samedi 30 août 2014

Elhadji Sakho, un exemple de persévérance...!!!

Le grand frère Elhadji Sakho a été parmi les engagés irréductibles de la diaspora mauritanienne en France. Ceux qui s'étaient résolus nuit et jour par des multiples manifestations et sit-in contre les conditions injustes de l'enrôlement biométrique des populations. Ce grand frère humble et au coeur ouvert était parmi ceux qui haranguaient les foules pour porter notre cause avec courage et détermination. Je me rappelle personnellement de ses différents rappels à mon endroit disant qu'on doit sortir tous pour dénoncer cette situation injuste affectant notre droit le plus absolu: notre citoyenneté mauritanienne. Le récent retrait de la carte de séjour parmi les pièces exigées est une première bataille gagnée par toi et tes camarades irréductibles ainsi que d'autres anonymes sortis par intermittence.
Mon humble hommage à toi mon grand frère et tous tes camarades. Tu as osé et tu nous as appelé à oser pour nous mêmes.
Nous qui parlons et écrivons beaucoup mais agissons peu, vous disons bravo, bravo et bravo, vous avez agi et vous êtes exemplaires pour nous.
Qu'Allah vous Préserve pour longtemps.
Ameen

Ton petit frère.

vendredi 29 août 2014

28-08-2014 17:31 - Samba Thiam sur l’interdiction du congrès des FLAM : "Le congrès se tiendra, vaille que vaille, demain, au siège des FLAM"

Le Calame - C’est ce qu’a affirmé M. Samba Thiam, président des Forces de Libération Africaines de Mauritanie (FLAM) au cours d’un point de presse qu’il a tenu, ce midi dans les locaux du mouvement. Samba Thiam avait convoqué la presse pour réagir à l’interdiction par le Hakem de Tevragh Zeina de la tenue du 8e congrès de son mouvement, prévu, les 29 et 30 août, à l’hôtel Chinguity Palace. La notification a été faite, hier soir, au mouvement qui pourtant, quelques jours avant, avait reçu le feu vert de tenir son congrès. « Le Hakem de Tevragh Zeina nous a notifié, par arrêté 700485, en date du 27 août, l’interdiction de la tenue de notre manifestation.» Cet arrêté dont le Calame a reçu une copie justifie cette décision par la non-reconnaissance officielle du mouvement. Pour Samba Thiam, la seule raison qui vaille c’est que « nous sommes des négro-africains, on voit tous les jours, les Beidanes et les Harratines organiser, sans aune forme de procès, leurs différentes manifestations.» Face à cette décision « incompréhensible », le président des FLAM a exprimé, sous des applaudissements, la détermination de son mouvement à tenir, « vaille que vaille son congrès dans son siège de Sebkha». Et Samba d’indiquer : « nous n’avons pas peur de la prison et nous sommes prêts à y retourner, nous avons fait le bagne de Oualata et celui plus difficile, l’exil de 23 ans. »
Au paravent, le président des FLAM avait rappelé les raisons qui ont conduit son mouvement à rentrer au bercail en septembre 2013. « Nous avions dit à l’époque que nous étions revenus porteur du rameau d’olivier, nous sommes revenus pour contribuer à l’édification d’une Mauritanie où tous, jouissent des mêmes droits, ont les mêmes devoirs, nous sommes revenus pour quitter l’illégalité et aller vers la légalité.» Poursuivant son propos, le leader des FLAM ajoute : «nous avions dit que notre opposition à Aziz n’était pas une opposition crypto personnelle, que nous sommes une opposition hors système, une opposition responsable qui salue les bonnes actions, mais qui n’hésitera pas à dénoncer les mauvaises.»
 Mais hélas, regrette Samba Thiam, «le pouvoir a adopté, à l’endroit des FLAM une politique de fuite en avant, pire, il perpétue les pratiques que nous dénoncions et qui nous ont valu l’exil forcé de 23 ans». Et le président des FLAM d’énoncer ces pratiques qui vont de l’ «enrôlement ségrégationniste», de la création des écoles supérieures spécialisées (l’école Polytechnique, Prytanée militaire, l’école des Mines, faculté de médecine). SiSamba Thiam reconnaît l’importance de ces grandes écoles pour le pays, il regrette qu’elles ne soient pas accessibles aux négro- mauritaniens et aux Harratines. Et de citer pour exemple le cas de l’Ecole Nationale d’Administration, de la Magistrature et du Journalisme (ENAMJ) qui vient de sortir une promotion 296 avec seulement 23 négro- mauritaniens.Le président des FLAM a enfin évoqué, pour étayer son propos ce qui s’est passé récemment dans le Village de Niabina (M’Bagne). Et Samba Thiam de s’interroger :« Comment, dans une République normale, une tribu peut se permettre de venir assiéger tout un village, plusieurs jours durant, intimider, menacer et arrêter des gens parce que tout simplement son fils a disparu à côté et que son chameau y a été trouvé? » Voilà les pratiques que nous dénonçons et que nous avons toujours dénoncées et que nous continuerons à pourfendre. 

Source: cridem.org

dimanche 24 août 2014

24-08-2014 11:54 - Biram Dah Abeid : "Nous avons porté la contradiction aux auteurs de l’hégémonie en Mauritanie..."


Le Quotidien de Nouakchott - "... et déconstruit leurs procédés de contrôle et de neutralisation de la demande démocratique"

Le Quotidien de Nouakchott : Vous êtes au terme d'une longue tournée aux État- Unis d’Amérique, qui vous a conduit dans plusieurs États, pouvez vous nous en faire le bilan?

Biram Ould Dah Abeid : Dieu merci, paix et salut sur l’Imam des prophètes ; je dirai, de prime abord, que ma visite aux USA, a débuté avec une double invitation, la première du Congrès, en vue de m’exprimer, le 24 juillet 2014, devant sa commission Tom Lantos, chargée des droits humains ; la seconde du Département d’État, dans le cadre du sommet dit : US-Africa Leaders Summit qui s’est déroulé du 4 au 8 aout 2014 à Washington.Mon séjour s’est poursuivi par d’autres rencontres importantes et fructueuses dont l’une avec les représentants du Barreau des avocats Américains, une institution partenaire d’IRA-Mauritanie ; nous apprécions, hautement, son lobbying international contre la persistance et l’impunité des crimes de discriminations dans notre pays ; j’ai également mené plusieurs réunions d’échanges notamment avec d’une part, l’honorable sénateur de Washington, Paul Strauss, un ami, et l’un des plus grands soutiens d’IRA aux USA ; ont suivi de longs entretiens avec les responsables du ministère fédéral du travail aux USA, un département vivement intéressé par l’expérience, les innovations et les diagnostics d’IRA en matière de lutte contre l’esclavage par ascendance, forcé et/ou moderne, la sous-traitance de la main d’œuvre, l’exploitation des mineurs...Nous avons aussi saisi l’opportunité de jeter les bases et d’approfondir notre partenariat avec les organisations Américaines comme le NED, USAID, mais surtout Freedom House, Abolition Institute, Open Society et bien d’autres ; les médias américains ont continué de prêter une attention soutenue à la dynamique de notre organisation ; le prestigieux magazine The New Yorker, vient de réserver un dossier-reportage spécial à l’IRA et à son président ; il paraîtra en septembre prochain.Je souligne aussi le geste de solidarité, à notre égard, venant de la ville de Philadelphia en Pennsylvanie, le maire et le jury de la ville, m’ont ainsi octroyé la distinction Echos of Africa pour l’année 2014 ; je saisi l’occasion présente de rendre hommage à l’élite Afro-Américaine pour son soutien grandissant à la cause des populations noires victimes de l’esclavage et du racisme en Mauritanie.Il est aussi important de noter l’hospitalité et l’encouragement massif et indéfectible de la diaspora mauritanienne aux USA; c’était pour moi un devoir de venir les écouter à Washington DC, à Baltimore, à New York , à Philadelphia, à Columbus et Bâton Rouge.

Le Quotidien de Nouakchott : En quoi cette tournée aura permis de faire avancer la cause que vous défendez en Mauritanie?

BDA :Il n’y a pas l’ombre d’un doute, ce voyage en Amérique est une victoire de plus qui s’ajoute à plusieurs succès diplomatiques de l’IRA ; et en dépit de la politique de déni par le système de domination pour contrecarrer notre crédit grandissant hors du pays, nos détracteurs au service du système, usent du mensonge, de la contrefaçon, du faux témoignage, des tripatouillages statistiques, en vue de continuer à abuser - la communauté internationale - sur l’état effectif des droits de l’Homme, de la démocratie, de la démographie, de l’économie et de la justice…Dorénavant, il faudra compter avec le contre-rapport d’IRA, ses données, ses constats et évaluations, sa perception de la gouvernance, de la violence terroriste et obscurantiste, de la corruption, sans omettre le spectre apocalyptique des atteintes à l’environnement. Donc, grâce à davantage de notoriété et de reconnaissance internationale, notamment par des acteurs étatiques du rang de puissances mondiales, IRA marque, de plus près le gouvernement mauritanien ; notre organisation exerce, alors, pressions et contrepoids dans l’ensemble des domaines de la gouvernance.

QDN : Au cours de cette tournée, avez-vous rencontré des responsables politiques américains pour évoquer le cas de vos militants emprisonnés à Nouakchott?

BDA : Au cours de cette tournée américaine, j’ai exposé la situation très grave des droits humains en Mauritanie ; dans mes échanges, les camarades Cheikh Vall,Boubacar Yatma et Hanana Mboyrick furent cités comme détenus d’opinion qui purgent des peines à cause de leur engagement contre le racisme et l’esclavage, deux grands crimes institutionnalisés comme pratiques domestiques en Mauritanie, donc, à ce titre, tolérées et encouragés par l’État ; j’ai aussi pu constater la solidarité de nos partenaires avec les membres d’IRA emprisonnés ; certains de nos interlocuteurs ont déjà entamé des démarches visant à accélérer la prise en charge des cas récurrents de détention arbitraire, d’intimidations et de harcèlement d’activistes, arrêtés lors de manifestations pacifiques.

QDN : Cette tournée intervient le lendemain des élections présidentielles auxquelles vous avez participé, à posteriori que pensez vous de ce scrutin et de ses résultats?

BDA : Le scrutin a été une inauguration réussie de la phase électorale de notre processus d’émancipation ; la participation au vote fut l’une des séquences expérimentale de la lutte du courant abolitionniste que je dirige, un courant dont l’un des principaux objectif est la prise et l’exercice du pouvoir en Mauritanie. En effet, la force de la candidature et son discours novateur, énergique et tranchant, engendraient l’engouement des larges franges de citoyens mauritaniens; les populations, abusées depuis toujours, par une classe politique qui cultive le statut quo et reproduit toujours les mêmes préceptes, ont répondu massivement à notre appel ; beaucoup de mauritaniens ont perçu le potentiel de changement que comporte la subversion envers et contre l’entente sectaire et tribale ; celle-ci abrège la compétition pour le pouvoir en des querelles de personnes et la confine entre les tendances d’une même école, celle d’une gouvernance fondée sur la discrimination, la préférence de naissance, les préjugés ethniques, l’obscurantisme et l’esclavage ; or, le scrutin a démontré la supériorité morale et idéologique et la visibilité du courant abolitionniste, en comparaison des lignes de propagande basées sur les concessions à la censure et au chantage établi : nous avons porté la contradiction aux auteurs de l’hégémonie en Mauritanie et déconstruit leurs procédés de contrôle et de neutralisation de la demande démocratique; nous avons outrepassé les barrières qui enfermaient la pensée et le discours dans des limites du tabou ; ces bornes de dissuasion assuraient, jusqu’ici, l’inviolabilité des justifications de l’injustice ; elles reconduisaient, sans cesse, un sursis perpétuel, au bénéfice des vecteurs d’inégalités grâce à l’occultation de celles-ci. C’est cet ordre d’enfermement des esprits que nous avons ébranlé, le temps d’une campagne électorale. D’autre part, la consultation électorale, par le spectacle retentissant de sa faillite, démontre l’incapacité de la minorité arabo-berbère dominante en Mauritanie, à respecter les règles du jeu démocratique. La soif de démocratie, d’équité économique, sociale et culturelle, grandit au sein des populations noires, hratin et des fractions humbles parmi les maures ; de ce fait, elle constitue un péril terrifiant pour le système ; ainsi sommes nous perçus, par les diverses instances de décision, au sein des corporations tribales où la compétition pour le pouvoir restait confinée, en vase clos. Le bloc réactionnaire – religieux, imams et érudits, notables tribaux, hommes d’affaires – a ouvertement adopté des positions d’intolérance à toute cohabitation avec le courant naturel et populaire en ascension qui représente le renouveau social, religieux et politique ; lors de ce vote, je représentais un tel courant en face des candidats redondants dont la cécité s’avère suicidaire : en effet, il est une posture irréaliste et intenable - même dans le court et moyen terme – de vouloir éradiquer IRA par l’excommunication religieuse, la marginalisation statutaire et la privation matérielle ; enfin, le scrutin a consacré le discrédit total de ce que le chef de l’Etat Mohamed Ould Abdel Aziz et ses laudateurs, appellent « institutions démocratiques et élections transparentes ».

QDN : Une certaine opposition critique cette participation en disant qu'elle a contribué à crédibiliser un scrutin biaisé et le pouvoir critique votre discours qu'il juge extrémiste. Où vous situez vous aujourd'hui par rapport à ces deux camps?

BDA : Tout d’abord, je voudrais rappeler que ces clubs d’intérêts et de notables, qui se définissent « opposition », souscrivent, de fait, à l’existence de Biram Dah Abeidet d’IRA; donc, comment une personne et un courant réputés résiduels, peuvent-ils crédibiliser un camp ou discréditer un autre ? Ces personnes bien nées qui dirigent ce qui s’appelle l’opposition, doivent savoir ignorer des gens comme nous ; ainsi le dicte le code d’honneur de leurs rangs sociaux. Même si la plupart n’y sont parvenus, nous leur offrons l’opportunité de se ressaisir.Ici, j’aimerai savoir si Ahmed Daddah et Messaoud Boulkheir, en obtenant respectivement 3 et 4%, lors des élections de 2003, ont crédibilisé ou discrédité la dictature de Ould Taya? La même interrogation s’adresse à Mohamed Ould Maouloud, qui décrochait, en 2007, 4% des voix ; N’oublions, non plus, de mentionner le 3% de ceux qui se nomment « islamistes », dans le but d’abuser les musulmans et de nuire à l’Islam.Enfin, convoquons le score, en 2009, de Ely Ould Mohamed Vall, officier supérieur, richissime et ancien chef de l’État ; ses 3%d’alors représentent-ils l’exemple pour cette opposition et mes 9%, l’infamie ;En vertu de quelle perversion, les 9% de BDA, arrachés sans fraude ni moyens financiers et malgré l’hostilité de toutes les élites, par l’effort et l’abnégation des populations humbles et militantes, seraient-ils moins avouables que les pourcentages cités là-haut ?A propos d’extrémisme, laissez-moi sourire ; ce n’est pas mon discours qui suscite la discorde mais bien l’attitude sectaire du pouvoir et de tous les milieux intéressés au maintien de la domination ; par leur rétivité agressive à toute réforme et leur refus d’envisager la perspective de la rupture sans violence, ils alimentent la frustration grandissante et le désir d’en découdre ;leur conduite se singularise par l’irresponsabilité, le défaut de vision et de générosité et un jusqu’au-boutisme très lourd de dangers pour le pays si il n’est révisé, à temps ; je suis ici et ne compte aller en exil ; j’ai bien lu et entendu les appels pressants et récurent des partis comme APP, EL WIAM et les gesticulation des aboyeurs autour de Mohmed Ould Abdel Aziz, quand il réclament des châtiments et davantage d’interdiction et de prohibition contreBDA et IRA ; j’ai entendu le FNDU et la COD son ancêtre, se lamenter que l’honneur du Maure (avec grand M) ne pourrait être restauré tant que Mohamed Ould Abdel Aziz, n’aura puni, de manière exemplaire, BDA, le profanateur de prétendus livres sacrés; Ahmed Daddah lui même, versa des larmes de crocodile, sur les écrans des télévisions, pour dire toute sa tristesse que Aziz n’ait assez sévi contre moi; eh bien, devant tous ces malades aigris, sans responsabilité, sans vergogne, ni discernement, je réitère que mon discours, jugé « extrémiste » par eux, ne variera. Je réaffirme toute ma fierté d’avoir eu la bénédiction de Dieu qui m’a permis d’incinérer leur idolâtrie jahélite et esclavagiste et d’en sortir encore plus fort, primé et connu ; Tout dernièrement, j’ai appris que Mohamed Ould Abdel Aziz a promis de consacrer son mandat, neuf encore, à éradiquer le courant sectaire et raciste dont il nous impute la direction. Nous l’attendons de pied ferme, ici en Mauritanie ; j’ajoute que le racisme et l’idéologie esclavagiste, gangrènent le pouvoir de Aziz. Lui-même est bel et bien responsable et comptable de la persistance de la corruption qui sévit dans le pays et y bénéficie d’une impunité à toute épreuve.

QDN : Quel avenir voyez vous pour la Mauritanie et pour le mouvement abolitionniste, ne croyez vous pas que les querelles de chapelles avec notamment l'APP desservent la cause?

BDA : Malheureusement, l’avenir de la Mauritanie risque d’être hypothéqué par le jusqu’au-boutisme des groupes dominants et leur attachement aux privilèges ; le profit illicite qu’ils en tirent les a rendus dépendants d’une économie de l’iniquité, devenue quasi-vitale dans leur existence. Je doute de leur aptitude à la flexibilité, quant ils tardent tant à ignorer le commandement manifeste de l’histoire, c’est-à-dire l’impératif de l’égalité, comme fondement de la paix. Oui, cette élite sur-privilégiée, doit apprendre, dès à présent, que la décapitation infligée aux mouvements noirs pendant les années 1989-91 représente une option ultra-délicate si l’on envisage de l’appliquer au mouvement abolitionniste.L’avenir d’une Mauritanie réconciliée et juste réside, également, dans le maniement de la variable religieuse ; à contre-courant de la barbarie et de l’inhumanité à l’œuvre dans certaines expéditions d’obédience fanatique, mes compatriotes gagneraient à mieux faire entendre et voir, un Islam d’optimisme terrestre, de tolérance, de pardon, d’écoute et d’ouverture à l’Autre, loin des tentations du Takfir, du Jihad armé et du châtiment physique.Nous n’avons pas d’autres priorités et ne souhaitons dépenser du temps et des moyens – fort précieux, compte tenu de notre mission - dans de vaines querelles avec telle personnalité ou tel « partillon ».

Propos recueillis aux USA par MSS 

Source: cridem.org

Un cri osé...!!!

Les agressions gratuites et l'intolérance de certains se croyant "super musulmans" démontrent leur incompréhension évidente de "l'Ambition" Divine pour l'humanité par le message islamique. Ces gens semblent oublier une chose; chacun d'entre nous est descendant d'un converti d'un jour dans l'histoire, et d'un non converti d'aujourd'hui peut surgir un pieux de demain. Ils se croient protéger l'Islam jalousement et par la pire des manières au lieu de laisser l'Islam les protéger honorablement parmi les peuples. Les objectifs de l'Islam dépassent nos petites personnes quel que soit le degré élevé de notre piété proclamée. On ne peut être que croyant musulman et non l'Islam. Le Tout est entre les Mains du Tout Puissant.
#onsetrompe

vendredi 22 août 2014

Un cri osé...!!!

Pour se faire une idée de la place de la vérité, de la justice et de l'égalité au sein d'un peuple où d'une communauté quelconque, intéressez vous au sort de la composante sociale dite subalterne, faible d'esprit, pauvre et roturière selon les diverses convenances coutumières en place. Souvent derrière le semblant harmonie sociale se cache un monde d'intérêts bien entretenus des uns au détriment des autres dans lequel les principes généraux d'égalité et de justice appris et étudiés ailleurs se font congeler allègrement en attendant...???!!!

Formation d’un nouveau gouvernement

jeudi 21 août 2014 La Nouvelle formation gouvernementale vient d’être dévoilée par la Présidence de la République :
Ministre de la Justice : Sidi Ould Zein (précédemment au même poste)

Ministre des Affaires Etrangères et de la coopération, M. Ahmed Ould Teguedi (précédemment au même poste)

Ministre de la Défense Nationale : Ba Amadou Bathia (précédemment Secrétaire Général du Gouvernement)

Ministre de l’intérieur et de la Décentralisation : Mohamed Ould Ahmed Salem Ould Mohamed Raré (précédemment au même poste)

Ministre des Affaires Economiques et du Développement, M. Sidi Ould Tah (précédemment au même poste)

Ministres des Finances : Thiam Djombar (précédemment au même poste)

Ministre des Affaires Islamiques et de l’Enseignement Originel : Ahmed Ould Ahil Daoud (précédemment Conseiller à la Présidence de la République)

Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Mines : Mohamed Ould Khouna (précédemment au même poste)

Ministre de la fonction, du Travail et de la Modernisation de l’Administration : Seyidna Ali Ould Mohamed Khouna (précédemment au même poste)

Ministre de la Santé : Ahmedou Ould Hademine Ould Jelvoune (précédemment au même poste)

Ministre des Pêches et de l’Economie Maritime : Nani Ould Chroukha (précédemment au même poste)

Ministre du Commerce, de l’Industrie, et du Tourisme : Naha Mint Hamdy Ould Mouknass (précédemment au même poste)

Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire : Ismaïl Ould Sadegh

Ministre de l’Agriculture : Brahim Ould M’Bareck Ould Mohamed El Moktar (précédemment Ministre du Développement Rural)

Ministre de l’Elevage : Dr. Fatma Habib (précédemment Ministre de l’Urbanisme, de l’habitat et de l’Aménagement Territorial)

Ministre de l’Equipement et des Transports : Isselkou Ould Ahmed Izidbih (Président de l’UPR)

Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement : Ahmed Salem Ould Bechir (précédemment au même poste)

Ministre de l’Education Nationale : Ba Ousmane (précédemment au même poste)

Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique : Sidi Ould Salem (précédemment Chargé de mission à la Présidence de la République)

Ministre de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et des Technologies de l’Information : Mohamed Lemine Ould Mamay

Ministre de la Culture et de l’Artisanat : Vatma Vall Mint Soueinae (précédemment Ministre de la Culture, de la Jeunesse et des sports)

Ministre de la Jeunesse et des Sports : Sao Houleimeta (précédemment Chef Service au Ministère du Commerce)

Ministre des Relations avec le Parlement et de la Société et Porte Parole du Gouvernement : Izidbih Ould Mohamed Mahmoud (précédemment Conseiller à la Présidence de la République)

Ministre des Affaires Sociales, de l’Enfance et de la Famille : Lemina Mint El Kotob Ould Moma (précédemment au même poste)

Ministre de l’Environnement et du Développement Durable : Amédi Camara (précédemment au même poste)

Ministre Secrétaire Général du Gouvernement : Hawa Tandia (précédemment Ministre délégué chargé des mauritaniens à l’étranger)

Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires Etrangères Chargée déléguée Chargée des Affaires Maghrébines, Africaines et des Mauritaniens à l’Etranger : Hindou Min Haînina (précédemment Conseiller à la Primature)

Source: maurisahel

jeudi 21 août 2014

Citation...!!!

《Toute vérité franchit trois étapes. D'abord, elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant été une évidence. 》Arthur Schopenhauer.

mercredi 20 août 2014

ENFIN C'EST FINI POUR L'HISTOIRE DE LA CARTE SEJOUR POUR SE RECENSER DANS L'ENCEINTE DE NOTRE AMBASSADE

S'il y a une victoire de l'opposition notamment celle des manifestations c'est bien celle ci. l'ex ambassadeur Brahim Khlil ,tambour battant avait instauré dans le cadre du recensement des Mauritaniens des dispositions jugées discriminatoires et racistes dans l'enceinte de l'ambassade de Mauritanie à Paris. Parmi ces dispositions tout Mauritanien doit présenter une carte de séjour établie par les autorités Françaises pour pouvoir obtenir ce sésame qui est le recensement . Depuis 2011 l'Organisation des travailleurs Mauritaniens en France et la Diaspora Mauritanienne de France ont battu le macadam pratiquement hebdomadairement c'est à dire tous les jeudis et tout le dernier Samedi du mois  entre le parvis des  Droits de l'Homme et l'ambassade de Mauritanie pour dénoncer ces mesures exceptionnelles , désuètes  et contraire aux intérêts et à la souveraineté de notre pays indépendant depuis le 28 Novembre 1960. Les manifestants accusaient l'ambassade de brader la souveraineté de notre pays  et de contribuer aux calvaires de nombreux Mauritaniens soumis à des rendez vous et aux caprices de l'administration Française sur l'authenticité et la mise à jour de ces  documents qui en étaient privés par la volonté de leur ambassadeur Mohamed Ould Brahim Khlil emporté par la vague des manifestations de Paris à un autre poste en Europe.C'est une grande victoire des manifestants de Paris sur l'arbitraire mais il est à rappeler que ce recensement à fait couler beaucoup d'encre  et que ses dégâts  sont encore indélébiles en attendant de revoir la satisfaction de l'ensemble  des doléances, l'OTMF et la diaspora Mauritanienne de France  ne pourront que montrer leur satisfaction et remercier le nouvel ambassadeur Mr Wagne Abdoulaye , pour ce début de décrispation de la situation des Mauritaniens  et d'avoir osé contrairement à son prédécesseur des rencontres constructives avec les manifestants malgré que tout est loin d'être réglé. Les manifestants continuent d'attirer l'attention de nos autorités sur leur vigilance et leur détermination à ne rien lâcher de  leurs droits fondamentaux notamment celui lié à la citoyenneté Mauritanienne, non négociable ni échangeable mais aussi la lancinante question de la double nationalité qui est une réalité des Mauritaniens partout dans le monde, en Afrique Noire, dans le monde Arabe ,aux USA et en Europe. Déjà savourons cette premiere victoire qui n'a pas été une petite affaire ici à Paris au vu des sacrifices consentis.NbMessage à tous nos compatriotes, ,prenez tous rendez par téléphone , allez y vous recenser  sans modération dans l'enceinte de notre ambassade de Mauritanie à Paris située au 05 Rue Montevideo à Paris Métro porte Dauphine. pour le rendez vous appelez au 01 45 04 88 54

site www.ocvidh.org

Par Ibnou Diagana

mardi 19 août 2014

19-08-2014 08:29 - La SOMELEC responsable de la mort d’une dame à Sélibaby ?

Rédaction Cridem - La SOMELEC serait-elle responsable de la mort d’une dame à Sélibaby ? Quoiqu’il en soit Toutou Mint Maloum, car c’est de bien de cette femme âgée d’une cinquantaine d’année qu’il s’agit, serait décédée, ce lundi 18 août, électrocutée dans un quartier de Selibaby où des fils électriques sont posés à même le sol. L’information serait passée inaperçue si un internaute en l’occurrence Ibrahim Dioum n’avait pas pris la peine de diffuser la triste nouvelle sur Facebook.Toutou se serait levée à l’aube pour accompagner une voisine enceinte à la maternité, sur le chemin du retour elle se serait pris les pieds dans un amas de fils électriques qui ne lui laisseront aucune chance. Son décès rappelle celui de Mody Boural Bâ un adolescent électrocuté le 20 août 2012 à Selibaby, écrit Ibrahim Dioum.Toutou a été électrocutée dans le même endroit que Mody, précise par ailleursDioum. C’est dire qu’il est temps que la SOMELEC se décarcasse pour enfouir ses maudits fils électriques ou les raccorder à des poteaux. 

Source: cridem.org

Un cri osé...!!!

Les comportements racistes et esclavagistes comme les mentalités féodales ne sont en aucun des sentiments superficiels liés à l'humeur du moment, mais ils se basent sur un fond déterministe pensé et bien ficelé que véhicule le subconscient du sujet. En tout une certaine prédisposition conditionne l'homme par son cadre de référence originel à être raciste, esclavagiste ou féodal. Déconstruire des telles dispositions nécessite des procédés subtiles pouvant confondre et dévoiler un sujet quelconque l'obligeant à reconsidérer ce qu'il croit intimement... certes tout un travail pas facile mais à faire en Tout et partout...!!!

vendredi 15 août 2014

Un cri osé...!!!

Vaincre la peur chez les beidhane devrait être le Défi principal pour tous les engagés negro-mauritaniens afin de rendre possible l'avènement d'une Mauritanie juste et solidaire...!!! #ks8

jeudi 14 août 2014

Avoir un "esprit" c'est mieux résister...!!!

"...un esclave avec un esprit est beaucoup plus dangereux qu'un esclave au combat...." propos d'un personnage représentant un dignitaire arabe dans le film "Omar" après la réponse de Bilal quand on lui a reproché d'avoir perdu un combat contre un autre esclave noir évidemment dans l'Arabie de l'ignorance.... pour eux des propos sages sont mal placés de la bouche d'une personne qui est à leur service.
Franchement à voir vraiment, des enseignements nous aidant à comprendre certaines de nos réalités d'aujourd'hui...!!!

mardi 12 août 2014

Espace 80:L’esprit militant Actualité : Naissance d’un espace de réflexion 

Nous sommes heureux de vous annoncer la naissance d’un espace de réflexion pour les mauritaniens soucieux de l’avènement d’un Etat de droit où tous les citoyens seront traités de manière égale. En effet, l’égalité de tous les citoyens face aux institutions de la République étant le gage de la stabilité et de la paix du pays, des jeunes soucieux de consolider cet esprit de militantisme ont décidé de mettre en place un espace de réflexion pour arriver à cet idéal.« Espace 80 » : L’esprit militant 
Dans le cadre des activités menées par la jeunesse consciente de Mauritanie en vue d’accompagner l’émergence d’un nouvel esprit militant, il a été mis en place une bibliothèque militante. Fonctionnant sous forme de club de lecture cette bibliothèque se veut un espace d’échange et de partage en vue des dégager les lignes directrices qui doivent sous-tendre toutes nos actions futures. Basée à Nouakchott avec des relais de récupération des livres à Paris.En effet, la lecture est exigeante mais les idées qui sont véhiculées dans certains livres sont primordiales pour tout mouvement ou toute personne qui veut s’opposer à la tyrannie d’un système. C’est dans cette optique que l’idée de créer un espace de rencontre est née pour créer une synergie entre toutes les forces vives et mettre constamment leurs esprits en éveil. Les années 80 ont été, pour les mauritaniens, une période à la fois qui avait vu naitre un espoir avec la première abolition de l’esclavage qui constitue le couronnement des efforts déployés par les organisations antiesclavagistes de l’époque et un douloureux souvenir pour le reste de la communauté noire. En effet, l’écriture du manifeste du négro-mauritanien opprimé constituera le point de départ d’une véritable vendetta à l’encontre de la communauté négro-mauritanienne. Cette page de notre histoire ne doit pas être reléguée aux oubliettes. Il ne s’agit plus de faire une lutte commémorative mais d’unir tous ceux qui sont épris de justice autour d’un idéal commun. Le combat pour mettre fin à l’esclavage dont sont victimes les Harratines et le combat contre le racisme et la discrimination dont est victime le reste de la population noire, nous a amené à proposer l’appellation « ESPACE 80 ». Il s’agit de matérialiser les nombreux efforts en faveur de l’avènement d’un véritable Etat de droit. Cet espace est doté d’une bibliothèque avec des livres formateurs et une logistique mise à la disposition des ONG adhérentes et travaillant sur la problématique des droits de l’homme.Les livres mis à la disposition par l’espace 80 sont empruntables pour toute personne qui en fera la demande. Il s’agit de permettre aux citoyens mauritaniens de se forger de nouvelles idées à travers une lecture instructive et militante qui amène à aiguiser notre esprit critique. Ainsi, cet espace reste ouvert à tout mauritanien épris de justice. En attendant la mise en place d’un système de prêt moderne et performant, l’emprunt d’un livre est conditionné par le dépôt d’une photocopie de la pièce d’identité. Compte tenu du fait que le projet s’inscrit dans la durée, il est toujours possible, pour les bonnes volontés, de contribuer à la réussite et à la pérennité du projet. Il s’agit d’offrir des livres par le biais de notre point relais qui se trouve à Paris joignable à : votreespace80@gmail.com
Une fois les nouveaux livres collectés, nous nous chargerons de leur acheminement vers Nouakchott.Vous pouvez aussi consulter le blog et la page facebook créés à cette occasion pour vous tenir informé des mises à jours régulières de votre espace :Blog :espace80.blogspot.fr

dimanche 10 août 2014

Un cri osé... Nous, musulmans!!!

À nous musulmans: il est clair que la plupart des divergences qui minent les sociétés et  les États majoritairement musulmans relèvent en grande partie de la "chose politique et politicienne" et moins sur les références dogmatiques de la religion, même si une utilisation malsaine et partisane faite cette dernière se constate ici et là. Les pouvoirs saoudiens dits sunnites détestent les autorités iraniennes dites chiites plus pour des raisons géopoliticiennes que parce que de confession chiite et vice versa. Cette logique antagoniste est transposable dans diverses échelles chez les musulmans d'aujourd'hui.
L'objectif primordial et profond de notre culte n'est-il pas de donner et de clarifier une orientation sensée et ultime à l'humanité par le libre arbitre d'un individu où d'un collectif...??? Pour concilier les divergences politiques et politiciennes, il faudrait un équilibre en poids et en influence entre l'imam (la voix libre du rappel) de la mosquée et l'élu détenteur (décisionnaire temporaire) de la légitimité publique. On se trompe fréquemment en croyant que l'imam ne peut être que apolitique et le politique doit dicter la conduite de l'imam. Dans nos sociétés et états majoritairement musulmans, l'homme politique se disant laïc déconne sans doute et l'imam se disant apolitique ment implicitement.
Une redéfinition de la gestion des affaires publiques est plus qu'une nécessité dans le monde arabo-musulman de 2014. L'objectif de l'homme dit musulman quel que soit son titre n'est pas de dominer l'autre mais d'aider l'autre de comprendre qu'Un Dominateur Suprême nous domine Tous.

mardi 5 août 2014

Le nouveau "joyau" intellectuel du Cheikh Madiakho Tandjigora

" Il est important de connaître cette approche, car elle est la base même et l'axe fondamental de toute son attitude psychologique et intellectuelle en matière d'exégèse dogmatique, juridique, et dans tout ce qui a rapport à la pensée islamique. C'est la raison pour laquelle nous pensons que sa méthode exégètique est d'une grande importance, pour découvrir les principes de base de sa pensée face aux divers sujets de la théologie musulmane. Ibn Taymiyya était d'une grande cohérence intellectuelle et méthodologique, du fait, à notre sens, de l'unité de sa démarche. Partout il a gardé la même structure de pensée et mode de raisonnement, en philosophie comme en droit. Ce qui donne à cette démarche une stabilité et une sincérité incontestables...." Cheikh Muhammad Diakho

Un livre très instructif et utile pour les musulmans par ces temps qui courent...!!!

dimanche 3 août 2014

LE VISA BIOMÉTRIQUE: SÉCURISER ET FIABILISER OUI...MAIS TRAQUER QUI ET POURQUOI...???


Depuis le 30 juillet 2014, le système du visa biométrique semble être effectif à l'ambassade de la Mauritanie à Paris à en croire l'information du 1 août sur le site kassataya.com. Cette nouvelle procédure peut paraitre une évolution technologique et pratique pour notre pays dans la sécurisation des données sur les personnes dans le cadre de la lutte anti-terroriste. En effet connaître bien ceux qui veulent entrer chez nous, facilite la prévention contre les mal intentionnés pouvant attenter nos vies et celles de ceux que nous accueillons dans une zone très troublée.

Tous nos compatriotes de Selibaby au Guidimagha jusqu'à Bir Moghrein dans le Tiris Zemmour, ne peuvent qu'être rassurés et fiers d'une administration publique se souciant de notre sécurité par des moyens modernes.
Sauf que les diverses problématiques liées à l'enrôlement des populations entamé depuis 2010, censé fiabiliser l'état civil, renforcent les inquiétudes de la diaspora mauritanienne en occident majoritairement noire. Ces personnes de la diaspora qui triment à l'extérieur dans des conditions pas toujours faciles pour subvenir aux besoins vitaux de la famille au pays, subissent ledit enrôlement comme une épuration systématique visant certains d'entre eux.
À ce jour les conditions exigées (notamment un titre de séjour français entre autres) pour se faire enrôler ont causé des situations inextricables mettant plusieurs de nos compatriotes expatriés dans la détresse administrative et professionnelle.

Par cet enrôlement, les binationaux sont systématiquement refoulés et mêmes vus comme traîtres à la nation. Ces gens qui ont acquis la nationalité du pays d'accueil par naturalisation sont de nôtres d'ici et d'ailleurs dans tous les domaines  (culturel, social, religieux et tout simplement humain). Mais que savaient-ils du code de la nationalité de notre pays avant ce choix...??? Il est certainement de la responsabilité d'un État soucieux d'avoir une éducation civique claire qui prévient ses citoyens. Admettons honnêtement que l'État n'a pas joué ce rôle qui aurait responsabilisé les citoyens se trouvant devant un tel fait accompli.
À un moment donné, il faudra que les autorités compétentes s'intéressent aux citoyens dans les cas de figure pour les servir au lieu de se servir d'eux par des procédés obscurs les poussant à triche.

À présent ce fameux visa biométrique en place s'apparente à un blocus qui ne dit pas son vrai but, visant les binationaux n'ayant pas de "bras de long" pour accéder à la procédure légale de la reconnaissance. Des rumeurs persistantes courent disant que plusieurs personnalités de premier plan et leurs enfants possèdent d'autres nationalités et le citoyen lambda n'ayant personne au sein des services publics aimerait bien savoir comment procéder pour sortir de ce blocus administratif. Ce droit aux contours flous mêmes pour les services de l'ambassade, ne doit pas être un luxe réservé aux bien introduits au détriment des autres.

Le président de la république a prêté serment ce samedi 2 Août 2014 pour son deuxième et dernier mandat semble t-il...??? Et nous l'interpellons de vive voix pour qu'il lève ce blocus visant plusieurs de nos compatriotes  se voyant traqués comme d'intrus à la nation mauritanienne se disant ou se voulant musulmane dans son ensemble.

Monsieur le président, Dieu sait que dans les milieux de vos soutiens en France notamment soninké, des gens bien introduits savent et vivent certainement la problématique de la binationalité dans la diaspora et nous espérons que les solutions pour leurs cas particuliers soient aussi pour tous les sans voix.

Nous croyons à la nécessité de fiabiliser notre état civil avec clarté et rigueur mais il est aussi nécessaire et vital que les autorités chargées soient ouvertes et accueillantes pour conseiller et orienter les citoyens dans leurs cas particuliers et généraux. Mais par les temps qui courent, le ressenti général est aux suspicions , à la fuite en avant et à une semblant chasse aux sorcières. Pensons à nos compatriotes vivant cette situation en humain et en musulman car une chose est certaine, les dispositions juridiques peuvent être artificielles ici et là mais notre solidarité musulmane et humaniste est naturelle partout. Ne nous faisons pas peur par ce blocus administratif aux visées douteuses, car l'homme qui a peur, va vouloir tricher, mentir et corrompre. Le droit à la citoyenneté ne se politise pas dans un ordre étatique très injuste par ailleurs mais corrigible étant "inclusiviste" et non "exclusiviste".

vendredi 1 août 2014

Citation...!!!

Dominique de Villepin: 《 Une seule injustice tolérée suffit à remettre en cause l'idée même de la justice.》

On ne se choisit jamais le statut de lésé ou de victime, on le subit...!!!

Le sit in hebdomadaire ce jeudi 31/07/2014 contre les conditions discriminatoires du recensement depuis 2010... pour rappel plusieurs de nos compatriotes ont perdu leur travail et d'autres sont bloqués administrativement en France pour entamer une demande de régularisation....!!! Des autorités étatiques qui pourchassent certains de ses propres citoyens par des procédés obscurs à l'intérieur comme à l'extérieur, incarnent cet ordre injuste pensé et appliqué dépassant la seule personne d'un président de la République. Cette Mauritanie est loin d'être faite pour Tous en Tout.