dimanche 10 août 2014

Un cri osé... Nous, musulmans!!!

À nous musulmans: il est clair que la plupart des divergences qui minent les sociétés et  les États majoritairement musulmans relèvent en grande partie de la "chose politique et politicienne" et moins sur les références dogmatiques de la religion, même si une utilisation malsaine et partisane faite cette dernière se constate ici et là. Les pouvoirs saoudiens dits sunnites détestent les autorités iraniennes dites chiites plus pour des raisons géopoliticiennes que parce que de confession chiite et vice versa. Cette logique antagoniste est transposable dans diverses échelles chez les musulmans d'aujourd'hui.
L'objectif primordial et profond de notre culte n'est-il pas de donner et de clarifier une orientation sensée et ultime à l'humanité par le libre arbitre d'un individu où d'un collectif...??? Pour concilier les divergences politiques et politiciennes, il faudrait un équilibre en poids et en influence entre l'imam (la voix libre du rappel) de la mosquée et l'élu détenteur (décisionnaire temporaire) de la légitimité publique. On se trompe fréquemment en croyant que l'imam ne peut être que apolitique et le politique doit dicter la conduite de l'imam. Dans nos sociétés et états majoritairement musulmans, l'homme politique se disant laïc déconne sans doute et l'imam se disant apolitique ment implicitement.
Une redéfinition de la gestion des affaires publiques est plus qu'une nécessité dans le monde arabo-musulman de 2014. L'objectif de l'homme dit musulman quel que soit son titre n'est pas de dominer l'autre mais d'aider l'autre de comprendre qu'Un Dominateur Suprême nous domine Tous.

Aucun commentaire: