibilisation nationale. Le ministère des Droits de l’Homme va travailler avec les ministères de la Jeunesse et de la Culture et d’autres acteurs et segments de la société pour réussir cet aspect. 

Il faudra aussi créer et célébrer une Journée Nationale des Droits de l’Homme et un Prix National des Droits de l’Homme qui sera décerné aux organisations ou aux individus qui se sont illustrés par leur courage et leurs efforts dans ce domaine.

Cette reconnaissance doit être symbolique et financière pour encourager le lauréat à persévérer dans cet élan et pour encourager d’autres individus et organisations à en faire autant. Le Lauréat du Prix National des Droits de l’Homme recevra ce Prix des mains du Chef de l’Etat le jour de la célébration de cette Journée Nationale des Droits de l’Homme. 

L’attribution de ce Prix doit être gérée par un conseil composé de juristes, de représentants d’organisations de défense de Droits de l’Homme, de représentants de la société civile, des éducateurs, et des représentants du ministère des Droits de l’Homme. 

La représentativité sera telle que les représentants du ministère des Droits de l’Homme à ce conseil ne peuvent dépasser le tiers. C’est ce même conseil qui aura la responsabilité du Concours Annuel National des Droits de l’Homme qui lui est ouvert à tous les élèves du Primaire au lycée. 

Tous ces efforts participeront à éduquer et à sensibiliser les masses. Il faudra désormais que ce Ministère apprenne à travailler avec toutes les organisations de défense des Droits de l’Homme et tous les segments et acteurs de la société comme des partenaires essentiels dans l’établissement d’un Etat de Droit.

Il faudra aussi et surtout mettre sur place un appareil judiciaire indépendant et un appareil qui est au diapason des questions de Droits de l’Homme. Nos juges, nos magistrats doivent participer à des fora et à des formations régulières sur les Droits de l’Homme car c’est l’appareil judiciaire qui aura la lourde responsabilité de juger ces cas de violations.

Voilà aussi pourquoi il est nécessaire de procéder à une révision des textes de lois en vigueur pour voir s’ils permettent aux victimes et aux accusés d’obtenir une justice équitable. Lors du récent procès de Rosso, nous avons vu la caducité de notre code pénal, notamment en ses articles 191 et 193 pour ne citer que ceux-ci. Le code pénal mauritanien a besoin d’un curage profond, d’un « ndeup » national.

3) Le volet défense des victimes et poursuites judiciaires. 

Après l’éducation et la sensibilisation, le volet le plus important en matière des Droits de l’Homme est sans doute la défense des victimes et l’application de la loi. Il s’agit ici devenir la voix des sans-voix et l’avocat des sans-avocats et créer ainsi un pont entre ce Ministère et le peuple en général et les victimes des violations des Droits de l’Homme en particulier. 

On ne doit pas attendre qu’une victime enclenche une procédure judiciaire pour la défendre; le Ministère des Droits de l’Homme doit pouvoir se constituer en partie civile pour déposer des plaintes au nom des victimes et contre ceux qui pratiquent l’esclavage, le trafic humain, ou toute autre forme de violations des droits de l’homme. Les organisations de défense des Droits de l’Homme peuvent jouer un rôle essentiel dans l’identification et l’encadrement des victimes. 

Ce Ministère doit prendre en charge les frais de ces procédures et demander ainsi à ce que son département soit remboursé par l’individu une fois sa culpabilité établie. Le coupable doit aussi indemniser sa victime pour le nombre d’années d’esclavage.

La détermination de ce montant doit être le résultat d’une large concertation entre ledit ministère, la victime, les avocats de défense ou organisations de défense des Droits de l’Homme ; on pourra s’inspirer ici de la formule utilisée aux Etats-Unis pour indemniser les personnes exonérées après des années d’emprisonnement. Cette menace pénale et financière sur les maîtres d’esclaves peut aider à dissuader les criminels.

Le Ministère des Droits de l’Homme doit ainsi travailler étroitement avec les organisations des droits de l’homme et les Ministères de la Justice et de l’Intérieur pour réussir ce volet. 

4) Le volet ouverture des dossiers des violations des Droits de l’Homme des années 1986-1990

Un peuple qui nie son passé est un peuple qui répète ses erreurs. Historiquement, les nations qui ont accepté de faire face à leur passé, fut-il douloureux, ont pu mieux bâtir un avenir meilleur pour leurs peuples. L’histoire d’un pays ou d’un peuple ne doit pas simplement être perçue comme une compilation de ses succès ; c’est aussi la somme de ses échecs. Et un peuple ne peut forger son avenir en niant des pans entiers de son passé.

C’est aussi une condition pour une véritable réconciliation nationale. Ce ministère doit travailler avec le ministère de la Justice, le Ministère de l’Intérieur et tous les autres segments de notre société pour permettre aux victimes d’avoir ces trois options : pardonner, être rémunérées, ou porter plainte. 

Ce Ministère des Droits de l’Homme doit aussi consulter et travailler étroitement avec les Cours Pénales Internationales pour voir est-ce que certains auteurs présumés de ces crimes ne mériteraient pas une comparution devant ces instances internationales.

On ne décrète pas une réconciliation, on crée plutôt les conditions de sa gestation. On pourra ainsi s’inspirer des exemples sud-africain et rwandais. Le pays doit se donner un délai de 3-5 ans pour définitivement résoudre ces dossiers et tourner--et pourtant conserver--cette page douloureuse de notre histoire. 

Une fois le premier volet accompli, nous pensons que les 3 autres peuvent se faire simultanément. Le Ministère des Droits de l’Homme soumettra au Chef de l’Etat et a l’Assemblée nationale un rapport annuel de ses activités, accomplissements, et objectifs pour l’année suivante et ce rapport doit être accessible à tous et en ligne.

Voilà, à notre avis, ce que la Mauritanie doit faire si elle veut se réconcilier avec son passé, vivre un présent meilleur, et pour paver le chemin de son avenir ; un avenir de Justice, d’Unité, et de Paix. Nous pensons que cette réflexion peut constituer une ébauche de plan et comme telle, elle doit être améliorée et pour cela, il faudra une large concertation. 

Pour terminer et pour paraphraser un célèbre penseur africain et père de l’égyptologie africaine, nous dirons que si nous décidons, en tant que peuple, d’ignorer cette nécessité de concertation, de dialogue, de justice, et de réconciliation, alors l'avenir de notre pays sera comparable au sort d’une pyramide reposant sur son sommet. 

Siikam Sy
IRA-USA Board 

Source crédit :cridem.org

Sidi Ould DAHI ou l’acte manqué

Mardi 24 février 2015

Nous avons tous assisté médusés et presqu’incrédules à la sortie du sénateur UPR Sidi Ould DAHI, réputé proche du président de la République, propos faisant clairement l’apologie de l’épuration ethnique de 1989. Et voilà que pour cet homme au passé pour le moins tumultueux, Ould Taya qui a fait déporter des milliers de mauritaniens noirs et fait exécuter au moins des centaines de nos compatriotes du sud, aurait rendu service à la Mauritanie pour cela.

Mais au-delà du scandale que constituent ces propos pour tout citoyen soucieux de la paix civile et de l’unité nationale, ce qui interpelle c’est la totale impunité que rencontre cette sortie, surtout qu’elle vient d’un sénateur de la République. Ainsi donc en République Islamique de Mauritanie, on peut être élu de la République et insulter sans sourciller des citoyens qui ont été déportés et qui, aujourd’hui encore, sont humiliés au quotidien, parqués dans un provisoire insultant au regard du tort qui leur a été fait par l’Etat. On peut donc être élu de la République et insulter ces gens-là en toute impunité ! On peut insulter toute une communauté nationale, au moment même où le président de la République parle d’unité nationale et de dialogue national, tout cela sous-couvert de notabilité ! Au nom de quel ordre tribal, au nom de quelle amitié, au nom de quelle vassalité anté-républicaine et antirépublicaine, un homme dont la blancheur capillaire cache pourtant mal l’imbécilité des idées, peut tenir publiquement des propos aussi scandaleux ? Qui est donc ce sidi Ould Dahi qui insulte à ce point notre intelligence, notre histoire nationale et notre mémoire collective qui ne retiennent de lui que félonie et trahison ? Le citoyen lambda sait-il seulement que notre jeune pays a construit sa souveraineté contre des « vents et marées » lâchement agités par des traitres de son espèce ? Il est peut-être bon de rappeler une histoire très récente d’ailleurs, pour permettre aux gens d’apprécier à leur juste valeur, les propos de cet homme qui ose nous parler de la Mauritanie et de ceux qui lui auraient rendu service, alors que lui-même a tenté de l’agenouiller dès les premières heures de l’indépendance au pied du trône marocain.

En effet, notre cher sénateur, sans doute frappé d’amnésie, a du oublier que ce pays où il jubile honteusement de l’expulsion d’incontestables citoyens n’aurait pas existé si son projet de l’annexer au royaume chérifien avait pu fonctionner. Car monsieur le sénateur, pendant que de vrais patriotes et au nombre desquels ceux dont vous vous réjouissez de la déportation bâtissaient courageusement dans le désert et dans la vallée les fondements d’une jeune nation, votre esprit de félonie vous inspirait la basse inclinaison à l’allégeance facile à la tête couronnée du nord, au prix d’un confort qui abaisse et avilit. Et vous osez nous parler de la Mauritanie et des mauritaniens de droit, vous qui l’avez vendue au berceau ? Quel culot ! Vous osez nous parler de notre pays, vous qui n’êtes rentré en Mauritanie qu’après le coup d’état de 1978, à la fin d’une guerre où certains de ceux dont vous vous réjouissez de la déportation ont versé leur sang pour un pays que vous avez tenté de vendre ? Le fait est que la générosité de notre peuple (divers et varié ne vous en déplaise monsieur le sénateur !) n’aurait du autoriser votre retour au bercail qu’au prix de la réserve et de la discrétion.

C’est bien parce que nous ne sommes pas dans un pays normal que des gens comme vous peuvent être « élus » et parler en public au point de se croire autorisés à l’arrogance et à l’insulte, alors que votre acte de trahison ne méritait que déchéance de nationalité. Eh oui, c’est le cas de le dire, ceux que votre ami Taya a lâchement déportés méritent plus que vous la reconnaissance de mauritanité ! Mais le paradoxe de ce pays n’est pas à une incohérence près. Car si on peut assassiner sauvagement des soldats qui ont défendu notre intégrité le jour anniversaire d’une indépendance que vous avez voulu torpiller, et vous permettre à vous le félon à peine repenti, de tenir des propos aussi scandaleux et immoraux en République Islamique de Mauritanie, c’est bien qu’il y a au moins deux mots de trop dans l’intitulé du pays. Trouvez les intrus…

Bocar Oumar BA Secrétaire National de la diaspora de l’AJD/MR

Source crédit : www.adj-mr.org

Au fond, nous sommes comme les autres finalement...!!!???

Le grand dévoilement à tous les étages:

Au fond, nous sommes comme les autres finalement...!!!???

En Mauritanie, nous appelons tous  diversement à l'application des principes d'égalité et de justice,et dénonçons les injustices du système étatique en place à l'échelle nationale. Et par ailleurs, nous faisons une sanctification de nos pratiques tribalo-communautaires foncièrement injustes et discriminantes comme culturelles et traditionnelles. Nos dirigeants ne sont pas des colons mais ils viennent de nous-mêmes et agissent à notre image. Ils savent que nous ne voulons pas le Changement tant chanté par beaucoup hypocritement. Finalement tout est lié, de la tente ou la case jusqu'au palais ocre de Nouakchott.
C'est trop et malsain de demander à l'autre ce qu'on refuse dans son giron tribal et ethnique, on se permet de ne pas comprendre les agissements racistes d'ailleurs mais tout en restant indifférent aux réalités dites sociétales déterministes qu'on honore à l'occasion. Le mauritanien est adepte d'une gymnastique intellectuelle lui permettant d'admettre avec orgueil chez lui,  ce qu'il dénonce ailleurs. Nos contacts dans le monde occidental est une Grande École de la vie. Tu verrais un compatriote noir dénoncer le racisme blanc avec toi dans la rue mais une fois  dans nos villages transposés entre les murs, il essaiera de relativiser vos rapports équivoques en interne. Il verrait bien sa cousine épousée par le raciste blanc à l'extérieur que par toi "impur" en interne.#criosé

lundi 23 février 2015

Un « djihadisme médiatique » contre les Négro-Mauritaniens : une plainte s’impose par le parquet  et par les partis politiques ONG en Mauritanie

Les évènements tragiques de 1989 à 1991 qui ont été à l’origine d’une vraie politique de  purification ethnique ne pouvaient laisser de marbre tout esprit  éclairé de paix et de justice, encore moins tout bon musulman si l’on devait se référer à notre sainte  religion, ciment de notre cohésion nationale. Notre Islam nous dit cela. ô vous  les hommes ! Nous vous avons créés d’un mal et d’une femelle, nous vous avons constitués en peuples et en tribus pour que vous vous connaissez entre vous .Le plus noble d’entre vous  auprès de Dieu est le plus pieux (coran- 49-13). Dans un Hadith du prophète, il  a été dit cela : « N’est pas des nôtres celui qui prône le racisme, ni celui qui se bat, ni qui meurt pour une cause raciste » Alors en quoi  nous pouvons nous attarder ou s’apitoyer  sur les propos inacceptables, racistes d’un ancien sénateur Mr Sidi Ould  Dahi, proche du président de la République  et de la même  la tribu que lui , puisqu’il apparait clairement  qu’il est l’un des meilleurs conseillers du président pour des raisons certainement idéologique, épidermique mais aussi tribale, notre Sénateur atteint de cécité intellectuelle et idéologique s’adonne à  un  «  djihadisme médiatique » contre les Négro-Mauritaniens , que beaucoup considèrent comme une insulte mais il s’agit d’un crime car il n’ y a pas que les bombes et les armes qui tuent, malheureusement la sortie de notre Sénateur inculte fait ce que l’on appelle l’apologie du racisme et l’incitation à la haine raciale qui peuvent déboucher par une guerre civile entre les différentes composantes nationales et ce comportement irresponsable, ce phénomène qui n’est d’ailleurs pas nouveau mais sournois et couve méthodiquement sous beaucoup de tentes sans que l’état ,censé   défendre les citoyens ne prenne le taureau par les cornes  afin de prévenir des incidents similaires de 1989 et de punir efficacement les auteurs. Comme pour les lois incriminant l’esclavage, l’état joue à la complicité et n’interdit rien.

Le plus étonnant et le plus éreintant pour moi c’est de constater un silence total comme si rien ne s’est passé. Ni notre parquet qui représente l’état, ni nos partis politiques, ni les tribus Maures de Mauritanie, ni les organisations de défense de Droits de l’homme, qui inondent en longueur de journée la toile sur des communiqués farfelus n’ont porté plainte contre Mr Sidi Ould Dahi contre ces propos racistes sur une chaine de télévision El Watanya ou les pièces à conviction sont encore disponibles et exploitables par le commun du mortel.

Comment pourrai-je comprendre ce pays où l’on nous dit  l’Islam est la religion d’état alors que l’Islam combat le racisme et l’apologie au racisme  et notre justice reste silencieuse pendant qu’elle continue de garder arbitrairement les militants des Droits de l’homme à Aleg sans aucune base juridique, ni islamique  mais sur les principes et la volonté de réduire des adversaires politiques  à néant en les privant de leur liberté pour ne pas dire de leur vie.

Comment aussi comprendre un tel « djihadisme médiatique », alors que  la constitution Mauritanienne, même imparfaite, qui retrace l’égalité, la justice ne permet  à  des hommes incultes comme Sidi Ould Dahi de cracher sur toute une communauté sans que cela n’interpelle nos hautes autorités  et face un tollé général sur un comportement insidieux mais banalisé  parce que beaucoup le pensent tout bas  dans notre administration répressive et monocolore. La banalisation des propos de Sidi  Ould Dahi serait la porte ouverte à tous les abus d’où, une réponse  ferme par la justice malgré sa soumission au pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz, elle doit se manifester pour préserver la cohésion nationale  car nul ne peut être au-dessus des lois y compris le président Aziz et ses proches, la Mauritanie d’abord.

J’attire l’attention de l’ensemble des Mauritaniens de mettre fin, par une pluie de plaintes dans les tribunaux  sur ce djihadisme médiatique, qui, tue comme les bombes et les armes, qui monte  les Mauritaniens les uns contre les autres, qui humilie et attise la haine raciale, qui utilise les moyens de l’état et sa notoriété pour se faire remarquer dans les médias d’état ou privées.

Nous ne devons jamais nous taire car, il y aurait deux poids deux mesures. Pourquoi Biram ould Dah, Brahim  Ould Bilal, Djibril Saw en totalité conformité avec les lois de la République, croupissent arbitrairement en prison  à Aleg sans autorisation de visite par leurs épouses  à la suite  d’une marche autorisée et supervisée par les autorités et que de l’autre côté, Mr Sidi Ould Dahi, insulte notre république, notre religion , notre peuple, incite à la haine raciale, fait l’apologie du racisme sur des chaines de télévision et reste libre de ces mouvements comme d’ailleurs ceux qui avaient encore blasphémé sur l’un des principaux piliers de l’Islam qui est la prière mais sont restés libres de leurs mouvements alors qu’il avait était facile d’instrumentaliser l’autodafé  de Biram Ould Dah Ould Abeid en Avril 2012. Sommes-nous égaux devant la justice ? Sommes-nous véritablement musulmans ?

Je termine en vous disant que la place de l’ancien sénateur Sidi Ould Dahi c’est bien la prison, l’état doit prendre à bras le corps  ces inquiétudes du peuple avant que cela ne déborde radicalement.

Wa Salamou aleykoum.

Sidi Ould Baye

Un mauritanien Champion de France


Boolumbal Boolumbal

Après la sprinteuse Myriam Soumaré dont les parents sont d’origine mauritanienne et qui a décroché trois fois consécutives le titre championne de France sur 100 m, voilà qu’un autre ressortissant mauritanien originaire de Dafort dans le Guidimagha est sacré champion de France de Kick Boxing. En effet Madické Khassa Camara a gagné hier soir à Caen, le titre national français Elite -de 75 kgs. 

Source crédit :boolumbal.org

23-02-2015 15:51 - Mauritanie: "aucune rupture énergique et véritable de la politique du racisme d’Etat"


Alakhbar - La politique du racisme d’Etat, développée par le régime de l’ancien président mauritanien Maouya Ould Taya n’a connu aucune rupture énergique et véritable durant l’actuelle présidence de Mohamed Ould Abdel Aziz, a estimé le Forum des Organisations Nationales des Droits humains en Mauritanie.

Le Fonadh régissait après les déclarations de Sidi Ould Dahi. Il a rappelé que cet "ancien sénateur et très proche « collaborateur » de l’actuel chef de l’Etat qui a loué sans vergogne les crimes de génocide perpétrés contre la communauté négro-africaine deMauritanie, par le régime sanguinaire de Maouya Ould Sid’Ahmed Taya, pendant les années de braise (1986 – 1991)." 

Pour le Fondah ces déclarations montrent «encore une manifestation éhontée et impunie de racisme et d’exclusion – une insulte - sur un plateau de télévision privée mauritanienne, par un élément de la communauté arabe contre toute la communauté négro-africaine de Mauritanie.

« Cette déclaration est une insulte à la mémoire des milliers de victimes, civiles et militaires, de ce qu’il est convenu d’appeler le « passif humanitaire ». C’est une insulte à l’adresse de tous les membres de la communauté négro-africaine de Mauritanie», dans un communiqué reçu à Alakhbar.

« C’est une insulte à l’adresse de tous les citoyens mauritaniens, sans distinction d’ethnie, épris de paix et de justice sociale. C’est aussi une menace à la paix civile, à l’unité nationale et à la nécessaire cohésion sociale, auxquelles aspirent tant de démocrates mauritaniens, soucieux de l’unité de toutes les composantes nationales, de la paix civile et du développement économique et social harmonieux de notre cher pays. »

« Or, ces propos incitant à la haine, tenus sur le plateau d’une télévision privée mauritanienne (Al Wataniya), n’a même pas suscité une réaction de démarcation, voire de protestation de la part des journalistes du média ou de la direction de celle-ci. »

« Aucune voix officielle n’est audible, pour fustiger une telle déclaration. C’est la preuve, si besoin est, de la banalisation des propos et actes racistes, qui se développent chaque jour davantage, notamment à l’encontre des citoyens et des étrangers vivant parmi nous, tous d’origine négro-africaine (rafles intempestives dans les quartiers de Sebkhaet d’El Mina).»

Source crédit :cridem.org

23-02-2015 14:30 - Déclaration : Grève de faim des détenus d’opinion dans la prison d’Aleg


IRA-Mauritanie - L'Initiative pour la Résurgence du Mouvement Abolitionniste IRA-Mauritanie, informe l’opinion nationale et internationale que ses dirigeants emprisonnés àAleg, Biram Dah Abeid, Brahim Bilal Ramdane etDjiby Sow, ont déclenché une grève de la faim, à partir de ce lundi 23. 02. 2015 dans la sinistre prison d’Aleg.

Cette grève de faim fait suite à lettre qu’ils avaient envoyé aux autorités le 12 février et qui a pour motif la protestation contre les mauvais traitements, les abus qu’ils subissent depuis leur arrivée à la prison d’Aleg et les conditions sordides dans lesquelles ils se trouvent, qui ne sont pas en conformité avec leurs statuts de militants chevronnés des droits de l’homme et dirigeants couronnés par les plus grandes organisations internationales des droits de l'homme.

En solidarité avec ses détenus à la prison d’Aleg, IRA décide d’entreprendre et d’organiser une série de manifestions et d’intensifier ses activités pacifiques. 

Nouakchott le 23 février 2015
La commission de communication 

Source crédit :cridem.org

dimanche 22 février 2015

La déclaration du comité de soutien aux détenus: sit-in du 19/02/2015

La lutte contre le racisme et l’esclavage en Mauritanie : un délit. 

Le 11 novembre 2014, trois défenseurs des Droits humains, Biram Dah Abeïd, président de l’Initiative pour la Résurgence du Mouvement Abolitionniste en Mauritaanie, Brahim Bilal  vice-président du même mouvement, et Djiby Sow, président de Kawtal, ont été mis aux arrêts. D'autres militants des Droits humains sont aussi détenus à la prison civile de Nouakchott, la capitale. Leur crime ? Avoir initié une caravane contre les expropriations foncières et l'esclavage foncier dans plusieurs localités du  Sud mauritanien.

Le 15 janvier 2015 à Rosso, à la suite d’un procès  que d’aucuns jugent politique et expéditif Biram Dah Abeïd ; le récipiendaire du prix 2013 des Nations-Unies pour les Droits humains,  Ibrahim Bilal et Djiby Sow ont été condamnés 2 ans de prison, puis envoyés dans une autre juridiction et incarcérés, faisant ainsi fi de l’appel introduit par la défense de ces porte-voix des sans voix.

Conscients de l’impérieuse nécessité de porter assistance à ces militants infatigables des Droits humains, ( nous Mauritaniens, associations, organisations, partis politiques mauritaniens de la diaspora en France  constitués en  comité de soutien aux  « détenus politiques et d'opinion » :

-appelons tous les épris de justice de tous horizons pour soutenir la cause des Droits Humains en Mauritanie, 

-dénonçons les arrestations et les détentions arbitraires des défenseurs de la cause anti- esclavagiste et anti raciste en Mauritanie,

-refusons avec vigueur l'instrumentalisation de la justice à des fins bassement politiciennes,
et exigeons la libération immédiate et sans conditions des défenseurs des Droits humains en Mauritanie.

Le comité  de soutien Fait à Paris le 19 février 2014

21-02-2015 15:51 - Unité Nationale en Mauritanie : un préalable ?


Cheikhna Mbouh Tandia - Simple slogan politique pour certains, cheval de bataille réel pour d’autres. La question ; la problématique de l’unité nationale en Mauritanie, n’a jamais suscité autant d’intérêts ; et de la part des politiciens, de la société civile, mais surtout du citoyen lambda tout court.

Et pour cause ; peut-on concevoir le développement d’un pays, l’épanouissement d’un peuple , sans ce cadre social apaisé , où les citoyens s’apprécient, s’aiment, s’entraident , se solidarisent les uns des autres ; un cadre où les citoyens ne se rejettent pas du fait , de la couleur de peau, de la culture, des sensibilités respectives ; du fait tout simplement de la Différence ?: Non ; on ne peut concevoir !

L’unité est comme cette substance chimique, qui donne à un peuple toute sa vitalité. Et le peuple de Mauritanie étant privé de cette substance, ne vit pas mais survit au jour le jour, avec une tension sociale à peine voilée, stimulée par une « substance diabolique » dénommée « Politiques ». Et cette tension, elle ne cesse de monter au fil des ans ; au gré des « soldats du diable », risquant d’éclater un jour à la face du Monde ; Qu’Allah nous en garde !

Mais pourquoi les Mauritaniens ne s’aiment pas ?

De qui ; de quoi dépend l’Unité Nationale ?

A-t-on le droit de conditionner l’Unité Nationale, à « quelque chose » ? 

Dieu, Tout-puissant ; a doté la Terre de Mauritanie de toute sorte de bénédictions, pour que la vie des mauritaniens soit paisible jusqu’à la fin des temps ; mais avec une telle mentalité de rejet systématique de l’autre ; les mauritaniens ne s’en montrent pas dignes ; ils n’en veulent point. 

Les soldats du diable, extérieurs et intérieurs de la patrie de Mauritanie, s’insurgent contre toute initiative visant le rapprochement entre les mauritaniens, la cohésion, l’Unité. Ils sont prêts à tout pour maintenir ce sentiment de méfiance négative, que ressentent les mauritaniens entre eux.

On a bâtit ce pays, sur la base de considérations autres que celles d’une nation, d’une République ; on a établit un système qui ne tient pas compte de différentes sensibilités du peuple. Le Système actuel en place, est un système de profondes crispations sociales, et ce à tous les niveaux. Et au jeune mauritanien, depuis le bas âge ; on lui a apprit à se méfier de l’autre qui n’est pas lui ; on lui a apprit à le rejeter, avec des histoires parfois vraies ; parfois fausses, mais qui dans tous les cas n’engagent que leurs auteurs et non la communauté à laquelle ils appartiennent ; encore moins la patrie elle-même. 

Nos gouvernants ne sont qu’à notre image, ils ne reflètent que l’esprit de clocher, le chauvinisme, qui sommeille en chaque mauritanien, pour sa propre communauté, pour sa culture, pour sa propre personne. Ce sentiment égoïste, tout du moins naturel ; doit être dépassé pour le bien de Tous. Et la Patrie de Mauritanie n’est pas un gâteau. 

L’Unité Nationale est le préalable à toute « autre question » en Mauritanie, car de l’Unité, découle la Justice, l’Egalité, le Respect, l’Estime de l’autre. Le citoyen qui est aminé de cette mentalité d’unité, est beaucoup plus soucieux des injustices ; des souffrances de son prochain. Avec l’unité nationale ; la volonté populaire s’impose aux gouvernants injustes ; et avec l’unité nationale, la justice s’impose sur les injustices passées et présentes ; de façon naturelle.

L’unité pousse le citoyen à se remettre en cause, l’unité l’oblige à transcender les clivages communautaires, ethniques, raciaux et linguistiques ; par devoir envers la patrie.

L’unité est la solution aux problèmes des Mauritaniens ; et cette solution, ce ne sont pas nos gouvernants qui vont nous l’apporter ; car ça ira forcément à l’encontre de leurs intérêts particularistes et particularisants.

Cette solution est entre les mains du peuple de Mauritanie, de par sa prise de conscience ; dans laquelle chaque citoyen mauritanien a un rôle a joué , à travers son comportement du quotidien, l’attitude qu’il adopte vis-à-vis de l’autre dans les transports en commun, dans les taxis, dans l’administration , dans ses actes de la vie courante. 

La mentalité d’unité , doit être inculquée aux enfants depuis le bas âge, comme on lui apprend le bien et le mal ; on ne doit plus parler à nos enfants de l’autre comme un autre mais de le lui parler comme soi-même et ceci Nous engage tous.

Et le rôle de la jeunesse, dans cette mission que la patrie de Mauritanie assigne à chaque citoyen est une évidence. Nous devons avoir la prétention d’imposer l’unité nationale en Mauritanie car l’unité est une question d’avenir et l’avenir c’est Nous. 

La Jeunesse Mauritanienne, n’a pas le droit d’hypothéquer son avenir sur des questions qui l’a concerne certes ; mais pour lesquelles elle n’est pas responsable ; nous n’avons pas à nous punir des erreurs , des atrocités, des injustices qu’ont commis nos ainés. 

Il est de la conscience collective, que ce cadre dans lequel nous vivons, est tout sauf un cadre de vie normale ; alors si nous voulons transmettre une autre Mauritanie à nos enfants, il est temps de se lever comme un seul homme , d’assainir nos cœurs, de nous repentir auprès du Tout-puissant l’Eternel et bâtir l’Unité Nationale. 

La tolérance Nationale à laquelle on a réduit, et qu’on continue à réduire le peuple de Mauritanie est insoutenable et quand on est une Nation ; on s'aime, on se mélange.

Mais en fait, à quoi nous sert exactement l’Islam ?

Cheikhna Mbouh Tandia
Etudiant en Droit 

Source crédit :cridem.org

22-02-2015 09:54 - Communiqué de presse : condoléances

IRA-Mauritanie - C'est avec tristesse que nous avons appris le décès de 14 soldats de notre armée nationale, le 20 février 2015.

Au nom de tous les militants et sympathisants de IRA-Mauritanie nous adressons nos condoléances les plus sincères et les plus attristés à notre armée nationale, aux familles ainsi qu'aux proches des victimes, et nous tenons particulièrement à leur exprimer toute notre sympathie et notre amitié dans cette douloureuse circonstance.

Par ce mot, nous nous associons humblement à votre chagrin, et tenons à vous manifester notre profond soutien, en vous transmettant nos plus sincères condoléances et le témoignage de notre affection.

Nouakchott, le 21 février 2015 

La commission de communication

Source crédit : cridem.org

Un cri osé: Non à l'indignité pour un "travail"...!!!

Chaque patron-employeur a son "État" :

Notre liberté passe par un travail réglementé.
Les couches sociales lésées ont compris le message très accessible du mouvement IRA, mais l'écrasante majorité est sous un joug psychologique lié à l'insécurité du monde du travail surtout informel. Les tenants du système en place n'admettent pas l'application stricte de la réglementation du monde professionnel pouvant garantir "le vivre pleinement sa citoyenne". L'Homme qui a faim, négocie facilement ses droits fondamentaux dans l'indignité. Notre clientélisme politicard est l'une des conséquences logiques de cette non-application du code du travail qui constitue une vraie stratégie de domination multicolore. Certains travailleurs notamment les domestiques n'existent que par et pour leurs employeurs tricheurs qui s'entretiennent sur la misère sociale de leurs "sous- concitoyens".
Les bureaux de vote sont dans chaque maison de ces "ennemis cachés" de la Justice qui sabotent les lois de la République. Pour eux, la cohésion rime avec la "bonne entente" apparente, trompeuse et hypocrite à l'endroit de ceux qu'ils exploitent docilement. Cette masse exploitable à merci, est loyale, honorable et patriote quand elle ne pense pas par et pour elle-même, et elle est qualifiée subitement haineuse, violente et traître quand elle se revendique d'une autre opinion d'elle-même contraire à celle de "l'employeur" trompeur. Dans nos contrées les employeurs ne reconnaissent que des "employés mendiants" par un libéralisme anti-islamique qui conditionne l'humain et ils usent de leur influence malsaine pour taire toutes velléités vers une application du Droit de travail.

samedi 21 février 2015

21-02-2015 10:35 - Note de soutien d’IRA-Mauritanie aux travailleurs de la SNIM et aux membres du groupe EWLAD LE BLED

IRA-Mauritanie - Depuis plusieurs jours les travailleurs de la société minière SNIM sont en grève pour réclamer leurs droits liés à leurs conditions de travail.

La négligence de leurs revendications légitimes est une énième preuve du mépris et de la désinvolte du pouvoir envers les mauritaniens. Toujours versée dans l’adversité, la direction administrative de la SNIM refuse tout dialogue avec les représentants du syndicat des travailleurs. 

Refus dont la conséquence est le pourrissement de la situation avec un ralentissement des activités de la SNIM qui pèsera lourd sur l’économie du pays.

Le groupe de rap Awlad Le Bled est victime d’une vendetta du pouvoir suite à la production et mise en ligne d'une chanson dans laquelle, le membre de ce groupe dénonce les dérives du pouvoir et demande au président de la république de démissionner. Quelques jours après l'arrestation sur de fausses accusations de Hamada, un leadeur vocal du groupe, les deux autres membres ont quitté le pays par peur des représailles.

1. Ira-Mauritanie demande aux autorités de prendre très au sérieux les revendications des travailleurs de la SNIM et apporte tout son soutien aux travailleurs grévistes dans leurs revendications légitimes.

2. Ira-Mauritanie considère que monsieur Hamada est un prisonnier d’opinion et exige sa libération dans les plus brefs délais car son maintient en prison constitue une énième violation des libertés individuelles et de la liberté d’expression. 

La commission de la communication 

Source :cridem.org

21-02-2015 10:35 - Note de soutien d’IRA-Mauritanie aux travailleurs de la SNIM et aux membres du groupe EWLAD LE BLED

IRA-Mauritanie - Depuis plusieurs jours les travailleurs de la société minière SNIM sont en grève pour réclamer leurs droits liés à leurs conditions de travail.

La négligence de leurs revendications légitimes est une énième preuve du mépris et de la désinvolte du pouvoir envers les mauritaniens. Toujours versée dans l’adversité, la direction administrative de la SNIM refuse tout dialogue avec les représentants du syndicat des travailleurs. 

Refus dont la conséquence est le pourrissement de la situation avec un ralentissement des activités de la SNIM qui pèsera lourd sur l’économie du pays.

Le groupe de rap Awlad Le Bled est victime d’une vendetta du pouvoir suite à la production et mise en ligne d'une chanson dans laquelle, le membre de ce groupe dénonce les dérives du pouvoir et demande au président de la république de démissionner. Quelques jours après l'arrestation sur de fausses accusations de Hamada, un leadeur vocal du groupe, les deux autres membres ont quitté le pays par peur des représailles.

1. Ira-Mauritanie demande aux autorités de prendre très au sérieux les revendications des travailleurs de la SNIM et apporte tout son soutien aux travailleurs grévistes dans leurs revendications légitimes.

2. Ira-Mauritanie considère que monsieur Hamada est un prisonnier d’opinion et exige sa libération dans les plus brefs délais car son maintient en prison constitue une énième violation des libertés individuelles et de la liberté d’expression. 

La commission de la communication 

Source :cridem.org