dimanche 22 juin 2014

Le cri osé.... Qui traite d'extrémisme ne l'est pas moins...!!!

Certes si on vous taxe d'extrémistes, vous devez prendre du recul et revoir ce qui relève de la passion dans ce vous prêchez. Une fois votre chek out fait par ce recul, vous devez vous intéresser à ceux qui vous qualifient d'extrêmistes et surtout à ce que vous avez en commun avec eux. Et gardez à l'oeil ceux qui croient être en droit plus que vous sur l'intérêt général, car ceux là sont allergiques à tout mouvement bousculant l'ordre des choses en place. Par votre statut subalterne lié à une histoire tordue souvent non honorable humainement, ils ne vont jamais accepter autrement en dehors ce passé. Pour eux, vous faites partie de leur intérêt général à eux à sauvegarder. Leur passé fêté et chanté par des événements dits culturels d'ici et là ne sont rarement neutres donc une certaine méfiance s'impose pour vous. Ainsi vous serez traités d'extrémistes dans cette quête plus que légitime de votre honorabilite d'homme entachée par l'organisation sociale elle même; par exemple le système des castes érigé par hiérarchie et stratification.  Certaines réalités du monde soninké peuvent illustrer cette donne, où ce qui se fait et ne se dit pas ouvertement importe énormément. Certaines convenances coutumières sont sacralisées et vous serez moins blâmés par d'illuminés auto-proclamés de la cause soninké en désobéissant aux enseignements religieux que de s'interroger sur ces réalités. Ceux-la vous verraient bien jouer le "martyr" contre l'ordre injuste qui prévaut à l'échelle nationale mais vous serez vus comme des pestiférés à éviter quand la demande de réforme vise l'intra-communautaire. Leur extrémisme est le suivant: Penser et questionner Tout et sur Tout oui, mais pas sur ce qui se fait et se vit chez eux pensant que Tout est juste, solidaire, fraternel et égalitaire. Notre supposé extrémisme pour eux se présente comme suit; oser et vouloir dire toutes les vérités sur Tout et partout sans zones intouchables mêmes celles qui touchent notre histoire personnelle ou collective. Je le nomme humblement la bonne foi, la bonne voie, la bonne voix, l'appel intime de la conscience et surtout la cohérence intellectuelle.

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